Juré est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Juré | |
![]() Centre du village en 2021. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Urfé |
Maire Mandat |
Patrice Espinasse 2020-2026 |
Code postal | 42430 |
Code commune | 42116 |
Démographie | |
Gentilé | Jurésiens, jurésiennes [1] |
Population municipale |
247 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 53′ 05″ nord, 3° 53′ 32″ est |
Altitude | Min. 490 m Max. 836 m |
Superficie | 12,07 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Renaison |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://jure.fr/ |
modifier ![]() |
La superficie de la commune est 1 207 ha avec une altitude moyenne de 660 m. Juré se trouve à 63 km au nord-ouest de Saint-Étienne et à 75 km à l'ouest de Lyon. Le bourg se trouve en bordure de l'Aix, où je jette le ruisseau de la Tuilière.
Saint-Just-en-Chevalet | Crémeaux | |
![]() |
Luré | |
Saint-Marcel-d'Urfé | Saint-Martin-la-Sauveté | Grézolles |
Juré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,5 %), forêts (23,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1971 | mars 1989 | Jean Travard | ||
mars 1989 | mars 2014 | Jean Hugues Demure | ||
mars 2014 | en cours | Patrice Espinasse |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2019, la commune comptait 247 habitants[Note 2], en augmentation de 7,39 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
540 | 605 | 587 | 598 | 665 | 696 | 627 | 704 | 659 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
666 | 646 | 685 | 690 | 656 | 622 | 632 | 631 | 602 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
600 | 598 | 646 | 590 | 550 | 524 | 501 | 465 | 409 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
388 | 361 | 272 | 274 | 208 | 209 | 243 | 240 | 241 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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247 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est traversée par le viaduc de la Thuilière à Juré, dit également simplement « viaduc de Juré ». D'une hauteur de 36 m, ses arches de granite rose franchissent 150 m. Construit au début du XXe siècle, il a servi au passage d'un tacot de Roanne à Vichy entre 1912 et 1939[12] exploité par la société des Chemins de fer du Centre. Il est pratiquement la copie du viaduc de Saint-Polgues, franchissant en courbe le vallon réunissant les eaux de la Thuilière et de la Baronne[13].
À l'extrémité côté Roanne du viaduc se trouvent les sources du Gouttay ; à l'époque du tacot s'y est implanté un petit établissement thermal, aujourd'hui disparu, ainsi que les cuves pour le ravitaillement de la locomotive[13].
Le centre principal de la commune s'appelle le bourg, mais de nombreux hameaux la composent également :
À partir du XIIIe siècle, un filon de plomb argentifère est exploité à Juré. Il constitue le prolongement d'un riche filon exploité à Grézolles.
Tout commence par des exploitations faites par « les anciens » au Moyen Âge - pour les comtes de Forez - sur lesquelles on manque de renseignement, de l'aveu des spécialistes. La famille des Blumenstein obtient par arrêt du Conseil d'État du une concession « à Saint-Martin-la-Sauveté et deux lieues à la ronde »[14]. Elle reprend l'investigation en 1734, puis 1740-1742, puis plus profondément en 1770. Après un temps d'incertitude du fait de la dureté des schistes environnant le filon, il est finalement exploité entre 1790 et 1800 par Blumenstein fils, les galeries menant jusque 30 mètres sous le niveau de l'Aix voisine. La concession est renouvelée aux Blumenstein en 1805 [15] du 26 vendémiaire an XIV. Le texte mentionne l'acte de concession initial, par arrêt du Conseil d'État du . Lors d'une tentative de réouverture de la mine entre 1820 et 1825, une machine à vapeur utilisée pour épuiser les eaux de galerie permet d'approfondir la fouille de 45 m supplémentaires. La mine employait vingt-cinq personnes en 1807, six en 1834[16],[17].
L'exploitation cesse en 1825, après que 1 000 tonnes environ de minerai eurent été extraites[18]. Quelques menues prospections sont faites vers 1837-1838 sur un filon secondaire, à Bouzon[19]. En 1844, après le rachat aux descendants de Blumenstein[20], l'exploitation est reprise au sein de la concession de Saint-Martin-la-Sauveté, mais après d'importants investissements en 1855, tout est définitivement abandonnée en 1863[21]. L'exploitation est caractérisée par les forts coûts de boisage, du fait de la faible tenue des terrains[22].
Toutefois, une dernière tentative d'investigation a eu lieu dans les années 1950 sous l'impulsion de la société Pennaroya[22].
L'ancienne entrée de mine est encore décelable au lieu-dit Durelle, et les rejets de mine constituent une part des abords du lieu-dit la Mine.
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Les armoiries de Juré (conçues en 2014 par Robert Cichon, habitant de la commune[réf. nécessaire]) se blasonnent ainsi :
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