La Neuville-Bosmont est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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La Neuville-Bosmont est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (97,2%), zones urbanisées (2,8%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Carte de Cassini du secteur (vers 1750).
Plan du château-et de la ferme de Richemont en 1832.
Toponymie
Le nom du village est attesté pour la première fois en 1245 dans un cartulaire de l'abbaye de Thenailles sous l'appellation latine de Novovilla-de-Bomont. Le nom évoluera encore de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs: Vovavilla-de-Boumont, Novavilla-de-Boomont, Nuef-vile-de-Beomont en 1389, Neiville-de-Bomont, Neufville-de-Bomont, Neufville-de-Bosmont, Paroisse Notre-Dame-de-la-Neufville-Bosmont, Neufville-Beaumont, Neuville-Beaumont puis Neuville-Bômont sur la carte de Cassini ci-contre vers 1750 et enfin l'appellation actuelle La Neuville-Bosmont au XIXe siècle
[8]. Richemont était un fief et un château situé sur le territoire de la commune de La Neuville-Bosmont. Le nom est cité pour la première fois en 1270: Ruichemont, Ruschemont, Ruissemont, Ecclesia Sancte Marie Magdelena de Roucemont.
Le manoir seigneurial était au lieu-dit le Bas-Lieu.
Richemont formait autrefois avec Certeau une paroisse sous le vocable de Sainte-Marie-Madeleine. Cette ferme a été unie à La Neuville-Bosmont par arrêté du 17 novembre 1791
[9].
Carte de Cassini La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Neuville-Bômont est une paroisse avec un château. Au nord-ouest, le hameau et le château de Richemont qui formaient alors avec Certeaux une commune indépendante sont représentés.
Dans sa monographie écrite en 1888, M. Faucheur écrit Jusqu'à la Révolution, Richemont formait avec Certeaux (qui est complètement disparu en 1888) une commune indépendante avec un état-civil et une église qui fut brûlée au début du XVIIIe siècle puis reconstruite en 1757 bien qu'il n'y avait plus qu'une trentaine d'habitants dans le village[10].
Une auberge ,aujourd'hui complètement disparue ,appelée Constantine existait encore avant la guerre 14 sur la route allant de Marle à Montcornet à l'angle de la route de Bosmont-sur-Serre.
Avant la Révolution, l'abbé de l'abbaye de Thenailles, et le chapitre de Saint-Laurent de Rozoy-sur-Serre, sont les gros décimateurs de la paroisse de La Neuville-Bosmont[11]. Première Guerre mondiale
Le 29 août 1914, soit moins d'un mois après la déclaration de la guerre, le village est occupé par les Allemands après la défaite de l'armée française lors de la bataille de Guise. Pendant toute la guerre, La Neuville-Bosmont restera loin du front qui se stabilisera à environ 150 km à l'est aux alentours de Péronne. Les habitants vivront sous le joug de l'ennemi: réquisitions de logements, de matériel, de nourriture, travaux forcés.
Ce n'est que le 7 novembre 1918 que le village sera libéré.
Sur le monument aux morts sont écrits les noms des 14 soldats de la commune morts au Champ d'Honneur lors de la Grande Guerre[12] et des 13 victimes civiles décédées de faits de guerre[13].
Dans l'immédiat d'après guerre, le , le conseil municipal de Langogne (Lozère) adopte la commune afin de l'aider à se reconstruire. Il s'engage à lui verser la somme de 250 francs par an pendant cinq ans et invite les cantons de Grandrieu, Villefort et Châteauneuf à se joindre à lui. Il décide également que le jour de la fête votive à Langogne une vente d'insignes sera effectuée et que la recette sera reversée à la Neuville-Bosmont[14].
Politique et administration
La mairie.
Le monument aux morts.
Découpage territorial
La commune de Neuville-Bosmont est membre de la communauté de communes du Pays de la Serre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Crécy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[16]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 187 habitants[Note 3], en diminution de 5,08% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
262
263
285
328
315
344
385
372
375
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
352
348
371
394
407
393
402
401
374
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
384
365
333
267
286
270
323
274
269
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
283
239
190
158
169
196
186
184
194
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
187
187
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Le château de la fondation Savart.
Église de la Vierge de La Neuville-Bosmont.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Liste des communes de l'Aisne
Le château Fondation Savart est le siège d'un Institut médico-professionnel et section autiste. Ce château, rebâti en 1736, n'est pas fortifié et présente l'aspect d'une vaste demeure à deux étages.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Isidore-Philoximène Mien-Péon, Le Canton de Rozoy-sur-Serre: histoire, géographie, biographie, statistique, Saint-Quentin, Jules Moureau, , 519p. (lire en ligne)
BOULET Lucie, Les réfugiés français et étrangers de la Première Guerre mondiale en milieu rural: l'exemple de la Lozère (1914-1922). 131 p. Mémoire de Master II en Histoire Contemporaine sous la direction de MM. Nicolas BEAUPRÉ et Stéphane LE BRAS: Université Clermont-Auvergne: 2018, p.87.
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