Commune membre de la Communauté de communes de la Vallée du Gapeau.
Urbanisme
Typologie
La Farlède est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[6] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (42,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20%), zones agricoles hétérogènes (14,4%), cultures permanentes (10,9%), forêts (7,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[13],[14] et relève du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) Provence Méditerranée[15].
Sismicité
Commune située dans une zone 2 sismicité faible[16].
Ruisseaux de la Jonquière, de Lambert, de Pierrascas et de Réganas.
Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Vallée du Gapeau[18].
La commune dispose de la station d'épuration de la Communauté de communes Vallée du Gapeau, d'une capacité de 80 000 équivalent-habitants[19], équipement conçu pour répondre aux besoins de toute la Vallée du Gapeau à l'horizon 2030.
Climat
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[20].
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un «service de transports à la demande» (TAD), réseau régional Zou![22].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Ferleda en 1079[24].
Il s'agit d'un type toponymique occitan basé sur l'appellatif ferula (ferulo) «férules»[25], mot issu du latin ferula de même sens[24]. Il est dérivé à l'aide du suffixe -eda (-edo), francisé par la suite en -ède cf. pinède issu de l'occitan. C'est un suffixe collectif désignant un ensemble de plantes, de fleurs ou d'arbres appartenant à la même espèce. Il procède lui-même du suffixe collectif latin -ēta[24] à l'origine également du suffixe d'oïl -aie (ex: chênaie, hêtraie, etc.). Le sens global de La Farlède est celui de «lieu couvert de férules»[25].
Histoire
Autrefois, la Farlède s'appelait Solliès-Farlède et faisait partie des quatre bourgs dépendants de la seigneurie de Solier, avec Solliès-Pont, Solliès-Toucas ainsi que Solliès-Ville.
Devenue commune à part entière sous l'action de l'abbé Rigouard[26], curé-député du clergé à l'assemblée constituante[27]. C'est en 1789 que pour mieux marquer son indépendance, elle abandonne le nom de Solliès-Farlède et devient officiellement la Farlède.
Sa devise Dou Souléu Tou Bén qui signifie «du soleil tout vient», rappelle son terroir où les cultures de toute nature représentaient et représentent encore pour une moindre part aujourd'hui, l'origine de sa prospérité.
Blasonnement
Les armoiries de La Farlède se blasonnent ainsi:
D'azur aux sept épis de blé d'argent, liés de gueules, surmontés d'un soleil d'or.[28].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Var.
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Médecin retraité 3e vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2018 → 2020) 1er vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2020 → 2021) Réélu en 2014 et 2020
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2019, la commune comptait 9 614 habitants[Note 3], en augmentation de 10,26% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
919
1 018
1 052
1 035
1 052
1 004
1 007
1 009
965
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
984
984
1 412
1 027
967
950
923
931
942
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 011
1 012
940
1 050
1 121
1 203
1 194
1 533
1 874
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2 540
3 027
4 472
6 491
6 877
6 898
6 952
8 135
8 755
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
9 614
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer[47].
Hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne à Toulon.
Hôpital Renée-Sabran à Hyères.
Hôpital San Salvadour à Hyères.
Cultes
Culte catholique, Paroisse de La Farlède[48], Diocèse de Fréjus-Toulon.
Culte protestant, Église Bethel du Var à La Crau[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux:
Église de l’immaculée conception, qui fut consacrée à notre Dame sous le vocable de l'Immaculée Conception. Construite en 1751 et achevée 1755[50], de style roman avec une façade en pierre de taille et une porte à deux vantaux de chêne initialement prévue pour la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin. On y trouve un retable de 1755. L'église devient une paroisse indépendante 24 ans après sa construction en 1779. Son premier curé est Joseph Rigouard, prêtre célèbre de la Farlède.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.282b
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II, formations non romanes; formations dialectales: IVe partie: dialectal, Librairie Droz, Genève, 1991, n° 23126, p. 2040 (lire en ligne)
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