La commune est traversée par la Meuvette, affluent en rive droite de l'Avre, sous-affluent du fleuve la Seine par l'Eure[1].
La Meuvette à la Puisaye
Rue de l'ancien lavoir.
Le pont sur la Meuvette en juillet 2022.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 9,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Senonches», sur la commune de Senonches, mise en service en 1997[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5°C et la hauteur de précipitations de 839,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Chartres», sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 43 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[12] à 11°C pour 1981-2010[13], puis à 11,4°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
La Puisaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (63,2%), forêts (34,2%), prairies (2,6%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Puisaye est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment la Gervaine et le Meuvette. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999 et 2018[23],[21].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Puisaye.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[24]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 182 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 125 sont en en aléa moyen ou fort, soit 69%, à comparer aux 70% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Puteosa villa en 1225[28].
Il s'agit apparemment d'un dérivé du substantif puits[28] (anciennement puis). Cependant la forme ancienne en -osa renvoie au suffixe -eux, comme dans Pouzioux (Vienne, PouzeosXIVesiècle)[28]. En réalité, le suffixe doit être le suffixe collectif d'origine latine et gauloise -atum ou d'origine gauloise -acum comme dans Le Puiset-Doré (Maine-et-Loire, Puziatum, Puziacum 1052 - 1082), sauf qu'il est ici au féminin.
D'où le sens global d'«ensemble de puits», par extension «de marais», «de zones humides». Son sens s’est ensuite étendu au «trou creusé pour atteindre une nappe d’eau souterraine».
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires à partir de 1945
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989
2020
Roger His
DVD
Agriculteur retraité
2020
En cours
Philippe Debatisse
Politique environnementale
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 264 habitants[Note 7], en diminution de 6,05% par rapport à 2013 (Eure-et-Loir: −0,32%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
708
770
761
718
728
707
667
643
601
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
584
583
560
543
512
453
424
435
437
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
405
391
357
366
414
346
305
373
343
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
390
308
259
259
208
225
244
250
281
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
270
264
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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XIesiècle: une charte de 1086 indique qu'Isnar du Perche fait don de l'église de La Puisaye aux religieux de l'abbaye Saint-Père de Chartres. On trouve également trois documents confirmant cet assujettissement: un privilège accordé par l'évêque de Chartres Geoffroy de Lèves, un second accordé par le pape Honorius II, et une charte de l'évêque de Chartres Renaud de Bar; datant respectivement du , du et enfin de .
L'édifice originel serait donc antérieur à cette époque.
XVe-XVIe siècles: comme beaucoup d'édifices du Perche, d'importantes restaurations ont été entreprises entre le XVesiècle et le XVIesiècle. On agrandit alors l'église vers l'Est en construisant un chœur plus élevé que la nef. Cette extrémité se termine par une abside à trois pans rectilignes. Les baies romanes de la nef furent murées la porte latérale côté sud et les baies en plein cintre soulignées par des pierres de grison.
XVIIIesiècle: sous le chœur se trouvait un caveau dans lequel étaient inhumés les membres de la famille seigneuriale de La Puisaye. À la suite des événements révolutionnaires de 1793, une dizaine de cercueils en plomb furent extraits du caveau pour être convertis en munitions. À l'extérieur, une corniche en quart de rond couronne le tour de l'abside. On peut encore y distinguer les traces d'une litre funéraire.
XIXesiècle: les grandes baies du chœur sont agrandies et des vestiges de pierres blanches taillées laissent supposer qu'un réseau et des meneaux furent supprimés.
En , le clocher originellement situé au centre de l'édifice étant en très mauvais état menace la structure de l'église. Le conseil municipal décide de le déplacer vers la façade ouest, à l'appui du pignon au-dessus du porche. La base du clocher est de base carrée mais la partie surplombant le toit est de forme octogonale et composée de briques. Elle est percée de lucarnes et de persiennes. Une flèche octogonale en ardoise couronne la tour du clocher.
On supprime également les poteaux soutenant l'ancien clocher devenus inutiles, on élargit les fenêtres et on reprend les lambris de la nef. La sacristie, très exiguë à l'origine, fut entièrement détruite à la suite de l'abaissement du sol de l'église. Elle est reconstruite côté nord, à l'appui du mur du chœur, grâce aux matériaux résultant des démolitions successives. À la suite de tous ces changements, on dut alors renouveler l'ensemble du mobilier de l'église.
XXIesiècle: en 2000, on engage de gros travaux extérieurs: charpente, toiture et enduit extérieur.
Entre 2016 et 2018, les travaux intérieurs sont entrepris: traitement du salpêtre, réfection des enduits à la chaux intérieurs, remplacement des menuiseries telles que le plancher.
Patrimoine
L'église abrite en particulier deux anciennes pierres tombales remarquables, classées monument historique en 1908:
La plus ancienne est celle d'Abraham du Hamel, seigneur d'Harou et de la Ridollière, écuyer sieur d'Haron, mort en 1623[34];
La seconde concerne damoiselle Marie de Blondel, morte en 1625, dont la dalle est datée de 1631[35].
L'église Saint-Jean-Baptiste
Monument aux morts et église.
Vue générale.
Portail ouest.
Façades ouest et sud.
Chevet à trois pans.
Le château de la Fresnaye
Le château de la Fresnaye, 1900-1920.
Le château de la Fresnaye est photographié par Gustave-William Lemaire entre 1900 et 1920. Il est mentionné que le château est alors la propriété de Mademoiselle de Ratisbonne[36].
Le château féodal
Il ne reste plus rien du château imposant qui se trouvait tout proche. Il fut définitivement détruit en 1793[réf.nécessaire].
Les étangs
Etang de Rouge, vue depuis la route devant le Moulin de Rouge.
Trois grands étangs sont accessibles: l'étang de la Bénette, l'étang d'Haron et celui de Rouge avec ses activités de pêche et de pisciculture.
Personnalités liées à la commune
Roger His, maire de la commune durant 31 ans, de 1989 à 2020.
Voir aussi
Articles connexes
Région naturelle du Thymerais
Site Natura 2000 - Arc forestier du Perche d'Eure-et-Loir
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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