La Merlatière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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La Merlatière | |
![]() L’église Saint-Jean-Baptiste en . | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Fulgent - Les Essarts |
Maire Mandat |
Philippe Bely 2020-2026 |
Code postal | 85140 |
Code commune | 85142 |
Démographie | |
Gentilé | Merlatérien |
Population municipale |
1 014 hab. (2019 ![]() |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 46′ 09″ nord, 1° 17′ 59″ ouest |
Altitude | 88 m Min. 69 m Max. 106 m |
Superficie | 15,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chantonnay |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de La Merlatière s’étend sur 1 504 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 88 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 69 et 106 mètres[1],[2].
La commune est installée sur le bassin versant de la Boulogne, qui avec ses ruisseaux affluents, forment des vallons peu encaissés.
Une zone de loisirs de 17 ha est implantée sur la commune, avec deux courts de tennis, plusieurs aires de pique-nique et un étang de 7 ha. On y pêche gardons, tanches, carpes, brochets, sandres durant la saison entre mars et octobre. Les promeneurs pourront également découvrir la commune en suivant le sentier pédestre Compère Guilleri de 11 km (2 h 45).
Boulogne Essarts-en-Bocage |
Les Essarts Essarts-en-Bocage | |
Dompierre-sur-Yon | ![]() |
|
La Ferrière | Saint-Martin-des-Noyers |
La Merlatière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (33 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (3,8 %), prairies (1,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Plusieurs hypothèses ont été émises quant à l'étymologie de La Merlatière. Selon Jean-Loïc Le Quellec, ce toponyme est probablement construit sur le patronyme Merlat avec le suffixe ière qui est souvent ajouté à partir du XIIè siècle pour désigner des propriétés ou des demeures : il s'agirait donc d'une ancienne demeure ou propriété de la famille Merlat. En poitevin, la commune se nomme La Mrlatére[10].
La Merlatière apparaît dans les sources écrites au XIIIè siècle sous le nom de La Mérlatére[10], Son église Saint-Jean est alors desservie par l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm[11]. Au XIVè siècle, La Merlatière fait pour l'essentiel partie des seigneuries de la Merlatière, de la Raslière (un village de La Merlatière) et de la Jarrie (Saligny). Appartenant toutes les trois au même seigneur (famille de Rezay) et ayant le même suzerain (le vicomte de Thouars), elles sont unies en 1504 en une seule châtellenie avec droit de haute justice[12]. En ce début du XVIè siècle, les châteaux de la Merlatière et de la Raslière, s'ils ont existé, ont alors disparu[13]. Les seigneurs résidaient à la Jarrie (au moins jusqu'au XVIè siècle), puis aux Gâts (Dompierre-sur-Yon) après que les seigneuries furent acquises par la famille de Guerry de Beauregard au XVIIIè siècle[14]. Pendant la guerre de Vendée (1793-1796), La Merlatière se trouve en plein pays insurgé. Au XIXè siècle, la fabrication de tuiles et de briques constitue une activité importante, la production sortant des quatre fours des tuileries étant recherchée pour sa qualité[11]. En 1861, l'église est entièrement refaite dans un style néo-roman : une nouvelle nef est bâtie à l'avant de laquelle s'élève un clocher-porche. De l'ancienne église il reste le chœur[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | Daniel Reverseau | ||
mars 2008 | 25 mai 2020 | Tony Querquis[15] | formateur | |
25 mai 2020 | En cours | Philippe Bely | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 1 014 habitants[Note 3], en augmentation de 3,05 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 393 | 529 | 490 | 559 | 577 | 644 | 659 | 704 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
695 | 752 | 708 | 748 | 780 | 770 | 788 | 789 | 787 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
802 | 772 | 640 | 643 | 683 | 631 | 591 | 548 | 575 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
529 | 513 | 597 | 603 | 646 | 711 | 974 | 989 | 1 014 |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,3 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 517 hommes pour 489 femmes, soit un taux de 51,39 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,6 |
4,1 | 75-89 ans | 5,7 |
9,4 | 60-74 ans | 8,6 |
18,0 | 45-59 ans | 16,7 |
27,4 | 30-44 ans | 28,1 |
14,1 | 15-29 ans | 15,0 |
26,8 | 0-14 ans | 25,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
L'église Saint-Jean-Baptiste date du XIIe siècle, avec des éléments plus récents des XIIIe et XIXe siècle[réf. nécessaire]. Dans son mobilier, plusieurs éléments sont classés, dont le retable et le dais d'autel en bois, de 1777[22], un christ en croix exceptionnel du XVIe siècle, relégué dans la sacristie[23], et la cloche qui date de 1772[24].
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