La Garde est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir La Garde.
Ne pas confondre avec La Garde-Freinet dans le même département du Var.
La Garde | |
![]() La Garde, vue de nuit. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Var |
Arrondissement | Toulon |
Intercommunalité | Métropole Toulon Provence Méditerranée |
Maire Mandat |
Jean-Louis Masson 2020-2026 |
Code postal | 83130 |
Code commune | 83062 |
Démographie | |
Gentilé | Gardéens |
Population municipale |
25 505 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 641 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 07′ 32″ nord, 6° 00′ 39″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 206 m |
Superficie | 15,54 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Toulon (banlieue) |
Aire d'attraction | Toulon (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Garde (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-lagarde.fr |
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La Garde se situe dans le Var, à 11,1 km[1] à l'est de Toulon, dans l'aire urbaine de Toulon dont elle est une banlieue[2], entre Marseille et Nice, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La Valette-du-Var | La Farlède | La Crau |
Toulon | ![]() |
La Crau |
Mer Méditerranée | Le Pradet | Carqueiranne |
La Garde est une commune du littoral varois, ayant une façade maritime sur la rade de Toulon. Elle s'étale depuis le lieu-dit Pierrascas au nord, où se situe son culmen (206 m), jusqu'à la mer au sud, sa façade maritime étant délimitée par les anses de Magaud et de San Peyre.
Son territoire qui s'étend sur 1 554 hectares, comprend :
L'Eygoutier[3], est le principal cours d'eau. Long de 15,2 km, il prend sa source sur La Crau et traverse la commune puis celle du Pradet, avant de se jeter à la mer au Mourillon (Toulon), à l'est du fort La Croix. Il est canalisé en partie au sud de La Garde, sépare la commune avec Le Pradet. À l'est du territoire communal, il reçoit les eaux du ruisseau de Réganas[4] (ou Regana), et du ruisseau de Lambert[5],[6].
Autres ruisseaux :
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[9].
L'autoroute A57 traverse la commune au nord où existe un échangeur (A5706) à la jonction de l'A57 avec la A570. Plusieurs routes départementales traversent également La Garde. Elles sont, du nord au sud : la D 97, D 67, D 98, D 29, D 559, D 86 et D 42.
Des lignes de la SNCF traversent la commune, la desservant par deux gares :
Plusieurs lignes de bus du Réseau Mistral traversent la commune de La Garde, la reliant aux localités de La Valette-du-Var, La Farlède, La Crau, Le Pradet, Carqueiranne, Hyères et Toulon, par les lignes n° U, 6, 19, 23, 29, 39, 55, 91, 92, 98, 103, 129, 191 et AB191[10]. Le réseau Varlib propose également des liaisons vers Brignoles, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Saint-Tropez, La Roquebrussanne, Collobrières, et La Croix-Valmer[11].
Le port de commerce le plus proche est celui de Toulon, l'aéroport le plus proche, celui de Toulon Hyères à 12,63 km[12].
La commune de La Garde tient son nom de son rocher qui, au Moyen Âge, a servi de poste de guet.
La Garde possède des vestiges de l'Antiquité et de la période romaine, notamment un pressoir à huile proche du campus de l'Université[13],[14]. Le saint patron de la commune, saint Maur, est, selon la légende locale, un dénommé Maur qui passa par là en 542. Affamé lorsqu'il entra dans le village, une vieille femme lui donna pour du pain et des oignons. Maur les bénit et décida qu'à partir de ce jour, les oignons de La Garde auraient la douceur de la pomme.
Cité en 1056 sous le nom de Guarda, le château fut fief des évêques de Toulon au XIIIe siècle, de la seigneurie de Castellane au XVe, puis de la seigneurie des Glandevès et enfin des Thomas. Aujourd'hui, il n'en reste que la chapelle et une tour d'angle.
Vigie de Toulon au Moyen Âge, La Garde a subi de nombreuses invasions mais aussi les guerres de Religion. Elle fut saccagée en 1707 par les troupes de Savoie alors qu'elle était connue sous le nom de La Garde lès Toulon.
Pour « punir » la ville de Toulon de s'être livrée aux Anglais, Napoléon Bonaparte transféra le quartier de Sainte-Marguerite au village de La Garde. C'est pourquoi il y a une mairie annexe dans ce quartier, un peu éloigné du centre-ville administratif de la commune. En revanche, au XIXe le quartier du Pradet se détacha de La Garde et devint une commune indépendante. Jean Aicard, poète et lettré provençal, vécut à La Garde.
Du rocher d'andésite (un ancien dyke excavé par l'érosion) on a extrait les pavés de Toulon à la fin du XIXe. Au début du XXe, en 1927, Abel Gance tourna une partie de son film « Napoléon » à La Garde.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, La Garde a reçu en une petite garnison italienne à la gendarmerie : elle s'en retira en et la commune fut occupée par les forces allemandes. Des combats eurent lieu les 23 et , pendant l'offensive alliée entre les forces allemandes (Kriegsmarine et Wehrmacht) et alliées (9e DIC et commandos d'Afrique), notamment autour du rocher et au Thouar.
Ancien centre agricole prospère, La Garde est devenue banlieue ouvrière de Toulon à partir du milieu du premier tiers du XXe. Dans les années qui ont précédé et suivi la Seconde Guerre mondiale, la municipalité a longtemps été dirigée par une majorité communiste (mandats de Michel Zunino et Maurice Delplace), puis, devenant de plus en plus résidentielle grâce à la multiplication des lotissements, a basculé à droite en 2001, d'autant que de graves dissensions internes avaient affaibli la gauche quatre années auparavant. C'est aujourd'hui une commune universitaire grâce à la présence de l'USTV et de SeaTech, prospère grâce à la zone d'activités de Toulon-Est.
Le conseil municipal est composé de trente-cinq élus, compte tenu du nombre de ses habitants.
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|---|
« La Garde ensemble pour chacun et pour tous » | LR | Jean-Louis Masson | 27 | Majorité | |
« Unis pour La Garde » | DVG | Michel Durbano | 7 | Opposition | |
« Notre ville à gauche » | PCF | Michel Camatte | 1 | Opposition |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Joseph Agarrat | ||
1791 | 1793 | Michel Vitton | ||
1793 | 1800 | Charles Ginouvès | ||
1800 | 1808 | Joseph Portal | Propriétaire | |
1808 | 1815 | Joseph-Barthélémy Lavoute | Négociant à Toulon, propriétaire à La Garde | |
1815 | 1816 | Laurent-Augustin Agarrat | Notaire | |
1816 | 1829 | François-Toussaint Augier | Propriétaire | |
1829 | 1830 | Joseph-Barthélémy Lavoute | Négociant | |
1830 | 1843 | Laurent-Augustin Agarrat | Notaire | |
1843 | 1846 | Jean Hugues | Propriétaire | |
1846 | 1848 | Joseph-Étienne Brun | Propriétaire | |
1848 | 1854 | Pierre Gaillard | Propriétaire | |
1854 | 1857 | Laurent-Augustin Agarrat | Ancien notaire | |
1857 | 1859 | Marius Olive | Négociant, propriétaire | |
1859 | 1860 | Joseph Franc | Propriétaire | |
1860 | 1868 | Marius Olive | Négociant | |
1868 | 1870 | Eugène-Fortuné Blanc | Médecin | |
1870 | 1870 | Alexandre Vitton | Dessinateur, propriétaire | |
1870 | 1871 | Louis Requier | Propriétaire | |
1871 | mai 1900 | Eugène-Fortuné Blanc | Médecin | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 1900 | août 1931[16] (démission) |
André Charlois[17] | SFIO | Menuisier Conseiller général du canton de Toulon-4 (1901 → 1934) |
août 1931 | 1941 | Michel Zunino[18] | SFIO | Commerçant et viticulteur Député du Var (1936 → 1942) Conseiller général du canton de Toulon-4 (1934 → 1940) |
1941 | 1944 | George Elluin | ||
1944 | avril 1958 (décès) |
Michel Zunino[18] | PCF | Négociant en vins Député de la 1re et de la 2e Assemblée constituante (1945 → 1946) Député du Var (1946 → 1955) Conseiller général du canton de Toulon-4 (1949 → 1955) |
avril 1958 | mars 1959 | Maurice Delplace | PCF | Instituteur |
mars 1959 | 1962 | Louis Masson | ||
1962 | septembre 1997 (démission) |
Maurice Delplace | PCF | Instituteur puis professeur et directeur de collège Conseiller général du canton de la Valette-du-Var (1973 → 1985) |
septembre 1997 | mars 2001 | Yvon Robert | PCF | Dessinateur à l'arsenal de Toulon Conseiller général du canton de La Garde (1998 → 2004) Nommé Maire honoraire en 2013 |
mars 2001 | juillet 2017[19] (démission) |
Jean-Louis Masson | UMP-LR | Retraité de la Gendarmerie Député de la 3e circonscription du Var (2017 → 2020) Conseiller général (2004 → 2015) puis départemental de La Garde (2015 → 2017) 1er vice-président du conseil départemental du Var (2015 → 2017) Vice-président de la CA Toulon Provence Méditerranée (2002 → 2017) |
juillet 2017[20] | mars 2020[21] (démission) |
Jean-Claude Charlois | DVD | Médecin retraité |
mars 2020[22] (par intérim) |
juillet 2020 | Jean-Pierre Haslin | DVD | Kinésithérapeute |
juillet 2020[23] | en cours | Jean-Louis Masson | UMP-LR | Retraité de la Gendarmerie Député de la 3e circonscription du Var (2017 → 2020) Conseiller départemental de La Garde (2015 → 2017 et 2021 → ) |
La ville dispose de la station d'épuration de Toulon-Est / Pont de la Clue[24], d'une capacité de 107 000 Équivalent Habitants[25].
La municipalité a mis en place trois services de liens entre les employeurs et les demandeurs d'emploi : « Bureau municipal de l'économie et de l'emploi »[26], tournée vers l'emploi local, « Maison de l'emploi »[27], pour l'aide à l'emploi sur la communauté de communes, « Mission locale »[28], qui intervient auprès des jeunes.
Plusieurs autres services sont disponibles à La Garde : un centre de loisir, un centre aéré, un CCAS, deux crèches, une ludothèque, une maison de la jeunesse, plusieurs complexes sportifs, et qu'une déchèterie[29].
Les services de l'État sont également présents : un commissariat de police, Centre d'études techniques de l'équipement Méditerranée, l'Inspection générale de l'Éducation nationale de La Garde, Direction interdépartementale des routes Méditerranée (DIR), ainsi que certains services municipaux de communes voisines, comme les serres municipales de la Ville de Toulon[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 1]
En 2019, la commune comptait 25 505 habitants[Note 2], en augmentation de 0,82 % par rapport à 2013 (Var : +4,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 050 | 2 263 | 2 288 | 2 329 | 2 353 | 2 572 | 2 321 | 2 429 | 2 875 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 568 | 2 572 | 2 695 | 2 852 | 2 986 | 2 864 | 3 104 | 3 418 | 2 398 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 791 | 2 961 | 3 037 | 2 827 | 3 048 | 3 095 | 3 792 | 4 066 | 5 021 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 273 | 9 629 | 15 506 | 19 805 | 22 412 | 25 329 | 25 621 | 25 613 | 25 236 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
25 505 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Ses habitants sont appelés les Gardéens.
En 2010, la commune de La Garde a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ » et par le label « Ville Fleurie » avec ses 3 fleurs. Elle est aussi récompensée par les labels « Bien vieillir, vivre ensemble » et « Ville amie des enfants ».
Sont situés dans la commune de La Garde :
Professionnels et établissements de santé :
L'église paroissiale de la Nativité-de-la-Vierge relève du diocèse de Fréjus-Toulon. Lieu de prières avenue Jean-Jaurès.
L’Office des Sports, association loi 1901, géré par des bénévoles, est un espace de concertation et de proposition sur la commune, au service de la population, afin de contribuer au développement de l’E.P.S. et du sport : multisports, piscine municipale, patinoire, pétanque (boulodrome), tennis, tir à l’arc, golf[38].
La Garde est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[39],[40],[41]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[42] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[43],[44].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[45],[46].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[47]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[48],[49].
Le territoire communal, proche de la métropole toulonnaise, est divisé en deux dans un axe orienté NE-SO et représenté géographiquement par une ligne de la SNCF. La moitié nord-ouest est fortement urbanisée alors que la zone au sud de la voie des chemins de fer nationaux, à partir du lieu-dit le Petit Pont, ne l'est pas car elle est en zone inondable.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,9 %), forêts (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), cultures permanentes (0,7 %), eaux maritimes (0,2 %)[50].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[51].
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[52] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 850 €[53].
La Garde fait partie de l'aire d'appellation de l'Huile d'olive de Provence AOC.
Une fresque réalisée par les artistes gardéens en 2000 perpétue le souvenir des vignes individuelles[56].
Ce site exceptionnel bénéficie d’un accès privatif direct à la plage de Magaud, qui fait partie du parc national de Port-Cros[61]. Situé au milieu d’un parc de trois hectares aux arbres centenaires, ce domaine est la propriété de la ville de Grenoble et est géré depuis plus de dix ans par l’association “Poil de carotte”.
Le vieux village de La Garde est en partie construit sur un éperon rocheux de 63 m d'altitude, de nature volcanique (neck d'andésite, ou peut-être de basalte andésitique). Au Moyen Âge, ce rocher servait de promontoire au château de l'époque. Il était ceint, et comportait plusieurs portes :
À l'intérieur se trouvait une autre enceinte, celle du castrum, avec deux portes :
Puis la Révolution est passée par là, le château a été détruit, et le rocher a servi de carrière. Aujourd'hui, il ne subsiste du château que l'église romane et une tour.
Un circuit touristique a été mis en place. Il démarre place Voltaire, passe par la porte Saint-Maur, donne l'accès à l'ancienne carrière de roche andésique, la tour sud-ouest du château, l'ancienne église Notre-Dame au sommet du promontoire. Il redescend vers la ville par le chemin de la Chapelle.
Ce petit castrum moyenâgeux, situé au lieu-dit Fort Sainte-Marguerite, n'est pas mentionné dans les listes de localités de 1232-1244 et de 1252. « Il existait pourtant dès 1212, lorsque l'évêque de Toulon fit l'acquisition du "Castrum Novum alias Sancte Margarete" auparavant tenu par un seigneur nommé Raimond Datil »[62].
Le bourg castral de Sainte-Marguerite est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[62].
La coopérative, construite dès 1908 et agrandie à plusieurs reprises, est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[63].
La station balnéaire de Sainte-Marguerite occupe la partie sud de la commune. Dès la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle, de grosses villas ont été construites sur le littoral, le long de la RD 42. Mais c'est surtout après la Deuxième Guerre mondiale que s'est développée Sainte-Marguerite.
La station balnéaire est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[64].
C'est une ancienne église romane de transition datant du XIIe siècle[65], remaniée en 1480 par l'ajout au nord, de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, et au sud de la chapelle Notre-Dame-d- l'Annonciade où une chapellenie fut fondée par Élisabeth de Forbin en 1567. Ancienne église paroissiale de La Garde jusqu'en 1782, elle a été restaurée en 1866. Au cours de celle-ci, son clocher qui menaçait ruine a été abattu. En 1793, lors du siège de Toulon, elle a été entièrement dévastée[66].
La chapelle romane est classée Monument historique par arrêté du [67] sous le vocable « Chapelle de style roman (vieille) ».
L'église sous le vocable de la Nativité-de-la-Vierge est l'actuelle paroisse. Construit de 1784 à 1789, l'édifice religieux se situe place Eugène-Blanc, proche de la porte de Saint-Maur, en limite de la vieille cité. Elle recèle une sculpture remarquable, le buste de saint Maur en bois peint, doré, avec sur le socle, l'inscription : « Ex-voto domine de Montherun 1714 ». Cette œuvre, propriété de la commune, est classée Monument historique[68].
L'oratoire Saint-Maur se situe au bas du château. Il est classé monument historique par arrêté du [69], dans la base Mérimée où il est repris sous le vocable « petit oratoire ».
Cette chapelle funéraire de style néo-gothique, construite de 1850 à 1852, a été consacrée par l'évêque de Fréjus. était devenue église paroissiale[70]. Elle est inscrite Monument historique par arrêté du [71].
La petite chapelle Sainte-Agathe[72] se situe au sud de la vieille cité, peu au nord de la porte éponyme. Devant la façade principale, une minuscule place.
La chapelle se situe à l'ouest de la vieille cité.
La chapelle a été édifiée au XVIIe siècle[74].
De ce rocher d'andésite[77],[78] ont été extraits les pavés servant à assainir les rues de Toulon[79].
Borne temporelle n°1 de Georges Perpes, horloge publique double-face, commémorative de la Révolution française, installée devant la mairie et inaugurée le [80],[81]. Un de ses cadrans, numéroté de 1 à 5, donne un temps décimal, républicain. Hauteur: 4 mètres; poids 900 kilos ; alimentation par pile au lithium, radio-synchronisée depuis l'Observatoire de Prangins (Suisse). Réalisation de l'horlogerie : Ets Brillié, Montbrison [82]; socle en fer rouillé et traité: Goulven Pelleteur, Toulon.[83]
La commune est concernée par deux ZNIEFF de 2e génération :
Le plan de La Garde constitue en fait une vaste cuvette ceinturée par un ensemble de petits massifs. Ce site validé en 2010 couvre 277 ha. La zone qui concerne les communes de Garde et du Pradet, fait l'objet de la fiche ZNIEFF 930012494 - Plans de la Garde et du Pradet[84] à l'Inventaire national du patrimoine naturel.
La zone qui bénéficie d’un microclimat particulier, est un lieu privilégié ayant permis l’installation et le maintien d’une végétation à affinités thermophiles tant spontanée qu’exotique. Le site validé en 2010 couvre 3 ha de la commune de Garde. Elle fait l'objet de la fiche ZNIEFF 930020237 - Pointe Sainte-Marguerite[85] à l'Inventaire national du patrimoine naturel.
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Blasonnement : Coupé : au premier de gueules à une rose de cinq feuilles d'argent accostée de deux étoiles d'or, au second aussi d'or à un D et un T de sable en chef et une étoile de gueules en pointe; le tout sous un chef d'argent chargé du mot GARDE en lettres capitales de sable. Le blason daterait de l'an 1200[90].
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