La Croix-Blanche est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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La Croix-Blanche | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Agen |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois |
Maire Mandat |
Gilles Charollais 2020-2026 |
Code postal | 47340 |
Code commune | 47075 |
Démographie | |
Gentilé | Cruciblanchais |
Population municipale |
1 078 hab. (2019 ![]() |
Densité | 83 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 17′ 45″ nord, 0° 41′ 38″ est |
Altitude | 204 m Min. 97 m Max. 236 m |
Superficie | 13,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays de Serres |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.croixblanche47.fr/ |
modifier ![]() |
Les habitants du village sont les Cruciblanchais et les Cruciblanchaises.
Située dans l'aire d'attraction d'Agen entre deux axes économiques d'importance (Agen et Villeneuve-sur-Lot), cette commune jouit d'une situation géographique privilégiée sur la RN 21.
Castella | Monbalen | |
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Foulayronnes | Bajamont | Laroque-Timbaut |
La commune est traversée par la Masse d'Agen et le Ruisseau de Bourbon tous deux affluents de la Garonne.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sainte-Livrade-sur-Lot », sur la commune de Sainte-Livrade-sur-Lot, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 757,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 18 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
La Croix-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,7 %), prairies (20,3 %), forêts (12,2 %), terres arables (11,3 %), zones urbanisées (6,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Croix-Blanche est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[23]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003, 2007 et 2009, par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
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Blason | Écartelé au 1) d’or à la feuille de fougère de sinople posée en barre, au 2) de pourpre à la tour droite ouverte du champ, au 3) de pourpre au clocher-fronton d’or ouvert du champ, au 4) d’or au bœuf arrêté au naturel ; à la croix estrée alésée d’argent brochant sur la partition.
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Détails | Officiel, adopté le , créé par Roger Séré[27]. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1989 | juin 1995 | Gérard Georges | DVD | |
juin 1995 | mars 2008 | Louis-Régis de Brondeau | DVD | |
mars 2008 | mars 2020 | Jean-Claude Maxant | SE | Directeur des ressources humaines[28] |
mars 2020 | En cours | Gilles Charollais | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 1 078 habitants[Note 8], en augmentation de 21,26 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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706 | 606 | 689 | 685 | 643 | 766 | 760 | 776 | 750 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
746 | 710 | 680 | 632 | 605 | 552 | 535 | 503 | 527 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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484 | 492 | 488 | 417 | 443 | 404 | 425 | 455 | 418 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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409 | 379 | 466 | 635 | 714 | 746 | 803 | 811 | 867 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 053 | 1 078 | - | - | - | - | - | - | - |
L'année où cette commune a été la plus peuplée est 1846 avec 776 habitants et celle où elle a été le moins peuplée est 1968 avec 379 habitants. Cette commune a eu une période (de 1901 à 1962) où la population a beaucoup diminué.
Le village comporte au lieu-dit Boussorp l'église Saint-Caprais qui date du XIIe siècle de style mixte.
Il y a également de nombreux petits châteaux privés, dont un ayant appartenu à la famille de Saint-Exupéry (château d'Arasse).
De nombreuses associations y proposent diverses activités aux Cruciblanchais, et tous les ans une fête du village est organisée au début de l'été.
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