La Bloutière[la blutjɛʁ] est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 436 habitants[Note 1].
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La Bloutière
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Saint-Lô
Intercommunalité
Villedieu Intercom
Maire Mandat
Patrick Orange 2020-2026
Code postal
50800
Code commune
50060
Démographie
Gentilé
Bloutierions
Population municipale
436 hab. (2019 )
Densité
47 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 52′ 30″ nord, 1° 14′ 21″ ouest
Altitude
Min. 80 m Max. 172 m
Superficie
9,31 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Villedieu-les-Poêles
Législatives
Première circonscription
Localisation
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La Bloutière
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La Bloutière
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La Bloutière
Géolocalisation sur la carte: Normandie
La Bloutière
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Géographie
La commune est au sud du Pays saint-lois. Son bourg est à 5 km au nord de Villedieu-les-Poêles, à 7 km au sud-ouest de Percy et à 10 km au sud-est de Gavray[1].
Le territoire est traversé par la route départementale no9 reliant Villedieu-les-Poêles au sud à Gavray au nord-ouest. Du bourg situé à l'est, on y accède par la D 485 au sud-ouest, par la D 562 à l'ouest et par une voie communale au nord-ouest. La D 485 se prolonge à l'est, permettant de rejoindre La Colombe et mène à l'ouest vers Fleury, joignable également par le prolongement plus au nord de la D 562. Partant de la D 9 au Chêne Briant, la D 51 mène au petit bourg de l'Orbehaye (commune de Montaigu-les-Bois) au nord. L'accès à l'A84 vers Caen est à La Colombe (échangeur 38) à 4 km au sud-est, et vers Rennes à Fleury (échangeur 37) à 5 km au sud.
La Bloutière est dans le bassin de la Sienne qui délimite le territoire à l'est et dont quelques courts affluents —dont la Davière— parcourent le territoire communal. La Bérence, affluent plus important (11,4 km), sillonne l'ouest, puis part rejoindre le fleuve côtier à Gavray.
Le point culminant (171/172 m) se situe au nord, près du lieu-dit le Chêne Briant. Le point le plus bas (80 m) correspond à la sortie de la Sienne du territoire, au nord. La commune est bocagère.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Coulouvray-Boisbenâtre», sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988[10] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,4°C et la hauteur de précipitations de 1 378,3 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 26 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[14] à 11,9°C pour 1981-2010[15], puis à 12,4°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
La Bloutière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (62%), terres arables (20,8%), zones agricoles hétérogènes (14,5%), forêts (2,6%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes: Bloteria en 1189[24]; Bloeteria fin du XIIesiècle[25]; Bloetaria en 1200[24].
Issu du suffixe latin-aria, le suffixe français -ière évoque au Moyen Âge la propriété[26]. Le propriétaire dont il est question ici devait s'appeler Blout[27] ou Blouet[26].
Le gentilé est Bloutierion.
Histoire
Un chevalier Richard de Rollos[Note 9] fut chambellan de Guillaume le Conquérant, et son nom figure parmi les bienfaiteurs de l'abbaye de Lessay.
Il y avait un château, le château de la Roche, disparu dès le XIVesiècle. Sous le règne d'Henri II Plantagenêt, son possesseur devait au château de Gavray le service d'un chevalier, pour le fief de Rollos[28].
Le château se trouvait près de l'église, sur les bords de la Sienne, et faisait face au château de la Roche-Tesson sis sur la commune de La Colombe. Richard de Rollos, petit-fils de Hugues, comte d'Avranches, fonda en 1199[Note 10], à proximité du château, un prieuré, dont la fondation fut confirmée la même année par Guillaume de Tournebu, évêque de Coutances, qui consacra l'église. Son frère, Guillaume de Rollos donna le prieuré à l'église de La Bloutière[29].
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[35].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 436 habitants[Note 11], en augmentation de 5,31% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
La Bloutière a compté jusqu'à 788 habitants en 1836.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
668
639
712
671
702
788
731
660
672
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
668
648
571
578
582
551
546
535
489
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
503
458
432
424
425
444
443
454
455
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
442
398
374
418
428
418
399
396
411
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
428
436
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame des XVe, XVIe – XVIIIesiècles, abritant une statue de sainte Venice dans sa baignoire (autre nom de sainte Véronique[40]) du XVe classée à titre d'objet aux monuments historiques[41]. Sainte Venice, une des saintes thaumaturges les plus populaires du Cotentin, est invoquée dans le trouble des fonctions féminines et le culte qui lui est particulièrement voué à La Bloutière, et dont la réputation dépasse les limites départementales, consiste à découper un ruban à disposition du pèlerin et à en disposer un bout autour du cou de la statue et à en conserver un autre sur soi. La couleur du ruban, blanc ou rouge, dépend du mal à traiter[40].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Il a épousé Isabelle, la seconde fille de Richard de la Haye-du-Puits.
Selon René Gautier, il convertit l'ermitage et la chapelle dédiée à Thomas Becket en prieuré[29].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 81.
Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, Les noms de communes de Normandie, in Annales de Normandie XIII (juin 1963), p. 346.
René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223p. (ISBN2-86253-247-9), p.60-61.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
Livre rouge de l'Échiquier, traduction de Ducarel p.252, repris dans Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, année 1827-1828.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.272.
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