Homécourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. C'est l'une des trois villes-centres de l'unité urbaine de Jœuf.
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Homécourt | |
![]() Église de la Nativité-de-la-Vierge. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Briey |
Intercommunalité | Communauté de communes Orne Lorraine Confluences |
Maire Mandat |
Jean Toniolo 2020-2026 |
Code postal | 54310 |
Code commune | 54263 |
Démographie | |
Gentilé | Homécourtois[1] |
Population municipale |
6 267 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 411 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 25″ nord, 5° 59′ 36″ est |
Altitude | Min. 175 m Max. 282 m |
Superficie | 4,44 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Jœuf (ville-centre) |
Aire d'attraction | Val de Briey (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Jarny |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.ville-homecourt.fr/ |
modifier ![]() |
Homécourt se situe dans le Nord-Est de la France et fait partie du département de Meurthe-et-Moselle dans le pays Haut.
La commune est chef-lieu de canton depuis 1973 dans l'arrondissement de Briey et se compose comme suit (du nord au sud) : Moutiers, Homécourt, Auboué, Hatrize, Moineville, Batilly, Jouaville et Saint-Ail.
Son point culminant est approximativement à 282 mètres d’altitude.
C’est la seule commune en France à porter ce nom. Les habitants sont appelés les Homécourtois et les Homécourtoises.
Moutiers | Val de Briey | Jœuf |
![]() |
Montois-la-Montagne Moselle | |
Auboué | Sainte-Marie-aux-Chênes Moselle |
Le climat est de type « lorrain », intermédiaire entre le climat à tendance océanique du Bassin parisien et le climat plutôt continental d'Alsace. Il se caractérise par des températures moyennes annuelles assez basses (environ 9,7 °C) ; les températures peuvent varier entre –23,2 °C () et +39,5 °C (). Les saisons de végétation sont limitées à 7 mois ; la pluviométrie est moyenne, environ 750 mm par an, bien répartie sur l'année.
Homécourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Jœuf, une agglomération inter-départementale regroupant 6 communes[5] et 22 589 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Val de Briey, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,3 %), forêts (25,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), terres arables (0,8 %), prairies (0,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Homécourt est mentionné dans les écrits à partir du XIIe siècle. Sous le nom de Wucourt ou Vuecourt en 1132, de Hameicourt en 1260, Haulmécourt en 1301, Honecourt en 1658 et enfin de Haumecourt en 1831 avant d'arriver à sa forme actuelle de Homécourt depuis 1850. Néanmoins des découvertes archéologiques attestent de l'occupation des sols dès le Ier siècle.
En 1880, dans une carrière en exploitation, au lieu-dit Grande Fin, des sépultures mérovingiennes sont mises au jour. Au XIIe siècle, une forteresse dite "Castrum Rista" (fortification du château de la famille de Riste de Lunéville) est signalée à l'emplacement d'un éperon barré. Le château est rasé en 1215 par Henri II. Sur la rive gauche de l'Orne, un moulin dit « moulin de la Roche » est signalé ainsi que des vestiges de fours à pain et un puits. Sur la rive droite de l'Orne, un second moulin datant du XIIe siècle est signalé.
Village du Duché de Bar, Homėcourt est rattaché au Royaume de France en 1766 puis fait partie du département de la Moselle en 1790 mais reste français en 1871.
Entre 1871 et 1914, Homécourt fait office de village-frontière avec l'Allemagne. En 1895, le village agricole de 500 habitants devient un bourg sidérurgique. Sa population augmente considérablement atteignant plus de 7 000 habitants en 1914.
Le , un bataillon allemand pénètre en France et détruit la station d'Homécourt[12].
Entre 1940 et 1944, de nombreux réseaux de résistance voient le jour pour aider les prisonniers évadés des stalag et offlag. Le curé d'Homécourt et son acolyte de Jœuf sont au nombre des membres actifs. La frontière se situant à quelques pas de la cure, les prisonniers sont guidés chez Paul Mary et se voient gratifiés de faux papiers d'identité. Envoyé en déportation, le chanoine Delwal de Jœuf n'en revint pas.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1892 | 1912 | Emile Daum | ||
1919 | 1924 | Joseph Felten | ||
septembre 1924 | septembre 1934 | Georges Firling | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1959 | mars 1971 | Gaston Perrin | SFIO | Agent de sécurité |
mars 1971 | juin 1986 | Christian Grosgeorge | PCF | suppléant du député Gilbert Schwartz (1973-1978) |
juin 1986 | juillet 2020 | Jean-Pierre Minella[13] | PCF | Retraité salarié du secteur privé, conseiller général du canton d'Homécourt (1985-2015) |
juillet 2020 | En cours | Jean Toniolo[13],[14] | DVG | Cadre administratif et commercial d'entreprise |
La ville d'Homécourt est jumelée avec[15] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 6 267 habitants[Note 3], en augmentation de 1,69 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 218 | 233 | 302 | 317 | 270 | 283 | 284 | 319 |
1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
505 | 521 | 525 | 573 | 3 145 | 5 137 | 7 006 | 4 822 | 7 773 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 358 | 7 204 | 6 702 | 8 048 | 10 245 | 10 616 | 10 156 | 8 220 | 7 088 |
1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 817 | 6 551 | 6 512 | 6 259 | 6 176 | 6 267 | - | - | - |
Le village d'environ 300 habitants à la fin du XIXe siècle va devenir progressivement une ville qui va atteindre 7 006 habitants en 1911, notamment à la suite de l'exploitation de l'usine sidérurgique d'Homécourt et à la construction des cités ouvrières sous la direction des mine et usine. Après la Seconde Guerre mondiale, l'extension des lotissements de la Petite Fin et de la Grande Fin portera ce chiffre à 10 616 au recensement de 1968. Avec la fermeture de la mine en 1981 et la fermeture de l'usine en 1983, la population va chuter graduellement jusqu'à 6 291 habitants en 2011.
En 1885, la société Vezin-Aulnoye entreprend un premier fonçage sans succès. En 1895, l'exploitation du puits du fond de la Noue débute. En 1950, la mine d'Homécourt est considérée comme la plus automatisée. Son déclin, consécutif à la conjoncture économique, débute en 1960 jusqu'à sa fermeture définitive en 1981.
L'origine de l'usine d'Homécourt remonte à la fin du XIXe siècle. En 1889, la société Vezin-Aulnoye commence la construction d'une usine sidérurgique sur le plateau du Haut des Tappes. L'exploitation débute en 1901. L'usine est composée de deux hauts-fourneaux. Un troisième haut-fourneau destiné à produire 200 tonnes de fonte par jour est allumé en 1904, puis un quatrième en .
Afin de loger sa main d'œuvre notamment composée d'émigrés[Note 4], la direction des mines et usines fait construire des cités ouvrières : la Petite Fin, la Grande Fin, la Gare ainsi que l'hôtel des Ouvriers situé près de la Gare.
En , l'usine est cédée à la compagnie des forges et aciéries de la marine. En 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, cette usine est en pleine prospérité. L'usine est détruite durant la guerre.
Après la période de reconstruction, les hauts-fourneaux sont remis à feu entre et novembre 1926 puis subissent une nouvelle éclipse pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 1964, les cinq hauts-fourneaux, situés sur une ligne Nord-Sud perpendiculaire à la vallée de l'Orne, sont chargés par skips et produisent 2 400 tonnes de fonte par jour.
Avec la crise européenne de la sidérurgie, au milieu des années 1970, l'activité fonte s'arrête sur le site, laissant un site et un environnement pollués par différents métaux lourds et les crassiers de l'usine. Depuis la réhabilitation se poursuit sur les sites et sols pollués, par des techniques expérimentales de phytoremédiation associant plantes et champignons[20].
L'usine d'Homécourt a changé plusieurs fois de nom au cours de son exploitation : La Marine en 1903, SIDELOR en 1951, Wendel-SIDELOR en 1968, et pour finir SACILOR en 1973. Elle est arrêtée définitivement en .
En 1908, la famille vosgienne Charles Pierre ouvre une boucherie rue Carnot, qui est déplacée en 1911 dans la rue Clemenceau. En 1927, dans un grand local construit sur le pâquis, la famille Pierre commence une activité de conserverie qui deviendra en 1930, la Société Lorraine de Produits Alimentaires[21]. Cette usine compte jusqu'à 600 salariés au début de la Seconde Guerre mondiale.
La SOLPA est rachetée en 1959 par Herta, qui connaît une expansion jusqu'en 1971, avant de déposer le bilan de la SOLPA en 1979. Les locaux de l'établissement sont occupés de 1980 à 1983. À l'issue de cette occupation, la coopérative ouvrière de production (COP) SOSALOR est constituée. Elle disparaît à son tour au bout d'une quinzaine de mois.
Le film La Provinciale, avec Nathalie Baye, a en partie été tourné à Homécourt et dans la commune voisine de Joeuf[23],[24].
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Blason | Blasonnement : parti : au premier mi-parti d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or aux deux bars adossés du même brochant sur le tout, au second d'argent au convertisseur de sable flamboyant de gueules soutenu de sa cuve aussi de sable. |
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Détails | Adopté le 26 avril 1951 |