La Jard est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les La Jardais et les La Jardaises[1].
La Jard | |
![]() Le village de La Jard. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Saintes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saintes |
Maire Mandat |
Jérôme Gardelle 2020-2026 |
Code postal | 17460 |
Code commune | 17191 |
Démographie | |
Gentilé | La Jardais |
Population municipale |
427 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 39′ 19″ nord, 0° 35′ 05″ ouest |
Altitude | Min. 6 m Max. 48 m |
Superficie | 8,48 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saintes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Thénac |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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La commune de La Jard se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
La Jard est un petit village situé entre Saintes et Pons, à 10 km de chacune des deux villes, en Charente-Maritime, sur une colline sur le bord est de la D 137, ancienne route nationale 137 menant à Saint-André-de-Cubzac.
La commune s'étend depuis la route départementale jusqu'au lieu-dit Rabaine, où se trouvait jadis un moulin dont il reste quelques vestiges.
Les Breuils et Courcion sont des hameaux de Berneuil situés au nord de La Jard.
Montils | ||
Berneuil | ![]() |
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Colombiers |
L'altitude de la commune de La Jard est comprise entre 6 mètres (dans le nord-est de la commune) et 48 mètres (dans le sud). Le bourg lui-même est situé à 40 mètres d'altitude. De manière générale, les hauteurs de la commune se situent au sud-ouest de la commune (le long de la route D137, qui fait office de délimitation communale).
Les points les plus bas, quant à eux, se situent dans les bois et les prairies situés au nord-est, proches de la rive droite de la Seugne (qui délimite elle aussi la commune).
Le reste de la commune (exception faite des zones habitées, à savoir le bourg et une petite dizaine de hameaux) est consacré à la céréaliculture. D'ailleurs, il y a un silo au sud de la commune, entre la route D137 et l'ancienne voie romaine. Au total, 92 % du territoire communal a une vocation agricole[3].
La Jard est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,4 %), prairies (27,9 %), forêts (7,1 %), zones urbanisées (3,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Jard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seugne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[12],[10].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[13].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 55,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 196 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 196 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[10].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Le toponyme pourrait être apparenté au latin médiéval garrica, le masculin en ancien occitan est garric (« chêne kermès »), auquel correspond dans le domaine d'oil, jard ou jarrie (« chêne kermès »).
Cet ensemble serait dér. d'un type préroman carra- pour l'identification duquel les avis divergent :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Guy Georgeon | ||
2001 | 2014 | Bernard Grenon | Comptable | |
2014 | 2019 | Jacky Quéré | Retraité | |
2019 | En cours | Jérôme Gardelle | Responsable d'agence Rese | |
Les données manquantes sont à compléter. |
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 427 habitants[Note 3], en augmentation de 15,72 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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415 | 394 | 354 | 491 | 454 | 448 | 455 | 442 | 459 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
428 | 416 | 405 | 360 | 371 | 379 | 367 | 318 | 299 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
315 | 314 | 296 | 286 | 245 | 246 | 239 | 244 | 218 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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223 | 237 | 207 | 198 | 259 | 275 | 293 | 295 | 327 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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415 | 427 | - | - | - | - | - | - | - |
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