Léchelle est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Léchelle | |
![]() L'avenue de la Gare vers 1900. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Provinois |
Maire Mandat |
Martine Legrand 2020-2026 |
Code postal | 77171 |
Code commune | 77246 |
Démographie | |
Gentilé | Léchellois |
Population municipale |
587 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 34′ 38″ nord, 3° 23′ 28″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 172 m |
Superficie | 22,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Provins |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est située à environ 7,5 kilomètres au nord-ouest de Provins[Carte 1].
![]() |
Voulton | ![]() | ||
Saint-Brice | N | Beauchery-Saint-Martin | ||
O Léchelle E | ||||
S | ||||
Sourdun | Chalautre-la-Grande |
Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :
Par ailleurs, son territoire est également traversé par le canal des Ormes[Note 1], aqueduc, conduite forcée de 24,31 km[6] qui conflue avec la Voulzie et par l’aqueduc de la Voulzie.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,9 km[7].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[9],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[10].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,6 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[13]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 52 km à vol d'oiseau[14], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] à 11,6 °C pour 1991-2020[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Léchelle comprend une ZNIEFF de type 2[Note 3],[17],[Carte 2], la « Forêt de Sourdun » (1 744 ha), couvrant 7 communes du département[18].
Léchelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
La commune compte 87 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,3% ), forêts (9,5% ), zones urbanisées (1,7% ), prairies (0,5 %)[25].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[28].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[29]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 252 dont 99,6 % de maisons.
Parmi ces logements, 86,1 % étaient des résidences principales, 6 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 85,7 % contre 11,1 % de locataires et 3,2 % logés gratuitement[30].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ecclesia de Scala Domo en 1164[31] ; Leschieres en 1222[32],[33] ; Apud Leschieras vers 1210[34] ; Lescheriae en 1250[35] ; La maison fort de Leschieres en 1262[36] ; Lescelles en 1410[37] ; Leschelles lez Prouvins en 1494[38] ; Leschelles en 1499[39] ; Lechelle lez Provins en 1512[40].
De latin Liscarias : « le lieu où les plantes croisent rapidement »[41], « lieu plein de roseaux »[42].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1995 | 2008 | Jacques Michel | ||
mars 2008 | 2020 | Edmond Kaluzny | ||
2020 | En cours | Martine Legrand | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [43],[44].
En 2020, la commune de Léchelle ne dispose pas d'assainissement collectif[45],[46].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[47]. La communauté de communes du Provinois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[45],[48].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [45],[49],[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].
En 2019, la commune comptait 587 habitants[Note 7], en augmentation de 2,8 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
354 | 388 | 392 | 417 | 452 | 449 | 450 | 451 | 525 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
530 | 532 | 513 | 453 | 488 | 456 | 444 | 472 | 495 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
621 | 492 | 467 | 366 | 458 | 478 | 460 | 452 | 457 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
410 | 355 | 350 | 413 | 490 | 525 | 530 | 530 | 558 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
588 | 587 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune était classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également. Le classement des communes en ZRR était valable jusqu’au [55],[56].
Léchelle est dans la petite région agricole dénommée la « Brie champenoise » (ou Provinois), une partie de la Brie autour de Provins[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[57].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[58]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 10 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 123 ha en 1988 à 154 ha en 2010[57]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Léchelle, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[57],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 12 | 10 | 10 |
Travail (UTA) | 23 | 14 | 12 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 477 | 1 324 | 1 536 |
Cultures[59] | |||
Terres labourables (ha) | 1 476 | 1 324 | 1 536 |
Céréales (ha) | 1 048 | 845 | 922 |
dont blé tendre (ha) | 702 | 718 | 710 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 228 | 47 | 41 |
Tournesol (ha) | 47 | s | |
Colza et navette (ha) | 32 | 62 | 254 |
Élevage[57] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 4 | 0 | 0 |
Jean-Pierre Freyburger, maitre boulanger-pâtissier, président de l'association patronale des boulangers-pâtissiers neuchatelois, membre-fondateur du musée des moulins du Col-des-Roches. Ne en 1945 et décède en 2006. Il a marque de son empreinte le canton de Neuchatel de par son extraordinaire qualité professionnelle et de par son dévouement dans les diverses associations des montagnes neuchateloises. il fut le créateur des fameuses pendules en chocolat.
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Blason | Parti: au 1er de gueules à l'arbre d'argent sur un mont de sable, au 2e d'or à la roue de moulin de sable; au chef d'azur bastillé de trois pièces et chargé d'une larme d'or accostée de deux fleurs de lis du même. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur gueules). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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