Fleury est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 045 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Fleury.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Manche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Fleury
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Saint-Lô
Intercommunalité
Villedieu Intercom
Maire Mandat
Daniel Vesval 2020-2026
Code postal
50800
Code commune
50185
Démographie
Gentilé
Fleurions
Population municipale
1 045 hab. (2019 )
Densité
83 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 50′ 52″ nord, 1° 16′ 33″ ouest
Altitude
Min. 109 m Max. 201 m
Superficie
12,60 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (banlieue)
Aire d'attraction
Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Villedieu-les-Poêles
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Fleury
Géolocalisation sur la carte: France
Fleury
Géolocalisation sur la carte: Manche
Fleury
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Fleury
modifier
Géographie
La commune est en Bocage normand, aux confins de l'Avranchin, du pays de Coutances et du pays saint-lois. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie classe la quasi-totalité de la commune dans la partie sud de la «Manche centrale», caractérisée par un bocage fermé au faible relief[1]. Le nord et l'ouest du territoire bordent l'unité des gorges de la Haute-Sienne et du Thar, «paysage de gorges encaissées»[2]. Son bourg est à 4,5 km à l'ouest de Villedieu-les-Poêles, à 12 km au sud-est de Gavray et à 12 km au nord-est de La Haye-Pesnel[3].
Le territoire et son bourg sont traversés par la route départementale no924 (ancienne route nationale 24bis) menant à Villedieu-les-Poêles à l'est à Granville à l'ouest. La D 9 s'y raccorde à l'est et permet de rejoindre Gavray au nord. La D 485 croise la D 924 dans le bourg et mène vers La Lande-d'Airou et Ruffigny au sud. La D 562 en part au nord du bourg vers La Bloutière au nord-est. L'échangeur 37 de l'A84 occupe une partie importante de l'est du territoire et permet un accès direct vers Caen et Rennes. La D 33 s'intégre à un de ses accès et permet de rejoindre Le Mesnil-Garnier vers le nord-ouest. D'autres départementales mineures parcourent le territoire communal permettant l'accès aux communes environnantes.
Fleury est dans le bassin de la Sienne. La départementale 33 sépare le territoire entre son bassin direct et celui de son affluent l'Airou. Ce dernier occupe la plus grande partie, au sud-ouest, drainée par la Hébarbe à l'ouest et surtout la Douquette —qui délimite le sud du territoire— et trois de ses affluents. Les eaux du nord et de l'est sont collectées par la Bérence, la Davière et deux autres courts affluents du fleuve côtier.
Le point culminant (201 m) se situe au nord-ouest, entre les lieux-dits la Vespellière et la Tondière. Le point le plus bas (109 m) correspond à la sortie de la Douquette du territoire, au sud-ouest. La commune est bocagère.
Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (comm. dél. de Villedieu-les-Poêles)
La Lande-d'Airou
La Lande-d'Airou
Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (comm. dél. de Villedieu-les-Poêles)
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Coulouvray-Boisbenâtre», sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988[12] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[13],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,4°C et la hauteur de précipitations de 1 378,3 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 23 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[16] à 11,9°C pour 1981-2010[17], puis à 12,4°C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
Fleury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[19],[20],[21].
Elle appartient à l'unité urbaine de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[22] et 5 729 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (67,1%), terres arables (21,5%), zones urbanisées (5,3%), zones agricoles hétérogènes (4,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Floré en 1169, Florie en 1186, Flourie vers 1280, Floury en 1407[29].
Le toponyme serait issu de l'anthroponyme roman Fleurus[30].
Le gentilé est Fleurions.
Histoire
Dans le cadre du chantier de construction de l'autoroute A84, les fouilles archéologiques ont mis au jour à la Jouennière (ou Joignière) un site carolingien, et confirmer une occupation ininterrompue du site depuis le 2esiècle. La fouille a permis de définir une frontière architecturale entre le Massif Armoricain et les plaines normandes, à l'est du bassin de Villedieu[31].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[35].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 1 045 habitants[Note 10], en augmentation de 1,06% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Fleury a compté jusqu'à 1 209 habitants en 1831.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 077
967
1 142
1 172
1 209
1 154
1 161
1 180
1 112
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 054
1 037
937
894
891
867
860
837
790
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
774
769
768
687
698
687
707
699
785
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
689
658
611
639
786
760
847
859
1 005
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 035
1 045
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Lieux et monuments
Église Sainte-Barbe ou Notre-Dame (XIIe, XVe – XIXesiècle). Richard de Fleury, vivant au XIIesiècle, donne l'église et ses droits à Guillaume Tholomé, évêque d'Avranches[31]. Un peu partout, les pierres sont assemblées selon une disposition appelée en «feuilles de fougère» ou «arête-de-poisson» (opus spicatum)[40].
Fontaine et oratoire Notre-Dame-de-la-Jaunisse. Une légende a été construite autour de la dévotion d'une épouse envers Notre-Dame en l'église paroissiale de Villedieu, dévotion à laquelle fut attribuée la guérison de son mari, médecin à Villedieu, atteint d'une jaunisse tenace dans les années 1880. Il fut raconté que la guérison était due aux vertus d'une fontaine située sur la commune de Fleury et à une apparition sous la forme d'une statuette de la Vierge à proximité. Notre-Dame de la Jaunisse est aujourd'hui invoquée pour les maladies du foie, et un manuscrit y invite le pèlerin à prier et faire dire une messe[41].
L’église Notre-Dame.
La fontaine Notre-Dame de la Jaunisse.
Le monument aux morts dans le cimetière.
Activité et manifestations
Sports
Fleury Sports fait évoluer une équipe de football en division de district[42].
Personnalités liées à la commune
Michael Vartan (né en 1968), acteur franco-américain, a passé une partie de son enfance à Fleury, de 11 à 16 ans[43].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le 21 mars 2008, le conseil municipal nouvellement élu, réuni pour l'élection du maire, annonça la démission de l'ensemble des quinze conseillers, aucun candidat ne voulant accepter les fonctions de maire. «La commune déjà privée de conseil municipal» (consulté le ).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 452.
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-95480-455-4 (édité erroné), BNF36174448), p.123.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.203.
Bernard Beck (photogr.Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises: 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204p. (ISBN2-7134-0053-8), p.80.
Hippolyte Gancel, Les Saints qui guérissent en Normandie, Rennes, Éditions Ouest-France, , 253p. (ISBN978-2-7373-4726-9), p.47.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии