Haudivillers est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Haudivillers | |
![]() La mairie | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | CA du Beauvaisis |
Maire Mandat |
Sylvain Frenoy 2020-2026 |
Code postal | 60510 |
Code commune | 60302 |
Démographie | |
Gentilé | Haudivillois, Haudivilloises |
Population municipale |
789 hab. (2019 ![]() |
Densité | 81 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 14″ nord, 2° 14′ 39″ est |
Altitude | Min. 113 m Max. 149 m |
Superficie | 9,79 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mouy |
Législatives | 1re circonscription de l'Oise |
Localisation | |
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Le territoire d'Haudivillers s’étend sur 9,79 km2 (979 hectares) à une altitude moyenne de 131 mètres. La commune est implantée sur un plateau délimité par les petites vallées de trois cours d'eau: le Thérain au sud-ouest, la Liovette au nord-ouest et la Brêche à l'est. Cette étendue plane fait partie du plateau du Pays de Chaussée, composant central du vaste plateau picard. Son paysage est dominé par de grandes cultures à champs ouverts ponctué de boisés.
Le territoire communal est bordé de vallons secs, appelés « Fonds ». Ces anciens affluents de la Brêche forment, au nord, le Fond de l'Argilière, au sud le Fond du Fay et le Fond de Génétel, et à l'ouest de Fond de Lafraye[1].
La commune s'organise autour de deux routes départementales: la D 9 et la D 125, qui la traversent respectivement d'est en ouest et du nord au sud. À ces routes, qui prennent le nom des rues principales du village (rue de l’Église, rue de la Poste, rue de la Grande Vallée), se connectent huit rues perpendiculaires, elles-mêmes reliées par d'autres rues et ruelles.
Une ligne à haute tension (400 kV) traverse la partie ouest du territoire suivant un axe nord-sud[1].
Reuil-sur-Brêche | Montreuil-sur-Brêche | |
Lafraye | ![]() |
Essuiles |
Velennes | Fouquerolles |
Sur le plan géologique, Haudivillers se trouve sur le prolongement nord du Bassin sédimentaire de Paris. Son sous-sol est constitué essentiellement de craies du Crétacé supérieur. Deux carrières de craie blanche abandonnées, les Carrières et le Rindet, forment une cavité souterraine au nord de la commune[2]. Cette craie est recouverte d'un limon argileux épais d'environ quatre mètres. Plus précisément, le village est bâti sur une klippe de sable jaunâtre[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].
Haudivillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,6 %), zones urbanisées (5 %), forêts (4,8 %), prairies (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Un des noms d'origine de la commune est Hildinivillare. Il désignerait l'emplacement d'une villa romaine ou d'un groupement d'habitations (vicus). Ce nom évolua au fil des siècles, devenant Haudivillare, Houdiviller, Audiviller, Haudivillé, Haudiviller et enfin Haudivillers[réf. nécessaire].
Pour un article plus général, voir Histoire de la Picardie.
Le plateau Picard est prospère au néolithique car sa terre limoneuse est propice à l'agriculture et de nombreux sites sont riches en silex, matériau de prédilection des outils de l’époque. Vers 700 av. J.-C. les Celtes s'établissent dans la région.
Les premiers écrits relatifs à cette partie du plateau Picard sont dus au Romain Hirtius citant les batailles contre les Gaulois bellovaques lors de la conquête de la Gaule belgique. Jules César fait consigner dans La Guerre des Gaules que « les Bellovaques l'emportent en gloire militaire sur tous les peuples gaulois et belges ».
Du Ier au Ve siècle, le territoire de la commune d'Haudivillers dépendait de la cité administrative gallo-romaine de Caesaromagus (aujourd'hui Beauvais). La route départementale D 938, passant à 100 mètres du territoire communal, était une voie romaine importante qui pourrait elle-même être basée sur des voies gauloises antérieures.
La Picardie est le siège, en 486, de la bataille de Soisson ou la victoire de Clovis met fin à la période romaine et marque le début de l'établissement du royaume des Francs dont Charlemagne deviendra roi à Noyon en 768.
Le monde féodal structure la campagne autour de paroisses; celle d'Haudivillers sera rattachée à l'évêché de Beauvais. Au Xe siècle, le comte de Beauvais, Maldegaudus, fait don de la seigneurie d'Haudivillers au chapitre religieux de son comté. La commune devient l'une des quatre grandes mairies du chapitre et accueille une maladrerie et des prisons.
Entre le IXe et le XIe siècle, les invasions normandes amène la construction de souterrains sous la commune dans le but de soustraire au pillage les quelques richesse possédés. De la fin de cette période d'insécurité jusqu'au XIIIe siècle, les édifices religieux fleurissent en Picardie et la paroisse d'Haudivillers construit l'église actuelle.
Au blé et à l'élevage, ressources traditionnelles de la région, viennent s'ajouter le textile avec la culture du chanvre. Dès le XIIIe siècle, la région de Bulles, grâce à ses conditions climatiques, deviens renommée pour sa toile de lin. Au XVIIe siècle, le roi de France Louis XIII interdit l'exportation du lin en tant que matière première ; Bulles obtient ainsi le monopole de la transformation de ce produit ce qui entraîne un surcroît d'activité dans les villages avoisinants. Les ouvriers mulquiniers s'installent dans les caves voûtées d'Haudivillers[22],[23].
En 1635, le roi de France déclare la guerre à l'Espagne. Le , les Espagnols envahissent la Picardie avec un corps d'armée dont bon nombre de soldats sont issus des Flandres, région meurtrie par l’arrêt des exportations de lin. Ces derniers saisissent l'occasion pour éliminer leur concurrent et, le 12 août, se dirigent vers Bulles. Un barrage sur la Brèche provoque l'inondation et la destruction des linières et la troupe s'acharne sur les maisons et ateliers des mulquiniers. Ceux-ci n'habitant pas qu'à Bulles, les destructions s'étendent à Haudivillers[24],[25].
Haudivillers est, sous la Révolution, un gros village agricole de 725 habitants. Dans cette localité rurale existe alors un club jacobin, la société populaire d'Haudivillers[26]. En 1790, Haudivillers devient l'une des 20 communes du canton de Nivillers, dans le nouveau département de l'Oise. Durant les décennies qui suivent la Révolution, la commune s’enrichit d'une mairie, d'une école et du logement de l'instituteur. La loi Duruy impose, en 1867, l’ouverture d'une école de filles dans les communes de plus de cinq cents habitants. L’école d'Haudivillers, alors mixte, est séparée en 1875.
Avec la révolution industrielle, les métiers viennent compléter l'agriculture et les maisons de torchis aux toits de chaume laissent place aux maisons de briques aux toits de tuiles. En 1900, on compte trois briqueteries, un brossier et un fabricant de trieurs de grains. L'existence des briqueteries découle de la présence d'argile dans le sol de la commune[27].
Durant la guerre franco-allemande de 1870, la commune est occupée par des soldats prussiens qui logent chez l'habitant. La Première Guerre mondiale, si elle ne bouleverse pas l'économie de la commune, fait payer un lourd tribus à ses habitants. Entre 1914 et 1918, le monument aux morts dénombre 39 tués, dont trois frères morts au combat. En 1918, Haudivillers est la cible de plusieurs bombardements aériens. Durant la Seconde Guerre mondiale la commune est occupée de 1940 à 1944.
Depuis la fin de la seconde Guerre mondiale, Haudivillers s'est transformé, devenant une cité dortoir pour les villes environnantes avec ses maisons individuelles, tout en gardant une teinte rurale avec d'importantes exploitations agricoles[réf. nécessaire].
Haudivillers se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
La commune faisait partie, depuis 1801, du canton de Nivillers[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014, la commune est intégrée au canton de Mouy.
Haudivillers faisait partie de la communauté de communes Rurales du Beauvaisis (CCRB), créée le .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre devraient avoir un minimum de 15 000 habitants[29], le préfet de l'Oise publia, en octobre de la même année, un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale. Ce schéma prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté d’agglomération du Beauvaisis (CAB) et de la CCRB, de manière à créer un nouvel EPCI rassemblant 44 communes pour 93 341 habitants[30]. Malgré les réticences du président de la CCRB[31], le schéma a été entériné[32],[33].
La fusion pris effet le , et la commune est depuis membre de la communauté d’agglomération du Beauvaisis (CAB).
Les électeurs d'Haudivillers votent majoritairement pour des partis de droite, voire d'extrême droite, aux élections nationales.
Aux élections régionales de 2004 et 2010, la liste de gauche récolta la majorité des voix exprimés[34]. En 2015, c'est la liste d’extrême droite qui fut majoritaire dans la commune[35]. Aux élections législatives de 2007, 2012 et 2017, le candidat UMP puis LR, Olivier Dassault, fut préféré par les électeurs d'Haudivillers[36].
Élection | Candidat | Parti | Voix | Candidat | Parti | Voix | Votants |
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Élection présidentielle de 1995[37] | |||||||
1er tour | Jean-Marie Le Pen | FN | 25,22 % | Lionel Jospin | PS | 24,35 % | 84,99 % |
2d tour | Jacques Chirac | RPR | 50,79 % | 49,21 % | 86,80 % | ||
Élection présidentielle de 2002 | |||||||
1er tour | Jean-Marie Le Pen | FN | 30,79 % | Jacques Chirac | RPR | 16,14 % | 76,79 % |
2d tour | 34,30 % | 65,70 % | 83,95 % | ||||
Élection présidentielle de 2007 | |||||||
1er tour | Nicolas Sarkozy | UMP | 30,77 % | Ségolène Royal | PS | 18,39 % | 85,81 % |
2d tour | 62,52 % | 37,48 % | 87,82 % | ||||
Élection présidentielle de 2012 | |||||||
1er tour | Marine Le Pen | FN | 29,68 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 23,75 % | 82,50 % |
2d tour | François Hollande | PS | 41,19 % | 58,81 % | 82,20 % | ||
Élection présidentielle de 2017[38] | |||||||
1er tour | Marine Le Pen | FN | 38,65 % | Francois Fillon | LR | 17,64 % | |
2d tour | 59,79 % | Emmanuel Macron | LREM | 40,21 % | 79,55 % | ||
Élection présidentielle de 2022[39] | |||||||
1er tour | Marine Le Pen | RN | 43,89 % | Emmanuel Macron | LREM | 22,22 % | 81,12 % |
2d tour |
Les dernières élections municipales se sont déroulées le dimanche . Sylvain Frenoy y fut élu maire au terme du premier tour.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1822 | 1825 | Antoine Louvet | ||
1825 | 1832 | François Heron | ||
1832 | 1837 | Denis Gentil | ||
1837 | 1849 | Jean-Baptiste Letuve | ||
1849 | 1857 | Nicolas Desmarest | ||
1857 | 1866 | Nicolas Lefèvre | ||
1866 | 1896 | Louis Letuvé | ||
1896 | 1904 | Eugène Hardivillers | ||
1904 | 1916 | Alexandre Baril | ||
1919 | 1935 | Joseph Lemaire | ||
1935 | 1937 | Jules Depoilly | ||
1937 | 1950 | Cyprien Cocu | ||
1950 | 1959 | René Tesniere | ||
1959 | 1971 | André Depoilly | ||
1971 | 1995 | André Gautraud | Agriculteur | |
mars 1995[40] | 2014[41] | Lucien Bouchez | ||
29 mars 2014[41] | En cours (au 3 juin 2020) |
Sylvain Frenoy | Cadre administratif à la Poste Réélu pour le mandat 2020-2026[42] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2019, la commune comptait 789 habitants[Note 7], en diminution de 2,83 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
695 | 690 | 722 | 701 | 672 | 673 | 637 | 638 | 660 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
610 | 602 | 571 | 537 | 520 | 512 | 557 | 566 | 568 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
547 | 570 | 590 | 524 | 508 | 469 | 461 | 436 | 459 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
457 | 454 | 464 | 609 | 743 | 832 | 800 | 773 | 796 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
817 | 789 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 407 hommes pour 394 femmes, soit un taux de 50,81 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 0,5 |
4,5 | 75-89 ans | 4,6 |
19,0 | 60-74 ans | 21,6 |
26,2 | 45-59 ans | 23,5 |
18,2 | 30-44 ans | 18,6 |
14,2 | 15-29 ans | 15,7 |
17,5 | 0-14 ans | 15,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Nom du bâtiment | Année | Commentaires |
---|---|---|
Mairie | ||
École maternelle et bibliothèque | ||
École primaire | ||
Poste | Fermée, convertie en caserne. | |
Salle des fêtes Monique de l’Odéon | ||
Caserne des pompiers | 2015 | Centre de première intervention. |
Château d'eau | 1936 |
En plus des bâtiments, la commune entretient une place publique, un cimetière et un terrain de football.
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