Joué-du-Plain est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 248 habitants[Note 1].
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Joué-du-Plain | |
![]() Vue orientale du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Communauté de communes Argentan Intercom |
Maire Mandat |
Hubert Christophe 2020-2026 |
Code postal | 61150 |
Code commune | 61210 |
Démographie | |
Gentilé | Juvéplaniens |
Population municipale |
248 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 41′ 24″ nord, 0° 07′ 23″ ouest |
Altitude | Min. 149 m Max. 243 m |
Superficie | 14,56 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Argentan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Magny-le-Désert |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est aux confins de la plaine d'Argentan et du pays d'Houlme. Son bourg est à 3 km au sud d'Écouché, à 10 km au nord-est de Rânes, à 11 km au sud-ouest de Argentan et à 15 km au nord de Carrouges[1].
L'Udon, affluent de l'Orne traverse la commune.
Sevrai | Sevrai, Écouché-les-Vallées (comm. dél. d'Écouché) | Écouché-les-Vallées (comm. dél. de Loucé) |
Sevrai, Saint-Brice-sous-Rânes |
![]() |
Avoine |
Saint-Brice-sous-Rânes, Rânes |
Vieux-Pont | Avoine |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argentan », sur la commune d'Argentan, mise en service en 1994[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 694,7 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 33 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[16].
Joué-du-Plain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argentan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,7 %), terres arables (40,2 %), forêts (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Joé de Plano en 1335[24].
Le toponyme serait issu de l'anthroponyme latin[25]/gallo-roman[26] Gaudius.
Du plain (ancien français, « de la plaine »[26]) le distingue de Joué-du-Bois dès le Moyen Âge.
Le gentilé est Juvéplanien.
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Au XVIe siècle, les patronymes connus des seigneurs de la Motte furent successivement, par suite de mariages : Le Lièvre (d'où le toponyme la Motte au Lièvre donné au château à cette époque), de Villers (1558), Bouquetot et Montgommery.
Dans la première moitié du XVIIe siècle, le fief de la Motte appartenait encore à la famille de Montgommery, seigneurs convertis très tôt au protestantisme. Ces derniers — profitant des dispositions de l'édit de Nantes, signé en 1598 par Henri IV — laissaient les protestants suivre leur religion. À la même période, sur le fief dénommé Mesnil-Martel, proche de la Motte — mais appartenant à de Frotté, seigneur de Vieux-Pont, Couterne… puis à du Monnier — existait un temple où les réformés de l'endroit, d'Écouché et des environs pouvaient pratiquer la nouvelle religion. Le « ministre du Mesnil en Joué-du-Plein » (pasteur) vers 1678 se nommait Galand.
Au milieu du XVIIe siècle, le domaine de la Motte, situé sur la paroisse de Joué-du-Plain, fut acheté à Jean de Montgommery (fils de Jacques II de Montgommery, baron d'Escouché) par la veuve de Nicolas Ango (seigneur de Beaumont-les-Maizerets, conseiller au parlement de Normandie siégeant à Rouen).
Après la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV en 1685, le temple fut détruit et les biens attachés au temple furent, après diverses péripéties, achetés par Jean-Baptiste Ango (fils de Nicolas Ango), seigneur de la Motte. Il s'engageait à restaurer une chapelle catholique et par la même occasion chercha aussi à agrandir son domaine. Ce même Jean-Baptiste Ango, conseiller en la Grand'Chambre du parlement de Normandie comme son père, sollicita donc de Louis XIV l'érection de sa terre en marquisat. Cela lui fut octroyé en 1693 sous la dénomination de « marquisat de la Motte-Lézeau » (le premier marquis est donc connu ainsi : « Jean-Baptiste Ango de la Motte-Lézeau »). La baronnie d'Écouché fut absorbée par ce nouveau marquisat au XVIIIe siècle ; ainsi le fils du premier marquis fut « marquis de la Motte-Lézeau et baron d'Écouché ».
En prévision des états généraux convoqués au château de Versailles par le roi Louis XVI, un « cahier de doléances, vœux et remontrances de l'ordre du clergé » est rédigé en . Le curé de Joué du Plain, Me Ferault, en est signataire.
L'affaire criminelle Pierre Lemarchand se déroule à Joué-du-Plain en 1823, jugée le à la cour d'assises de l'Orne. Celle d'Émile Buffon se déroule entre le château de la Motte et la ferme de la Mancelière le [27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971 | novembre 2003 | Michel Boulier | SE | Agriculteur |
décembre 2003 | En cours | Hubert Christophe[28] | DVD | Agriculteur, conseiller général |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 248 habitants[Note 9], en diminution de 1,98 % par rapport à 2013 (Orne : −3,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Joué-du-Plain a compté jusqu'à 970 habitants en 1806.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
945 | 901 | 970 | 840 | 846 | 811 | 806 | 754 | 688 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
612 | 617 | 588 | 572 | 571 | 511 | 461 | 447 | 411 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
421 | 408 | 344 | 335 | 323 | 315 | 300 | 284 | 247 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
226 | 200 | 201 | 182 | 203 | 245 | 251 | 251 | 255 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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248 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le château de la Motte est un château d'architecture XVIIIe siècle recelant des vestiges historiques comme une motte castrale, une ancienne glacière, des douves ou un belvédère visible depuis la route. Son existence est attestée dans une lettre de 1217 où le seigneur d'alors demande la vassalité auprès de Philippe II Auguste.
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