La Chaux-du-Dombief est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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La Chaux-du-Dombief
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Géographie
C'est sur cette commune que le Hérisson prend sa source. Il y existe les lacs Maclu et d'Ilay. La commune s'élève à environ 900 mètres d'altitude au pied du Pic de l'Aigle[1].
Hiver à La Chaux-du-Dombief.Ancienne ferme à La Chaux-du-Dombief
La Chaux-du-Dombief est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (68%), prairies (15,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2%), eaux continentales[Note 2] (3,9%), zones humides intérieures (2,6%), zones urbanisées (2%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
La ligne des CFV reliant Clairvaux à Foncine, en contrebas de la route
La commune était autrefois desservie par les Chemins de fer vicinaux du Jura (CFV).
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
En cours
Claude Pilloud
DVD
Agriculteur Président de la Communauté de Communes
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 571 habitants[Note 3], en augmentation de 7,53% par rapport à 2013 (Jura: −0,5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
864
860
910
1 031
972
1 001
973
985
947
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
809
753
754
744
606
574
633
558
502
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
496
616
504
409
412
358
400
343
345
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
350
324
343
422
442
488
532
534
528
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
532
571
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Chapelle Saint-Vincent (XVIIIesiècle), sise rue des Cascades, au lieu-dit "les Rousselets", à Ilay, inscrite à l'IGPC depuis 2005[13];
Église de Saint-Point (XVIIIesiècle), sise Grande Rue, inscrite à l'IGPC depuis 2005[14]. Son clocher est celui de l'ancienne chartreuse de Bonlieu;
Croix (XIXeetXXesiècles), sises aux lieux-dits "les Rousselets", "les Saillards" et "les Iles", inscrites à l'IGPC depuis 2005[15],[16],[17];
Presbytère (XIXesiècle), sis allée des Sapins, inscrit à l'IGPC depuis 2005[18];
Vierge (XIXesiècle), sise rue des Saillards, au lieu-dit éponyme, inscrite à l'IGPC depuis 2005[19];
Vierge à l'Enfant (XIXesiècle), sise sur la RN 78, au lieu-dit "sur l'Otat", inscrite à l'IGPC depuis 2005[20].
Ancienne mairie-école (XIXesiècle), aujourd'hui maison, sise rue des Saillards, inscrite à l'IGPC depuis 2005[67];
Ancienne scierie (XIXesiècle), aujourd'hui maison, sise route des Lacs, au lieu-dit "les Rousselets", inscrite à l'IGPC depuis 2005[68];
Citerne (XIXesiècle), sise Allée des Sapins, inscrite à l'IGPC depuis 2005[69];
Colonies de vacances (XIXe-XXesiècle), sises au chemin de la Boissière et Grande Rue, inscrites à l'IGPC depuis 2005[70],[71],[72];
École (XIXesiècle), sise Grande Rue, inscrite à l'IGPC depuis 2005[73];
Fontaines (XIXesiècle), inscrites à l'IGPC depuis 2005[74],[75],[76],[77];
Lavoirs (XIXesiècle), sis aux lieux-dits "la Boissière" et "les Rousselets", inscrits à l'IGPC depuis 2005[78],[79];
Pont (XIXesiècle), sis au lieu-dit "les Rousselets", inscrit à l'IGPC depuis 2005[80]
Tunnel ferroviaire et viaduc du Dombief (XIXesiècle), sis au lieu-dit "le Morillon", inscrits à l'IGPC depuis 2004[81];
Anciennes douches municipales (XXesiècle), aujourd'hui maison, sises rue des Saillards, inscrites à l'IGPC depuis 2005[82];
Monument aux morts (XXesiècle), sis rue des Saillards, inscrit à l'IGPC depuis 2005[83];
Ponts (XXesiècle), sis route des Lacs et sur la RN 78, inscrits à l'IGPC depuis 2005[84],[85],[86];
Poste (XXesiècle), sise rue des Saillards, inscrite à l'IGPC depuis 2005[87];
Réservoir (XXesiècle), sis sur la route forestière de Maguenay, au lieu-dit "la Vallière", inscrit à l'IGPC depuis 2005[88].
Patrimoine naturel et culturel
Ile de la Motte, sise sur le lac d'Ilay, inscrite au titre des monuments historiques (vestiges du prieuré Saint Vincent fondé au IXe siècle) depuis 1991[89]
Jardin des Sœurs du Saint-Enfant-Jésus, sis Grande Rue, inscrit à l'IGPC depuis 1995[90];
Pic de l'Aigle (993 m). Au pied de ce sommet se dressait jadis une imposante forteresse, au donjon massif, et un château fort, entouré de fossés, construits au début du XIVesiècle, par Jean de Chalon, sire d'Arlay.
Les moines chartreux de l'abbaye de Bonlieu, qui avaient eu à subir pendant des siècles les violences et les exactions des seigneurs de l'Aigle, demandèrent et obtinrent du roi Louis XIV la destruction totale du château. Il fut démantelé sur ordre du roi qui ordonna au châtelain, M. Claude-Antoine du Tartre, de le détruire. Ce fut chose faite à partir de 1684; aujourd'hui, il ne reste aucune trace visible. Il est probable que les pierres du château aient servi à construire la plupart des maisons de la Chaux.
Xavier de Montépin, dans son roman Le médecin des pauvres, imagina la prise d'assaut par surprise et la destruction par incendie du château par le capitaine Lacuzon, le fameux héros de l'indépendance franc-comtoise. Ce livre fut un immense succès dans toute la région mais le revers de la médaille fut que les lecteurs crurent dur comme fer à cette contre-vérité historique et beaucoup y croient encore de nos jours.
Château de l'Aigle restitué au XIVe siècle. Vue du sud-ouest. Essai de restitution basé sur le relevé planimétrique par J.L. Mordefroid réalisé à la suite des fouilles des années 1980.
Restitution du prieuré Saint Vincent de la Motte au XIIe siècle (lac d'Ilay). Vue de l'est. Essai basé sur le relevé planimétrique des fouilles en 1993.
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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