La Lande-de-Fronsac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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La Lande-de-Fronsac | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Libourne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Fronsadais |
Maire Mandat |
Jean Galand 2020-2026 |
Code postal | 33240 |
Code commune | 33219 |
Démographie | |
Population municipale |
2 540 hab. (2019 ![]() |
Densité | 298 hab./km2 |
Population agglomération |
6 468 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 58′ 50″ nord, 0° 22′ 48″ ouest |
Altitude | Min. 6 m Max. 49 m |
Superficie | 8,53 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | La Lande-de-Fronsac (ville-centre) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Libournais-Fronsadais |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lalandedefronsac.fr |
modifier ![]() |
Commune située au nord de la Dordogne, entre Libourne et Saint-André-de-Cubzac. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine dans la couronne périurbaine de l'aire d'attraction de Bordeaux.
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Val de Virvée | Vérac | |
Saint-André-de-Cubzac | ![]() |
Tarnès |
Saint-Romain-la-Virvée | Cadillac-en-Fronsadais |
La superficie de la commune est de 853 hectares ; son altitude varie de 6 à 49 mètres[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gervais », sur la commune de Saint-Gervais, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 784,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 26 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
La Lande-de-Fronsac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Lande-de-Fronsac, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[19] et 6 468 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,8 %), cultures permanentes (26,9 %), zones urbanisées (21,2 %), forêts (12 %), prairies (5,1 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Lande-de-Fronsac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2008, 2009 et 2021[27],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 923 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 923 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Le français lande est issu du Gaulois *landa qui a d'abord signifié terrain boisé puis terrain inculte résultant de la dégradation de la forêt, terrain plat, couvert de broussailles, étendue inculte. Ce que devait être la caractéristique du lieu.
Des fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges préhistoriques attestant une occupation de site de l'actuelle commune dès le Néolithique. Des traces d'habitat gallo-romain ont également été découvertes. La présence de sarcophages mérovingiens ainsi que de pièces de monnaie, trouvés lors de fouilles exécutées autour de l'église, témoignent de l'existence d'un village dès le haut Moyen Âge. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la commune compte une population principalement constituée d'agriculteurs.
De 1913 à 1949, la commune dispose d'une gare des Tramways électriques du Libournais.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[30],[31].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Dureau | ||
1791 | 1792 | Bonnet | ||
1793 | 1794 | Dethomas André Joseph | ||
1794 | 1796 | Evma Louis | ||
1796 | 1801 | Thonnellier | ||
1801 | 1815 | Thonnellier Jean "fils" | ||
1815 | 1818 | Vigier J. | ||
1818 | 1830 | De Sargo Jean | ||
1830 | 1848 | Guiard Rigal Jean | ||
1848 | 1860 | Dejacques Alphonse | ||
1860 | 1888 | Guiard Thomas Théodore | ||
1888 | 1894 | Dejacques Pierre Émile | ||
1894 | 1895 | Giraud François | ||
1895 | 1909 | Pioceau Pierre | ||
1909 | 1910 | Berard Alfred | ||
1910 | 1912 | Goujon Pierre | ||
1912 | 1917 | Pioceau Pierre | ||
1919 | 1928 | Rulleau François | ||
1928 | 1945 | Landes Simon | ||
1945 | 1950 | Louis Sbile | ||
1950 | 1956 | Pierre Lagarde | ||
1977 | 1990 | André Lartigue | ||
1990 | 1995 | Patrick Sbile | ||
1995 | 2001 | Jean-Pascal Gasteuil | ||
2001 | En cours | Jean Galand | PS (apparenté) | Pharmacien, conseiller départemental |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 2 540 habitants[Note 7], en augmentation de 7,99 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
650 | 586 | 626 | 615 | 626 | 607 | 592 | 591 | 538 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
539 | 524 | 541 | 544 | 540 | 546 | 497 | 460 | 467 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
488 | 504 | 491 | 494 | 504 | 484 | 471 | 452 | 490 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
465 | 512 | 624 | 1 147 | 1 797 | 1 871 | 2 006 | 2 088 | 2 240 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 331 | 2 540 | - | - | - | - | - | - | - |
1712 – Pierre Ce château aurait été construit par un trésorier général du bureau des Finances de Guyenne. Il se compose d'un vaste bâtiment rectangulaire édifié sur deux niveaux ; du côté de la cour se détachent deux pavillons, prolongés en retour d'équerre par d'importants communs. Sur la face opposée, deux avant-corps latéraux correspondent aux pavillons. Les façades sont ornées de chaînes à refends et d'une importante corniche. Un balcon porté par des consoles surmonte la porte d'entrée
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