Juvigny-sous-AndaineÉcouter est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Juvigny Val d'Andaine[1].
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Elle est peuplée de 984 habitants[Note 1](les Juvignasiens).
Géographie
Localisation
La commune est en pays d'Andaine, au sud-ouest de l'Orne. Son bourg est à 12 km au sud-est de Domfront, à 14 km au sud-ouest de La Ferté-Macé et à 15 km au nord de Lassay-les-Châteaux[2].
Géologie et relief
Le point culminant (284 m) se situe au nord-ouest, près du lieu-dit le Grand Plat de Bois. Le point le plus bas (123 m) correspond à la sortie du ruisseau des Louvrières du territoire, au sud-est. La commune est majoritairement bocagère; le nord est couvert par la forêt d'Andaine.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité faible[3].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[4].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Commune traverse par la D976 et desservie par la D235[5].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Juvegneium au XIIesiècle[10].
Le toponyme Juvigny est issu d'un anthroponyme, latinJuvenius pour Albert Dauzat[10], ou roman Jovinius pour René Lepelley[11].
Le déterminant se réfère à la forêt d'Andaine, au nord du territoire mais elle s'appelait encore Juvigny-les-Pots avant la Révolution.
Histoire
En 1840, Juvigny-sous-Andaine participe à la création de la commune de Saint-Michel-des-Andaines en cédant à l'extrême nord-est de son territoire les lieux-dits Beaulieu, Grand Gué et le Clos[12],[13].
Héraldique
Les armes de la commune de Juvigny-sous-Andaine, qui sont celles de la famille Achard de Bonvouloir (Armorial Universel de M. Jouffroy d'Eschavannes 1844), se blasonnent ainsi: d'azur au lion d'argent armé et lampassé de gueules aux deux fasces alésées du même brochant sur le tout[14].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Orne.
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Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[16].
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[17]:
total des produits de fonctionnement: 749 000 €, soit 723 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 651 000 €, soit 628 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 310 000 €, soit 299 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 535 000 €, soit 516 € par habitant;
endettement: 777 000 €, soit 749 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 10,85%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 7,88%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 17,96%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 32,41% ;
cotisation foncière des entreprises: 11,89%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016: médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation: 18 557 €[18].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2018, la commune comptait 984 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Juvigny-sous-Andaine[19]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Juvigny-sous-Andaine a compté jusqu'à 1 970 habitants en 1831.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 887
1 945
1 455
1 921
1 970
1 938
1 612
1 662
1 608
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 620
1 595
1 592
1 517
1 507
1 354
1 336
1 266
1 333
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 310
1 361
1 200
964
942
917
908
890
976
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2011
2016
1 009
983
1 019
998
1 105
1 055
1 058
1 018
991
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
984
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[20].)
Les vestiges du château de Bonvouloir (XVe, XVIIIe siècle). Il a été construit pour Guyon Essirard, conseiller et maitre d'hôtel de René, duc d'Alençon[31]. Depuis le XVIe siècle, le domaine appartient à la famille Achard de Bonvouloir, dont plusieurs membres ont été gouverneurs de la ville de Domfront. Au XVIIe siècle, le château est transformé en corps de ferme. Le pigeonnier s'installe dans une ancienne tour du château au cours du XVIIIe siècle. La Révolution l'a en grande partie détruit. De cette ancienne forteresse, il reste aujourd'hui la tour de Bonvouloir (1485), haute de 25,5 m; un pigeonnier, une chapelle (1628) avec four à pain, un puits et quelques bâtiments agricoles. Les vestiges sont inscrits au titre des Monuments historiques le , puis classés le [32].
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN2-95480-455-4 (édité erroné), BNF36174448), p.155
Florentin Loriot, La Tour de Bonvouloir, Argentan, , 32p.
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région]
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