Hamelet est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Ne doit pas être confondu avec Hamelet, un hameau de Marquaix, également dans la Somme
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Hamelet | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CC du Val de Somme |
Maire Mandat |
Patrick Petit 2020-2026 |
Code postal | 80800 |
Code commune | 80412 |
Démographie | |
Population municipale |
638 hab. (2019 ![]() |
Densité | 108 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 54′ 22″ nord, 2° 31′ 46″ est |
Altitude | Min. 28 m Max. 107 m |
Superficie | 5,93 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Corbie |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Hamelet est un village picard de la Vallée de la Somme de l'agglomération de Corbie, de forme sensiblement triangulaire limitée au nord par le Canal de la Somme, la Somme et leurs étangs, et au sud par l'ancienne RN 29 (actuelle RD 1029). Il est situé à 17 km à l'est d'Amiens, 29 km à l'ouest de Péronne (Somme) et à 14 km au sud-ouest d'Albert.
De formations ternaire et quaternaire, le sol de la commune est perméable. Sous une couche végétale allant de 0,25 m à 1,25 m, s'étagent les argiles, les craies et les marnes. L'argile est présente sur les 2/3 du territoire. En certains endroits, présence d'un lit de tourbe qui peut atteindre 6 m d'épaisseur[1].
Le relief de la commune est celui d'un plateau, l'altitude oscille de 26 m dans la vallée de la Somme à 120 m au lieu-dit « les Vignes ».
Le paysage est celui d'un openfield (champs ouverts, sans haies ni clôtures) dans toute la partie sud du territoire. Au nord, c'est le domaine des marais arborés.
Le canal de la Somme délimite le territoire communal avec celui de Corbie[1]. Présence d'étangs artificiels nés de l'extraction de la tourbe le long du canal.
Sous la craie, une nappe phréatique alimentait aux XIXe siècle puits et sources. .
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de sud-ouest et de nord-est[1].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones urbanisées (6,5 %), eaux continentales[Note 1] (4,5 %), forêts (0,1 %)[2].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[3].
La commune d'Hamelet présente un habitat groupé constitué de maison individuelle. L'habitat le plus ancien est concentré entre l'église et la mairie. Des lotissements de pavillons individuels, construits depuis les années 1970, sont venus étoffer le tissu urbain.
Sur le territoire de la commune, l'activité dominante reste l'agriculture. Cependant, une grande part de la population active est employée dans d'autres communes principalement, Corbie, Villers-Bretonneux ou Amiens.
![]() |
Corbie | Corbie, Vaire-sous-Corbie | Vaire-sous-Corbie | ![]() |
Fouilloy | N | Fouilloy, Villers-Bretonneux | ||
O Hamelet E | ||||
S | ||||
Villers-Bretonneux | Villers-Bretonneux, Vaire-sous-Corbie | Vaire-sous-Corbie |
Hamelet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'origine du nom Hamelet est à rapprocher de Hamel diminutif de l'ancien français ham, issu des dialectes septentrionaux de la langue d'oïl qui désignait un hameau ou un village. Le terme procède ici du vieux bas francique haim qui signifiait littéralement « domaine où l'on vit », d'où « maison » ou « village ». Le suffixe -el, d'origine romane, a formé en français des diminutifs, comme hamel, devenu hameau[9].
Aucune trace de présence humaine à Hamelet n'a été révélée par l'archéologie, à la Préhistoire et dans l'Antiquité.
Au Moyen Âge, les droits féodaux étaient détenus par abbaye Saint-Pierre de Corbie. Le lieu-dit « le Donjon » témoignerait de la présence d'une tour fortifiée à Hamelet pendant la féodalité.
Au XVe siècle, une église existait à Hamelet.
Pendant la Guerre de Trente Ans, en 1636, lors du siège de Corbie, le roi Louis XIII serait passé par Hamelet, le chemin du roi témoignerait de sa venue[1].
A l'époque moderne, la famille de Bommy possédait un fief au Hamelet qui passa ensuite à la famille Hannicque jusque 1750[10].
Pendant la Deuxième République, voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 132 électeurs (citoyens masculins majeurs de plus de 21 ans), en 1850[11](saisie non exhaustive)[Note 4] :
Anquet | Cattel | Cerisy | Domisse | Gense | Lecat | Leroy | Pecqueux | Petit | Senée |
13 | 4 | 7 | 5 | 8 | 7 | 3 | 2 | 17 | 9 |
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens stationnèrent six semaines dans le village. Ils firent sauter un pont par crainte d'une attaque.
L'activité industrielle était caractérisée au XIXe siècle par la bonneterie et la cordonnerie, les ouvriers de Hamelet travaillant à domicile pour des fabricants de Corbie[1].
La commune fut marquée profondément par la Première Guerre mondiale :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Camille Gast[12] | ||
2014[13] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Patrick Petit | Réélu pour le mandat 2020-2026[14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 638 habitants[Note 5], en augmentation de 4,42 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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263 | 285 | 296 | 371 | 359 | 426 | 437 | 470 | 476 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
458 | 512 | 522 | 544 | 545 | 532 | 501 | 460 | 436 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
419 | 398 | 387 | 309 | 326 | 327 | 298 | 286 | 248 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
220 | 273 | 268 | 371 | 388 | 412 | 456 | 468 | 611 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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634 | 638 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune connut un déclin démographique à la fin du XIXe siècle, de 544 hab. en 1872, elle passa à 436 hab. en 1896.
L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.
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Blason | D'or à la fasce d'azur chargée d'un moineau d'or, accompagnée de trois roses de gueules[20]. |
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Détails | Reprend les armes de la famille Hannicque (déjà reprises par la commune d'Echinghen, dans le département voisin du Pas-de-Calais) qui posséda le fief de Ronquerolles, à Hamelet, de 1524 à 1750. À ces armes fut ajouté un moineau, renvoyant au surnom picard donné aux habitants de Hamelet : chés mouniés d'Hanmelet « les moineaux de Hamelet ». Adopté le . |