Helfaut est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Pas-de-Calais.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Helfaut | |
Mairie et écoles | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Saint-Omer |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer |
Maire Mandat |
Francis Marquant 2020-2026 |
Code postal | 62570 |
Code commune | 62423 |
Démographie | |
Gentilé | Helfallois |
Population municipale |
1 720 hab. (2019 ![]() |
Densité | 193 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 41′ 54″ nord, 2° 14′ 38″ est |
Altitude | Min. 23 m Max. 95 m |
Superficie | 8,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Omer (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Longuenesse |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | commune-helfaut.fr |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 169 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
L'ancien village et le centre-ville actuel sont situés sur une formation géologique particulière dite Plateau d'Helfaut, qui isole le bassin versant de la vallée de l'Aa au nord de vallée de la Lys (au sud). La commune abrite un patrimoine géologique exceptionnel, qui explique un paysage inhabituel pour la région. Les flancs des anciennes carrières périphériques au Plateau d'Helfaut laissent encore apercevoir de nombreuses strates géologiques, notamment à Helfaut et Wizernes (ceux des carrières d'Heuringhem et Blendecques se sont effondrés sous l'effet des poches de solifluxion.
Wizernes | Blendecques | |
Hallines | ![]() |
Heuringhem |
Pihem | Bellinghem | Ecques |
La commune bénéficie d'un patrimoine environnemental et géologique exceptionnel (elle a donné son nom au Dilluvium d'Helfaut, formation particulière d'argile à silex qu'on ne trouve que très rarement en France et en Europe). la commune abritait et abrite encore de nombreuses espèces rares et protégées, ainsi qu'un paysage de Lande acide à bruyère, très rare dans le Nord de la France, qui a justifié la création de la réserve naturelle des landes d'Helfaut.
Pour ces raisons elle est concernée par plusieurs périmètres d'inventaires ou de protection.
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[1].
Dans ce cadre, la commune fait partie de plusieurs espaces protégés :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II (N° : 024) dite La Moyenne Vallee de l'Aa et ses versants entre Remilly- Wirquin et Wizernes.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[3].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le Réseau Natura 2000 14 (pSIC et n° : FR3100487) pour ses pelouses, bois acides à neutro-calcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa (SPN no 487).
Par ailleurs, il est recensé une zone Sensible au regard de la pollution des eaux par les nitrates (classement du 12/01/2006) (N° : ZS AP) et une zone Vulnérable (pollution eau par nitrate), depuis le 20/12/2002.
Helfaut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[7] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,3 %), zones urbanisées (13,7 %), forêts (12,4 %), prairies (4,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Prominens villa quæ Locus Ecclesiæ vocatur (IXe siècle) ; Helefelt (1139) ; Helefaut (1197) ; Hellefaut (1231) ; Helephaut (1254) ; Hélifaut (vers 1304) ; Ecvelt (1336) ; Helechvelt, nunc… Hellefaut (XIVe siècle) ; Hellecwelt (vers 1512) ; Hellefaut-au-Bois (1565) ; Helfaut (1582) ; Helechbelt (1748)[14].
Une première église aurait été bâtie à Helfaut au IIIe siècle par des missionnaires envoyés par Rome : saints Victoric d'Amiens, saint Fuscien, envoyés par Rome, avec saint Quentin, Crépin et Crépinien, Piat de Seclin, le premier nom historique d'Helfaut étant Helleveld[16].
Le village était le centre de l'ancien doyenné d'Helfaut, décrit par le chanoine Georges Goolen[17] et qui comprenait selon deux pouillés du XIVe publiés par Auguste Longnon, outre la paroisse d'Helfaut, celles de Thiembronne, Ecques, Bilques, Herbelles, Wavrans, Nielles-les-Bléquin, Wismes, Rumilly, Dohem, Lumbres Pihem Bléquin Merck Wandonne Radinghem Coyecques Quiestède[18].
En 1253, Isabelle, épouse de Philippe de Hellefaut donne à l'abbaye de Watten des redevances annuelles sur une terre dite Helle, située à Buscheure (Buysscheure)[19]. En 1255, un Philippe de Hellefaut est dit, par maître Jean de Laon, official du diocèse de Thérouanne, clerc, donc homme d'église, (le même que le précédent? un fils? un parent?), et devant à la même abbaye une redevance annuelle d'avoine et de froment[20].
La famille d'Averhoult possède la seigneurie d'Helfaut cumulée avec celle d'Avroult depuis au moins le XIIIe siècle. La famille avait pour armes « D'or à trois fasces de sable, au franc-canton d'hermines; à la bordure engrêlée de gueules », armes qui ont été reprises par la commune d'Avroult. La famille d'Averhoult garde les deux seigneuries jusqu'au XVIIIe siècle[21]. Helfaut passa à la fin du XVIIe siècle aux Rubempré par la mariage de l'héritière des d'Avroult avec Philippe Charles (ou Charles Philippe) de Rubempré, comte de Vertain.
En 1415, Guillaume d'Averhoult, seigneur d'Helfaut, combat et trouve la mort à la bataille d'Azincourt[22].
En 1544, François d'Avroult ou de Helfaut, devient abbé de l'abbaye de Saint-Winoc de Bergues.
Le village de Bilques, autrefois une seigneurie et commune indépendante à la Révolution, fusionna avec Helfaut en 1819.
La commune abrite un monument classé, dit « colonne d'Helfaut ». Cette sorte d'obélisque a été érigé en 1842 en mémoire du duc d'Orléans qui a constitué sur cette commune le bataillon qui est à l'origine des chasseurs alpins. Il a été disloqué par les bombardements proches, et entouré de trous d'extraction de sable, puis restauré, le sol ayant été rehaussé à son ancien niveau dans les années 1990 par apport des déblais du nouveau centre hospitalier construit à proximité.
La commune a été fortement touchée par les bombes lancées lors de la Seconde Guerre mondiale sur la coupole d'Helfaut.
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1935 | 1940 (déchu de son mandat)[23] |
Eloi Delattre | PCF | Cultivateur |
1944 | 1945 | Eloi Delattre | PCF | Cultivateur |
1972[24] | 1995 | Arthur Decloitre | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Éric Rolin | ||
mars 2008 | 2014[25],[26] | Brigitte Leblond | DVD | Infirmière |
2014 | En cours (au 21 mars 2022) |
Francis Marquant | DVG | Directeur général des services de la ville de Blendecques retraité[27],[24] Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29] |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Les habitants de la commune sont appelés les Helfallois[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 1 720 habitants[Note 5], en augmentation de 7,7 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
370 | 347 | 406 | 597 | 621 | 671 | 704 | 739 | 727 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 223 | 775 | 799 | 778 | 812 | 844 | 862 | 892 | 856 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
815 | 896 | 899 | 796 | 775 | 856 | 1 300 | 689 | 1 131 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 000 | 1 139 | 1 248 | 1 426 | 1 671 | 1 693 | 1 744 | 1 750 | 1 596 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 697 | 1 720 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 824 hommes pour 890 femmes, soit un taux de 51,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,2 | 90 ou + | 4,4 |
6,5 | 75-89 ans | 14,4 |
18,5 | 60-74 ans | 18,5 |
23,6 | 45-59 ans | 21,1 |
15,7 | 30-44 ans | 15,6 |
15,6 | 15-29 ans | 11,2 |
18,9 | 0-14 ans | 14,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Selon le recensement agricole 2000[37], la commune abritait encore cette année-là 16 exploitations (agricoles dont 10 professionnelles), contre 30 en 1988. Seize chefs d'exploitation et co-exploitants y travaillaient, avec 31 "actifs familiaux", soit 21 actifs sur exploitations au total (en UTA, équivalent temps plein).
La superficie agricole utilisée était de 703 hectares, dont 623 en terres labourable et 79 ha en superficie toujours en herbe. 156 vaches étaient déclarées.
![]() |
Blason | Parti: au 1er d'azur à la colonne du lieu [Colonne du Duc d'Orléans] d'argent, au 2e de gueules à trois pommes de pin renversées d'or[43]. |
---|---|---|
Détails | Adopté par la municipalité. |