Haucourt est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie et dans l'arrondissement de Dieppe.
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1: carte dynamique; 2. carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Haucourt est entourée à l'ouest, par la commune de Gaillefontaine, au nord, par celle de Criquiers, au sud par celle de Grumesnil et à l'est par celle de Formerie. Elle est donc située en limite du département de l'Oise et de la région des Hauts-de-France.
Haucourt appartenait au canton de Forges les Eaux, rattaché depuis 2014 à celui de Gournay en Bray et appartenait à la communauté de communes du canton de Forges les Eaux, rattachée le 1er janvier 2017 à la communauté de communes des Quatre Rivières.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 9,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Forges», sur la commune de Forges-les-Eaux, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5°C et la hauteur de précipitations de 827,2 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, dans le département de l'Oise, mise en service en 1944 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[11] à 10,6°C pour 1981-2010[12], puis à 11,1°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Haucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (59%), prairies (37,6%), zones urbanisées (2,5%), forêts (0,6%), zones agricoles hétérogènes (0,4%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Hoencurt en 1142, Hugonis curie en 1188[21].
« La ferme sur une hauteur».
Histoire
La commune d'Haucourt a absorbé en 1824 celle de Villedieu-la-Montagne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 193 habitants[Note 7], en diminution de 21,54% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
332
366
371
363
446
424
428
404
390
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
373
390
380
375
370
359
381
362
338
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
330
318
349
328
314
319
288
320
303
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
258
278
224
202
209
204
232
236
248
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
207
193
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église d'Haucourt, construite en grande partie, au XIIesiècle[27].
Le château de Haucourt (disparu) autrefois situé face au portail de l'église, en centre bourg. La seigneurie d'Haucourt appartenait au Moyen Âge à la famille d'Haucourt. En 1472, le château d'Haucourt est détruit par Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, comme la localité voisine de Gaillefontaine. Il est ensuite reconstruit. En 1503, Françoise de Bailleul, fille de Jacques de Bailleul, seigneur de Saint Léger, et de Jeanne d'Haucourt, épouse Adrien de Mailly. En 1519, Françoise de Bailleul hérite de son grand-père, Lancelot d'Haucourt, gouverneur d'Abbeville [28]. Ce mariage fait entrer Haucourt dans une branche de la Maison de Mailly [29], qui conserve Haucourt jusqu'à la Révolution. Vers 1790, le maréchal de Mailly vend Haucourt aux dames Puissant, qui revendent le domaine en 1830 à Anne Louise Marie de Trie Pillavoine, veuve en premières noces de René François de Gaudechart et en secondes de Claude Marie, comte de Ruffo [30]. Il échut après elle, à son fils, René Ferdinand, marquis de Gaudechart (1787-1856), mort sans postérité, qui laisse Haucourt à son neveu, le comte de Valon [30]. Utilisé alors comme habitation par le fermier, le château d'Haucourt est laissé à l'abandon à partir de la fin du XIXesiècle, avant d'être démoli vers 1930. Son aspect est connu par des cartes postales anciennes. Il se composait d'un massif corps de logis édifié en brique et pierre aux XVe, XVIeetXVIIesiècles, surmonté d'une haute toiture. La façade vers l'église comportait une tour carrée engagée, surmontée d'un clocheton. Subsistent les piliers de l'entrée de la cour de la ferme (propriété privée).
Commanderie de Villedieu-la-Montagne, au hameau de Villedieu la Montagne, ancienne commune rattachée à celle de Haucourt en 1824, restes d'une commanderie de l'Ordre de Malte, fondée au XIIesiècle par Hugues de Haucourt et confirmée par son fils, Guillaume de Haucourt [31]. Cette commanderie resta en fonction jusqu'à la Révolution. Elle comportait les terres et la seigneurie de Frettencourt et de Fourcigny, une maison à Aumale et la seigneurie de Fontaine-le-Dun[32]. Église de style roman, du XIIesiècle, ancienne chapelle de la commanderie. Restauration et animation par l'Association Villedieu-Haucourt. Ferme de la commanderie, attenante, comportant une tour hexagonale, à laquelle était autrefois accolé un corps de logis, ancienne habitation du commandeur. L'église de Villedieu, ses fonts baptismaux et la tour de la commanderie sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis un arrêté du . La ferme de la Commanderie est propriété privée.
Personnalités liées à la commune
Antoine d'Haucourt est qualifié, dans une charte de 1491 par Guy XV de Laval, dans le Maine, de cousin et gouverneur pour le comte de Laval de l'ensemble de ses terres situées en Normandie et en Picardie. Il est le dernier descendant, en ligne mâle, d'une antique et brillante Maison de chevalerie. La Maison d'Haucourt était considérée parmi les plus anciennes du royaume de France.
Après Antoine d'Haucourt, la branche aînée de cette Maison tombera dans celle de Mailly qui héritera du nom et de la terre d'Haucourt.
Augustin Joseph de Mailly, marquis d'Haucourt, maréchal de France, baptisé à Haucourt le .
Voir aussi
Bibliographie
Jürgen Klötgen, Une charte retrouvée de Guy XV de Laval (1491), in: Revue historique et archéologique du Maine, Le Mans, 1997, t. CXLVIII
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN2-7084-0040-1, OCLC6403150), p.91.
«Liste des maires»[PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
Abbé J.-E. Decorde, Essai historique et archéologique sur la canton de Forges les Eaux, Paris & Rouen, Derache & Lebrument, , 327p. (lire en ligne), p.193-197.
[Père Simplicien], Extrait de la généalogie de la Maison de Mailly, suivi de l'histoire de la branche des comtes de Mailly, marquis d'Haucourt, et de celle des marquis du Quesnoy, Paris, Ballard, (lire en ligne), p.75-76.
Abbé J. E. Decorde, Essai historique et archéologique sur la canton de Forges les Eaux, Paris & Rouen, Derache & Lebrument, , 328p. (lire en ligne), p.198-200.
Dieudonné Dergny, Les Cloches du Pays de Bray, tome 2, Paris & Rouen, Derache & Le Brument, (lire en ligne), p.175-177.
Eugène Mannier, Ordre de Malte - Les Commanderies du grand-prieuré de France, Paris, A. Aubry, , 808p., p.409-417.
Eugène Mannier, Ordre de Malte - Les Commanderies du grand-prieuré de France, Paris, A. Aubry, , 808p., p.411-416.
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