La Noë-Blanche [la nɔe blɑ̃ʃ] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne.
Cet article est une ébauche concernant une commune d’Ille-et-Vilaine.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir La Noë.
La Noë-Blanche | |
Église de la Noë-Blanche | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Redon |
Intercommunalité | Bretagne Porte de Loire Communauté |
Maire Mandat |
Frédéric Martin 2020-2026 |
Code postal | 35470 |
Code commune | 35202 |
Démographie | |
Gentilé | Nautalbanais |
Population municipale |
1 022 hab. (2019 ![]() |
Densité | 44 hab./km2 |
Population agglomération |
25 687 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 48′ 11″ nord, 1° 44′ 24″ ouest |
Altitude | 50 m Min. 18 m Max. 95 m |
Superficie | 23,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bain-de-Bretagne |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lanoeblanche.fr |
modifier ![]() |
La Noë-Blanche se situe au carrefour de quatre autres communes ou villes :
La commune est aussi située à six kilomètres de la 2x2 voies en direction de Nantes et à douze kilomètres de celle menant à Rennes. Elle se situe proche de la gare SNCF de Messac.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3 | 3 | 4,5 | 5,6 | 9,2 | 11,4 | 13,2 | 13,4 | 11,2 | 9,1 | 5,4 | 3 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,7 | 6,4 | 8,5 | 10,3 | 14,2 | 17,1 | 19 | 19,2 | 16,4 | 12,9 | 8,5 | 5,7 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,7 | 12,6 | 15 | 19,3 | 22,8 | 24,8 | 25,1 | 21,6 | 16,7 | 11,7 | 8,4 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,6 02.01.1997 |
−10,8 10.02.1991 |
−7,7 01.03.05 |
−2,2 10.04.03 |
1,1 06.05.19 |
3,9 04.06.1991 |
7,3 30.07.1988 |
5,3 28.08.1998 |
2,7 29.09.07 |
−2,3 29.10.03 |
−5,9 22.11.1998 |
−8,6 29.12.1996 |
−11,6 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,4 27.01.03 |
20,9 27.02.19 |
23,1 30.03.21 |
27,6 20.04.18 |
30,9 26.05.17 |
36,4 27.06.19 |
39,3 23.07.19 |
39 10.08.03 |
33,2 14.09.20 |
29,7 02.10.11 |
20,6 01.11.15 |
16,9 19.12.15 |
39,3 2019 |
Précipitations (mm) | 83,4 | 62 | 55,2 | 60,4 | 64,4 | 40 | 46,6 | 37,4 | 58,9 | 76,5 | 82,6 | 85,2 | 752,6 |
La Noë-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (46,3 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (2,5 %), forêts (1,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Le nom de la localité est attesté sous la forme La Noë-Blanche en 1852[15].
Toponyme issu de l'oïl noe, noue, no, « prairie marécageuse, marais » , d'origine gauloise[16]. Le gaulois *nauda aurait signifié « terrain encaissé, un lieu humide »[17], éventuellement « prairie inondable », noë se retrouve dans de multiples toponymes habités ou nom et quelquefois sous la forme noue[18].
En breton, la commune se nomme Ar Wazh-Wenn (« le ruisseau blanc ou pur »)[réf. nécessaire].
La Noë-Blanche tire son nom d'une fleur blanche qui surgissait au printemps dans les marécages.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971 | mars 1983 | François Guillois | app. PS | |
mars 1983 | mars 2008 | Pierre Bourdaud | Animateur pédagogique, maire honoraire | |
mars 2008 | mai 2020 | Christine Gardan[19] | DVD[20] | Retraitée CHR |
mai 2020 | En cours | Frédéric Martin[21] | DVG | Manager de flux Conseiller départemental de Bain-de-Bretagne (2021 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2019, la commune comptait 1 022 habitants[Note 6], en augmentation de 6,57 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
782 | 806 | 846 | 957 | 970 | 1 000 | 1 102 | 1 159 | 1 261 |
1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 283 | 1 215 | 1 205 | 1 155 | 1 040 | 1 037 | 1 048 | 1 020 | 909 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
876 | 822 | 744 | 730 | 878 | 862 | 828 | 978 | 973 |
2016 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
992 | 1 022 | - | - | - | - | - | - | - |
Sur cette courbe, on voit clairement le dépeuplement de la commune jusqu'en 1983, et son nouvel accroissement entre 1993 et 2008, suivi d'une nouvelle baisse de la population depuis 2008 (voir aussi le paragraphe "Politique et administration" plus haut pour plus d'explications).
La Noë-Blanche est une trève de Messac, érigée en paroisse en 1847[25], et dès 1852 celle-ci devient indépendante par démembrement de la commune de Messac.
Église paroissiale Sainte-Anne, construite vers 1850, et terminée en 1852. Avant sa construction, une chapelle se trouvait à cet emplacement[25]
Il existe près de Branfeul un site, une carrière de pierre (lieu où se déroulait le sprint-cross), où des fossiles de trilobites (arthropodes) ont été trouvés. Il s'agirait à première vue de trilobites Conocoryphe, ce qui reste à vérifier étant donné que pour l'instant aucun squelette complet n'a été trouvé. Ils dateraient alors du Cambrien ou du Permien, c'est-à-dire de 540 à 245 millions d'années avant notre ère. Ces crustacés vivaient dans les mers : il est donc tout à fait possible que la Noë-Blanche fut une mer, qui après des millions d'années se soit transformée, peu à peu, en marécages. Il est aussi tout a fait probable de découvrir d'autres fossiles marins[réf. nécessaire]
Les vestiges d'un manoir subsistent à Branfeuil.
Branfeul est aussi un hameau qui abrite un étang.
À ce lieu-dit se trouve un moulin à trois étages carrés, datant du XIXe siècle[26].
L'école Sainte-anne comptera 4 classes à la rentrée 2016 au lieu de 5 précédemment à la suite des départs non compensés par de nouvelles inscriptions.
Sur les autres projets Wikimedia :