Haraucourt-sur-Seille est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
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La commune est située dans le Saulnois au sud du département de la Moselle, à 8 kilomètres au sud-est de Château-Salins et à 4 kilomètres à l'est de Moyenvic. Elle fait partie du parc naturel régional de Lorraine[1].
Écarts et lieux-dits: Voitrebolle (1915–1918: Watterboll).
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Boulle et le ruisseau de Prate[Carte 1].
Réseaux hydrographique et routier d'Haraucourt-sur-Seille.
Urbanisme
Typologie
Haraucourt-sur-Seille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieuze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (46,7%), prairies (19%), forêts (17,3%), zones agricoles hétérogènes (12,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Haracort devant Marsal (1273), Haraucort (1318), Arracourt (1594), Harracourt (1603), Haraucourt-lès-Marsal (1604), Harrancourt (1793), Haraldshofen (1915-1918).
D'un nom de personne germanique Harald + cortem[9] (comprendre CORTE), au sens d'«établissement rural, domaine rural, ferme de Harald».
Remarque: la traduction allemande est correcte, les noms en -court ayant des correspondants en -hof, -hofen, -hoven dans les pays de langues germaniques, dont ils constituent des adaptations romanes.
Histoire
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Ancien domaine de Lorraine.
Héraldique
Blason
Ecartelé aux 1 et 4 de gueules et aux 2 et 3 d'or, un mont à trois coupeaux sommé d'une croix haussée d'argent brochant sur le tout[10].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1965
mars 1995
Claude Paté
mars 1995
mars 2008
Pierre Gilliard
mars 2008
En cours
Annette Jost
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2019, la commune comptait 106 habitants[Note 3], en diminution de 6,19% par rapport à 2013 (Moselle: −0,03%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
234
247
290
313
358
411
468
514
400
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1871
1875
1880
1885
1890
1895
1900
383
383
322
303
298
317
342
318
327
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
306
254
212
183
159
135
128
151
150
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
139
118
129
136
126
123
123
112
103
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
106
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Édifice religieux
Église Sainte-Croix 1780, refaite en 1866.
Cimetière mennonite
Le cimetière mennonite
Cimetière mennonite créé en 1811[15],[16]. Les mennonites sont une des deux branches des anabaptistes avec les amish (très implantés aux États-Unis). Considérés comme hérétiques par les catholiques, ils étaient exclus des cimetières et enterraient leurs morts dans les terres de leurs fermes. Au cours des temps, dans certaines paroisses, un espace leur était réservé dans le cimetière, délimité par un mur. Certaines communautés, comme à Haraucourt, établirent leur propre cimetière, à l'écart du village. En Moselle, au XIXesiècle, plusieurs différents opposent les curés, les maires et le préfet. À Haraucourt, en 1859, le curé tente de s'opposer à l'officialisation du cimetière mennonite, traduite par la construction d'un mur d'enceinte, soutenue par le préfet, le cimetière étant déjà utilisé depuis une quarante d'années (créé en 1811). Les cimetières communaux furent déconfessionnalisés en 1881.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non-romanes, Genève, Librairie Droz,
Francine Wild, Frédéric Schwindt, «L’unique témoin d’une communauté silencieuse», Souvenance anabaptiste, , p.55 (lire en ligne).
Werner Enninger, Michèle Wolff, «Lieux d'inhumation anabaptistes: une approche proxémique», Archives de Sciences Sociales des Religions, , p.115-140 (lire en ligne).
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