Juillac est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Juillac
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Libourne
Intercommunalité
Communauté de communes Castillon-Pujols
Maire Mandat
Bernard Lamouroux 2020-2026
Code postal
33890
Code commune
33210
Démographie
Gentilé
Juillacais
Population municipale
229 hab. (2019 )
Densité
39 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 48′ 43″ nord, 0° 02′ 27″ est
Altitude
Min. 2 m Max. 108 m
Superficie
5,86 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton des Coteaux de Dordogne
Législatives
Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Juillac
Géolocalisation sur la carte: France
Juillac
Géolocalisation sur la carte: Gironde
Juillac
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Juillac
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Géographie
Petite commune très vallonnée sur la rive gauche de la Dordogne, presque à l'extrême est du département de la Gironde.
Juillac produit aujourd’hui du vin d'appellation d'origine contrôlée entre-deux-mers et bordeaux-supérieur, avec une cave coopérative commune avec Flaujagues et des producteurs indépendants.
Les villes et villages proches de Juillac sont: Sainte-Radegonde à 1,9km, Flaujagues à 1,9km, Gensac à 2,9km, Coubeyrac à 3,2km et Pessac-sur-Dordogne à 3,6km[1]. Les communes limitrophes de Lamothe-Montravel et Saint-Seurin-de-Prats sont situées sur la rive droite (nord) de la Dordogne et nécessitent, pour les rejoindre, le franchissement du pont de Pessac.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Les Lèves-et-Thoumeyragues», sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, mise en service en 1984[10] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7°C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 35 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[14], à 13,1°C pour 1981-2010[15], puis à 13,3°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
La Dordogne entre Saint-Seurin-de-Prats au premier plan et Juillac en rive opposée.
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Juillac[17],[18]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[19].
ZNIEFF
Juillac fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[20],[21], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[22].
Urbanisme
Typologie
Juillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25].
La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (65,4%), forêts (15,1%), prairies (11,1%), eaux continentales[Note 6] (3,5%), zones agricoles hétérogènes (2,8%), terres arables (2,1%)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Juillac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et la Durèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009 et 2021[31],[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[32].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Juillac.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 139 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 139 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[36]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37].
Toponymie
Le nom de la commune laisse penser que le village a été créé à l'époque gallo-romaine; il est formé à partir de «Julius», peut-être en référence à Jules César[38], et le suffixe celtique «-acum».
Les informations suivantes proviennent principalement de: «Visites en Aquitaine», page «Juillac[38]».
Une trace de voie romaine est encore visible sur le flanc ouest du coteau où se trouve le village, en direction de la villa gallo-romaine de Montcaret par le gué de Flaujagues. D'autres vestiges gallo-romains ont été retrouvés sur le site de Juillac, mais l'histoire du village n'est connue qu'à partir du XVesiècle, lorsque la paroisse est érigée en doyenné dépendant de la juridiction de Gensac.
Sa population, aux trois quarts protestante, est impliquée dans les guerres de religion. En 1685, à la révocation de l’édit de Nantes, un temple est rasé sur le plateau de l’Audigay, ainsi que le cimetière attenant. Les fidèles se réunissent alors clandestinement au Désert de La Tourbeille et de La Petite Roque, peut-être dans un ancien amphithéâtre druidique où deux cents protestants auraient été massacrés en 1620. L'église est également en partie détruite au XVIe puis au XVIIIesiècle.
Au XVIIIesiècle, Juillac est qualifiée de «petite paroisse riche». Cette prospérité s’explique probablement par le commerce fluvial, favorisée par l'accès de la commune à la rive de la Dordogne. Juillac est une commune très active où se trouvent notamment, au début du XXesiècle, un four à chaux, un moulin à vent, trois moulins à eau, une tuilerie ainsi que deux scieries.
Le bureau de poste et de tabac du village, son dernier commerce, a fermé au début des années 1970.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 229 habitants[Note 8], en diminution de 10,89% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
547
188
483
445
356
451
417
420
414
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
426
407
413
413
380
339
322
334
352
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
392
393
378
340
322
362
319
323
305
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
276
262
201
218
200
205
249
262
257
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
231
229
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean
L'église paroissiale Saint-Jean, construite en style roman au XIVesiècle, est dévastée durant les guerres de religion et reste sans nef. Elle est rebâtie en 1733, et détruite à nouveau en 1759. L'église est remise en état au XXesiècle puis restaurée en 2008[44].
La porte aujourd'hui murée de sa chapelle latérale a servi d'entrée, lorsque la nef était détruite. Un cimetière la jouxte. Un ancien cimetière protestant se trouve au sud de la commune.
Portail de l'église
Vitrail de la sacristie, Marie et Élisabeth enceintes
L'abside et le cimetière
Mémorial Bernard Roudier, premier député républicain de Libourne
Abri Vidon
L'abri préhistorique sous roche «Vidon» se trouve dans la falaise au sud du village. On y a trouvé des restes de rennes, chevaux et bisons, des outils en pierre et en os et une sépulture néolithique[45]. Il est classé monument historique depuis 1940[46].
Mairie et école
Cet ensemble architectural a été construit en une fois en 1904. Il abrite une plaque rendant hommage aux morts de la commune durant les guerres du XXesiècle.
Maisons et demeures
Le Soulat, château privé construit au XVIIesiècle sur le site d'un ancien monastère dont il ne reste qu'une chapelle du XIVesiècle, conserve des traces de fortifications datant des guerres de religion.
La demeure de la Tourbeille, construite au début du XVIIesiècle, est entourée d'une importante enceinte percée d'une large porte.
Une villa dans le village, construite au début du XXesiècle, exprime une recherche architecturale marquée par l'Art nouveau[47].
Chemins touristiques
Sur la commune passe le chemin piétonnier dit de Pierre Loti, qui relie des lieux qui auraient été fréquentés par l'écrivain, dont la belle-famille avait une propriété à Juillac.
Route touristique menant par Pessac-sur-Dordogne à la table d’orientation du belvédère, site unique en Gironde qui surplombe de 67 mètres la vallée de la Dordogne avec un angle de vue à 180°.
Personnalités liées à la commune
Bernard Roudier (1824-1896), né et décédé à Juillac, député sous la IIIe République, a été maire de la commune.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[35].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Distances orthodromiques fournies par Lion1906.com, consulté le 2 juillet 2015.
Juillac sur Géoportail, consulté le 2 juillet 2015.
Juillac sur Géoportail, consulté le 2 juillet 2015.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
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