La Chapelle-d'Angillon est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
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La Chapelle-d'Angillon | |
![]() Mairie-école de La Chapelle-d'Angillon. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Vierzon |
Intercommunalité | Communauté de communes Sauldre et Sologne |
Maire Mandat |
Joël Coulon 2020-2026 |
Code postal | 18380 |
Code commune | 18047 |
Démographie | |
Population municipale |
613 hab. (2019 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 21′ 51″ nord, 2° 26′ 02″ est |
Altitude | Min. 183 m Max. 283 m |
Superficie | 10,17 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aubigny-sur-Nère (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aubigny-sur-Nère |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Presly | Ennordres | ![]() | |
N | Ivoy-le-Pré | |||
O La Chapelle-d'Angillon E | ||||
S | ||||
Méry-ès-Bois |
La Chapelle-d'Angillon est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubigny-sur-Nère, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,2 %), terres arables (26 %), forêts (12,6 %), cultures permanentes (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones urbanisées (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Chapelle-d'Angillon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 392 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 392 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[9],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Le nom du village proviendrait selon une légende locale de « Capella dentis Gilonis ». La dent en question serait une incisive de saint Benoit conservée en la chapelle de l’abbaye de Loroy, relevant de l’ordre Saint-Sulpice, aujourd’hui ruiné et sise dans le territoire de la commune de Méry-ès-Bois. Gilonis ferait référence à Gilon de Seuly, le constructeur de la première forteresse[10]. La bourgade devient la demeure des princes de Boisbelle, centre d'une principauté souveraine, séparée du royaume de France et ne payant pas l'impôt à ce dernier[11]. La principauté est rachetée en 1605 par Maximilien de Béthune qui lui conserve ses avantages. En 1766, elle est cédée au Royaume de France.
Le 3 octobre 1886, la commune a vu naître Alain-Fournier, futur écrivain français dont l'œuvre la plus célèbre, Le Grand Meaulnes, prend pour cadre plusieurs lieux de la commune et ses alentours (hameau de la Sablonnières, etc.).
Le , vers 19 heures, une trentaine de bombardiers ennemis, après un premier passage, ont déversé leurs bombes sur le champ de foire faisant de nombreuses victimes. Cent quatre sont inhumées (dont cinq Chapellois), sans compter de nombreux blessés[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1904 | 1936 | Louis-Nestor Gagnières[13] | Républicain progressiste |
|
? | 1981 | Amédée Auguste Lureau | Général de brigade conseiller général de 1961 à 1979 | |
mars 2001 | mars 2008 | Pierre Heuclin | DVD | Conseiller général |
mars 2008 | 30 avril 2010 | Guy Amelot | DVG | |
avril 2010 | mars 2014 | Gérard Cornil | DVD Apparenté UMP | |
mars 2014 | en cours | Joël Coulon[14],[15] | Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 613 habitants[Note 4], en diminution de 7,4 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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543 | 543 | 633 | 680 | 706 | 771 | 782 | 793 | 837 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
848 | 884 | 894 | 847 | 869 | 917 | 968 | 958 | 963 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
961 | 967 | 961 | 880 | 870 | 805 | 780 | 788 | 779 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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686 | 727 | 744 | 756 | 687 | 667 | 655 | 665 | 636 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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613 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le jeu du bordé de La Chapelle-d’Angillon *
![]() immatériel en France | |
Domaine | Jeux |
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Lieu d'inventaire | La Chapelle-d'Angillon |
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France) | |
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Un jeu traditionnel se joue à La Chapelle d'Angillon, le jeu du Bordé, celui-ci a été inscrit à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2012[20].
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
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