HaravilliersÉcouter est une commune française du Val-d'Oise située dans le Vexin français, à environ 50 km au nord-ouest de Paris.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Val-d'Oise.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Haravilliers un village périurbain du Vexin français situé sur le plateau du Vexin , et qui occupe le flanc sud-est de la butte-témoin la plus élevée d'Île-de-France. La commune détient ainsi sur son territoire le point culminant de la région: 216 mètres au sommet du massif des buttes de Rosne.
Elle se trouve à 15 km au nord de Pontoise, 40 km au nord-ouest de Paris et 30 km au sud de Beauvais.
Elle est aisément accessible par les anciennes routes nationales RN 15 et RN 328, ainsi que depuis l'autoroute A16
Haravilliers se trouve dans le périmètre du Parc naturel régional du Vexin français
La commune est drainée par le Ru de Theuville (ou Ravin de Theuville), un affluent du Sausseron, et donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Urbanisme
La commune a la particularité dans cette région constituée majoritairement de villages d'habitat groupé d'être composée de neuf hameaux.
Typologie
Haravilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Haradvilerio en 1099, Haravilet[8].
Le nom d'Haravilliers provient du germanique Herradus et du bas latin villare, ferme[9].
Histoire
Le lieu est occupé dès la préhistoire, comme l'atteste la découverte de nombreux silex taillés et pierres polies sur le territoire de la commune. Deux sites d'habitat et un atelier de potier de l'époque gallo-romaine ont également été découverts.
La dimension de l'église indique l'importance de la paroisse au Moyen Âge; le lieu se nomme Haradvilerio en 1099. La population est répartie dans de nombreux hameaux, et la situation pose problème sous l'Ancien Régime, à cause de l'éloignement des paroissiens, et surtout pour la collecte des deniers royaux. Un arrêt du parlement de Paris datant du décrète donc la séparation de plusieurs hameaux de la paroisse principale (Theuville, le Ruel, le Quoniam, Sausette et Drumal), hameaux qui ne seront de nouveau rassemblés qu'en 1790 à la création de la commune, à l'exception de Theuville qui deviendra une commune indépendante.
Politique et administration
Ancienne plaque Michelin du temps de la Seine-et-Oise.
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[10], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Marines de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Vigny [11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Pontoise
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Seine-Saint-Denis et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le , de la communauté de communes Vexin centre.
En effet, cette dernière a été constituée le par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le [12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 561 habitants[Note 3], en augmentation de 1,63% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
351
398
411
408
407
443
460
438
446
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
439
455
404
381
360
343
338
315
311
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
295
293
287
250
242
202
228
252
204
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
229
214
270
348
414
460
502
502
539
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
552
561
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Colombier.
Monuments historiques
Haravilliers compte deux monuments historiques sur son territoire:
Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue de l'Église (classée monument historique en 1915[21]): cet édifice du XIIesiècle a été fortement remanié aux XIIIe, XVIeet XVIIIesiècles. D'un plan fort irrégulier, il se compose d'un vaisseau central de six travées barlongues, dont les trois premières sont très courtes, et la dernière servant de chœur; d'un étroit collatéraux sud de six travées également, dont les voûtes atteignent la même hauteur que celles de la nef; d'un collatéral semblable au nord, s'arrêtant après la troisième travée; d'un ancien croisillon nord du transept largement saillant, côtoyant deux piles d'un clocher central aujourd'hui disparu; et d'une grande chapelle de deux travées carrées en continuité du croisillon, flanquant les deux dernières travées du vaisseau central. Le clocher-tour de la fin du XVesiècle se dresse devant la quatrième travée du bas-côté sud, ce qui correspond exactement au milieu de la façade méridionale. Du XIIIesiècle, reste au moins le croisillon nord du transept, et du XIIesiècle, subsistent la façade occidentale et le mur des trois premières travées du collatéral sud. Les autres parties de l'édifice ont été soit retouchées, soit remplacées au XVIesiècle, mais la seule partie homogène de cette dernière époque est la chapelle Renaissance au nord du chœur. L'élément le plus remarquable est le lanternon roman couronnant la tourelle d'escalier ronde à l'angle sud-ouest de l'édifice[22],[23].
Article détaillé: Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Haravilliers.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption
Le lanternon
Croisée d'ogives
Les fonts baptismaux
Colombier, rue du Colombier, dans un champ à l'est de l'église (inscrit monument historique par arrêté du [24]): Vestige d'une ancienne ferme seigneuriale, il date du XVIesiècle et est de forme cylindrique. Les murs en moellons sont consolidés par des chaînages verticaux en pierre de taille à distance régulière, et un larmier sépare les deux niveaux. Les ouvertures sont rectangulaires. Le toit en poivrière est couronné par un pigeon en métal. À l'intérieur, le plafond intermédiaire s'appuyant sur un pilier central et les boulins ont disparu[23].
On peut également signaler:
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine, au hameau du Ruel: Elle remonte au XIIIesiècle, mais sa nef a été remaniée au XVIesiècle[23].
Lavoir, au hameau du Quoniam: Il est le seul de la commune à ne pas avoir été détruit à l'installation de l'eau courante dans le village[23].
Le , cinq habitants disent avoir vu un disque géant, lévitant à une dizaine de mètres du sol et émettant de multiples lumières, puis perdent connaissance et sont retrouvés à quelque distance[25]
Léon Zadoc-Kahn (1870-1943), médecin français, médecin-chef de l'hôpital Rothschild et président du Comité central du Keren Hayessod France, habitait au Ruel, à Haravilliers lorsqu'il est capturé par les Nazis parce que juif puis déporté et assassiné, avec son épouse Suzanne, à Auschwitz.
Haravilliers au cinéma et à la télévision
Article détaillé: Liste de films tournés à Haravilliers.
A. Courcelle, «Notes pour servir à l'histoire d'Haravilliers et de Theuville», Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Pontoise, Imprimerie Lucien Pâris, vol.27, , p.121-128 (ISSN1148-8107, lire en ligne)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Deux équipes vont s'affronter à Haravilliers», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Françoise Wiltz, la première adjointe, a elle aussi l'intention de succéder au maire sortant Jean-Pierre Fohrer, qui quitte la commune pour raisons professionnelles».
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français: Haravilliers, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344p. (ISBN2-905684-23-2), p.167-169.
Séverine Charon, Hénin, Maria Pia Hutin-Houillon, Philippe Oyer et Bruno Sternberger, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Haravilliers», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.657-660 (ISBN2-84234-056-6).
«Colombier», notice noPA00080086, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Marie Persidat, «Ovni: «l’affaire d’Haravilliers» toujours aussi mystérieuse 20 ans après: Référence dans le milieu des ufologues, l’histoire d’un ovni vu par cinq personnes au-dessus du hameau du Ruel est aujourd’hui relatée dans un ouvrage. L’auteur de ce dernier est présent ce samedi au Salon du livre de Paris.», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии