La Buisse est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Buisse | |
Vue de la mairie de La Buisse | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays voironnais |
Maire Mandat |
Dominique Dessez 2020-2026 |
Code postal | 38500 |
Code commune | 38061 |
Démographie | |
Gentilé | Buissards |
Population municipale |
3 235 hab. (2019 ![]() |
Densité | 281 hab./km2 |
Population agglomération |
62 336 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 20′ 09″ nord, 5° 37′ 16″ est |
Altitude | Min. 187 m Max. 942 m |
Superficie | 11,52 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Voiron (banlieue) |
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Voiron |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.labuisse.fr |
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Également située dans le canton de Voiron, cette petite cité à l'aspect encore essentiellement rurale, malgré une certaine urbanisation récente, est également adhérente à la communauté d'agglomération du Pays voironnais.
Ses habitants sont appelés les Buissards[1].
Située à 4 km au sud-est de Voiron, la plus grande ville situé à sa proximité, le territoire buissard se localise au sud de l'agglomération de cette ville, siège de la communauté d'agglomération du Pays voironnais. La Buisse est également positionnée 20 km de Grenoble et à 85 km de Lyon
La Buisse, village souvent connu et reconnu pour sa célèbre carrière de pierre, possède une géologie particulière. En effet, la montagne qui surplombe la commune : le Grand Ratz (voir Plateau du Grand-Ratz), est une composante d'un plateau qui termine le massif Jurassien dans sa partie sud. Si souvent la Buisse est considérée comme commune Alpine du Massif de la Chartreuse de par sa situation géographique, géologiquement la différence est plus fine.
Cependant, le Plateau du Grand-Ratz, à l'image du massif de la Chartreuse, est composé de roches sédimentaires calcaires. La carrière qui en perce le flanc exploite ces roches afin de produire en grande partie de la Chaux (matière). L'entreprise Balthazard et Cotte, qui occupe la carrière donnera d'ailleurs son nom au "Balthazard", un type de granulat (ou gravier) à l'aspect bien spécifique et à l'utilisation répandue.
Coublevie | ||
Saint-Jean-de-Moirans | ![]() |
La Sure en Chartreuse |
Voreppe |
Positionnée à l'extrême nord de la cluse de Voreppe et au débouché des deux massifs préalpins que sont le Vercors et la Chartreuse, sur les pentes du plateau du Grand-Ratz, mais en grande partie, face à la plaine de l'Isère, le territoire de La Buisse présente un climat qui se situe entre le climat océanique et le climat continental, avec une légère influence méditerranéenne (les étés sont chauds, mais plutôt humides).
Les montagnes environnantes particularisent beaucoup le climat car elles entraînent un effet de cuvette avec des chaleurs possiblement torrides, l'été et un froid assez important, l'hiver.
La commune compte sur son territoire un ruisseau de type torrentiel, le Gorgeat, dont les eaux rejoignent l'Isère en passant dans les sous-sols de la zone industrielle et artisanale de centr'alp[2].
L'ancienne route nationale 75 reliant Tournus et Bourg-en-Bresse à Sisteron, par Grenoble, route déclassée en RD 1075 traverse le territoire buissard entre les communes de Coublevie (au nord) et La Voreppe (au sud) où elle se connecte avec la RD1085, route de Grenoble à Lyon.
La RD 121 permet de contourner le bourg central en se connectant avec l'autoroute A48 par une sortie (dite de Moirans mais située sur le territoire de La Buisse) permettant de rejoindre directement les agglomérations de Lyon et de Grenoble.
La RD 120 permet de relier le bourg de La Buisse à la gare de Moirans après avoir traversé le hameau du Gay.
Le territoire buissard est desservie par la ligne W du réseau urbain des Transports du Pays voironnais. Il est aussi désservie par la ligne Expresse 1 reliant Lumbin à Voiron. Une ligne dont les véhicules sont disponibles sur réservation téléphonique, complète l'offre de transport des lignes régulières.
La Buisse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Voiron, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[6] et 62 336 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), terres arables (16,2 %), zones urbanisées (10,1 %), prairies (9,2 %), mines, décharges et chantiers (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de La Buisse est situé en zone de sismicité no 4, non loin de la zone no 3 (sur une échelle de 1 à 5) qui se situe vers l'ouest et le nord-ouest du département de l'Isère[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Le nom de La Buisse viendrait du latin buxia, qui désigne le buis, dont la croissance était favorisée par les terres éboulées au pied du plateau du Grand-Ratz et qui se prêtait à une taille graphique. Il a dérivé en buyssia et décliné au féminin[14].
André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, confirme cette thèse[15]. Par ailleurs, 289 noms de lieux différents ont été recensés sur cette commune[16]. Par ailleurs, 335 noms de lieux recensés sur cette commune[17].
A noter que le Buis donnera sûrement son nom à de nombreux mots utilisés actuellement. Par exemple le mot "Buisson" ou "boussole". De plus, le Buis étant un bois utilisé depuis l'antiquité pour fabriquer de petites boîtes, il est probable que les mots "box" en anglais ou "boîte" en français (d'abord "buxita" puis "boiste" ), prennent leurs racines dans le nom du buis : "buxus" en latin ou "puxos" en grec[18].
La Buisse est un des lieux les plus anciennement habités du Dauphiné. Dès la Préhistoire, des hommes s’installèrent dans la région, occupant les cavités dans la paroi surplombant la plaine de l’Isère. La grotte à « Bibi » ou de l'ermitage a livré des silex de la fin du Paléolithique supérieur (Magdalénien final : 13 000-11 000 av . J.-c.). À proximité, la grotte de Fontabert est un énorme ossuaire collectif du Chalcolithique-Bronze ancien (2 300-1 800 av. J.-C.). D'autres grottes dans la falaise (Grottes No 5, à Genève) ou sur les flanc du Grand Ratz (Trou au loup, Grotte du Trou noir) ont livré du matériel du Néolithique à l'âge du Fer[19].
En époque gallo-romaine, un établissement hydrothérapique fut construit au lieu-dit Les Thermes, des vestiges sont conservés sur la propriété privée de Galbert. Une villa romaine fut même détruite, sur le territoire de la commune, lors des invasions barbares du IIIe siècle. On sait même, avec certitudes, qu’une voie romaine traversait, autrefois, La Buisse pour relier Grenoble (Cularo) à Moirans (Morginum)[20].
Le nom de Buxia apparaît dans les textes dès le XIIe siècle et son origine provient probablement du buis, arbuste très abondant sur les pentes du Grand-Ratz.
Durant l'époque médiévale, La Buisse est zone frontalière entre Savoie et Dauphiné, et eut à faire face à de nombreux affrontements sanglants. Ils se trouvent un château fort et un prieuré, aujourd'hui disparus. En proximité, l'église de l'époque était dédiée à saint Hugues.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | 1965 | Michel Billon | ||
1965 | 1977 | Oronce de Galibert | ||
1977 | 1980 | Claudius Mestrallet | ||
1980 | juin 1995 | Joseph Voilin | Agriculteur puis représentant de commerce | |
juin 1995 | 2007 | Marcel Vial | DVD | |
2007 | mars 2008 | André de Combarieu | ||
mars 2008 | 2020 | Patrick Cholat | DVG-EELV | Ingénieur conseil[21] |
2020 | En cours | Dominique Dessez | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2019, la commune comptait 3 235 habitants[Note 3], en augmentation de 2,18 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 138 | 1 215 | 1 305 | 1 274 | 1 347 | 1 421 | 1 407 | 1 439 | 1 295 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 237 | 1 175 | 1 150 | 1 078 | 1 108 | 1 044 | 1 061 | 996 | 978 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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973 | 898 | 850 | 797 | 904 | 995 | 873 | 884 | 1 055 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 087 | 1 006 | 1 050 | 1 206 | 2 238 | 2 405 | 2 627 | 2 886 | 3 133 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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3 235 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune qui est rattachée à l'académie de Grenoble gère une école maternelle et une école primaire.
La buisse est équipée de:
-3 terrains de tennis;
-2 terrains de padel
-1terrain de football
-1 skatepark et 1 pump track
Buxia Festival L’objectif de ce festival est de permettre la diffusion de groupes musicaux locaux ainsi que de promouvoir leur rencontre avec des musiciens et techniciens professionnels. Cette action culturelle permettrait à deux groupes locaux de se produire dans un cadre professionnel.
Cette année[Quand ?], le style mis en avant était le reggae qui est un style haut en couleur et adapté à toute génération inspirant la fraternité et la convivialité. L’intérêt de ce festival est d’ailleurs la mise en valeur d’un style de musique particulier différent chaque année.
Organisé par l’association Buxia Family, la première édition a eu lieu le samedi 24 mars avec comme tête d’affiche le groupe Daipivo de Marseille (et Cassis) mais aussi Buxia family et les gnous représenteront les groupes locaux.
Pour la seconde édition, qui s'est déroulée le 5 avril 2008, les Dukes (rock) et Lizarb (salade machine) se sont produits en première partie de Natty (bassiste de Sinsemilia) et le "Special Hommage Band à Bob Marley".
En 2009, le festival se développe puisque la 3e édition s'est déroulée les 27 et 28 mars 2009 avec en tête d'affiche Emzel Café (+ Claksound + Remanka) et Bass Maker avec les chanteurs de Raspigaous et K2R Riddim (+ Peaks Iration + Hobo).
Le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre chaque jour de la semaine et du week-end, dans son édition Chartreuse-Sud Grésivaudan, une page complète sur l'actualité du canton et de sa région et quelquefois de la commune en proposant des informations sur les événements locaux, des comptes-rendus, des annonces, des dossiers sur des thèmes variés. Elle est aussi équipée du journal local, Voiron Mag et aussi La buisse info.
La communauté catholique et l'église de La Buisse (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse Saint Thomas de Rochebrune qui comprend les églises de cinq autres communes et un monastère. Celle-ci est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[26].
Le budget communal de La Buisse dispose, en recettes de fonctionnement, de 711 euros par an et par habitant (2012[27],) ce qui la place dans la catégorie des communes modestes, sa physionomie essentiellement rurale en atteste.
Voici, ci-dessous quelques entreprises dont les lieux de production ou le siège social sont implantés sur le territoire de La Buisse.
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[28].
La Buisse est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).
La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[29] et deux œuvres répertoriées à l'inventaire général du patrimoine culturel, au parc Georges-Balthazar et au parc du château, de maîtres-d'œuvre inconnus[30].
Près de l'église Saint-Martin, la vieux village compte quelques maisons des XVe et XVIe siècles. La Buisse compte également d'autres monuments et édifices :
La Buisse est une des communes adhérentes du parc naturel régional de Chartreuse.
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La Buisse possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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