Halluin (en néerlandais: Halewijn) est une commune française de la Métropole européenne de Lille, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.
Ne doit pas être confondu avec Halewyn.
Halluin | |
![]() Vue d'ensemble de la ville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille |
Maire Mandat |
Jean Christophe Destailleur 2021-2026 |
Code postal | 59250 |
Code commune | 59279 |
Démographie | |
Gentilé | Halluinois (Hommes), Halluinoise (Femmes) |
Population municipale |
20 743 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 652 hab./km2 |
Population agglomération |
1 051 609 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 47′ 01″ nord, 3° 07′ 32″ est |
Altitude | Min. 9 m Max. 62 m |
Superficie | 12,56 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tourcoing-1 |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | halluin.fr |
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Halluin est située dans la partie septentrionale de l'arrondissement de Lille à proximité de la Lys, sur la frontière franco-belge. Elle est limitrophe avec les communes françaises de Bousbecque, de Roncq et de Neuville-en-Ferrain et avec les communes belges de Wervicq, de Menin et avec l'ancienne commune belge de Rekkem en Flandre-Occidentale.
Halluin est située à 9 km de Tourcoing, à 10 km de Mouscron, à 13 km de Courtrai, à 18 km de Lille, à 19 km de Roulers, à 22 km d'Ypres et à 23 km d'Armentières.
La ville d'Halluin fait partie de la Métropole Européenne de Lille.
Menin | ||
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Bousbecque | Roncq | Neuville-en-Ferrain |
La commune est traversée par une rivière qui se nomme la Lys qui prend sa source à Lisbourg et qui rejoint l'Escaut à Gand (Belgique). Mais également par de petites rivières comme la becque de Neuville, d'Halluin de la Viscourt.
La commune est desservie par l'autoroute française A22 qui relie Lille à la Belgique et qui se poursuit par l'autoroute belge A14.
Les axes routiers les plus importants qui traversent la commune sont trois routes départementales :
La ville est traversée par des lignes de bus de Ilévia (Groupe Kéolis).
La société Ilévia, la MEL ainsi que la municipalité ont mis en place une Citadine qui dessert les principaux quartiers de la ville.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 21 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Halluin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[17] et 1 051 609 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,4 %), zones urbanisées (35,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,4 %), prairies (3,8 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
L'origine du nom n'est pas bien établie. Selon l'abbé Alphonse-Marie Coulon (1847-1927), fondateur de l'église Saint-Alphonse d'Halluin et auteur d'ouvrages d'érudition concernant l'histoire régionale, l'origine viendrait du mot halu et de celui de in, le premier étant le nom d'un chef saxon ou franc et le second étant une particule utilisée en Flandre signifiant habitation ou demeure.
Son nom changea plusieurs fois d'orthographe en passant par « haluwin », « halewin », « halowin », « haluing », « halwin », « haluyn » puis « halluin ».
En néerlandais, la ville se nomme Halewijn, Haelewyn ou Halewin[24] en flamand occidental.
Le nom de Halluin, sous sa forme précoce "Hallewyn", apparaît pour la première fois dans l'acte de donation fait par Baudouin V, dit de Lille, comte de Flandre, à l'église et chapitre de Saint-Pierre de Lille en septembre 1066.
La famille seigneuriale d'Halluin (Hallwyn)[25] eut de nombreuses alliances et de nombreux fiefs en Flandre et en France, comme Lauwe, Piennes (Peene) et Mesvillers (érigé en duché de Piennes en 1781), Capple, Roosebeke, Boesinghe, Esquelbecq, Wailly, Grandpré par achat, Maignelay (où est érigé le duché d'Halluin en 1587)...
Dès le début du XVIe siècle, les seigneurs d'Halluin sont les mêmes que ceux de Comines : les Maisons de Croy, Ligne-Croy, Hénin-Liétard et, enfin, les ducs d'Orléans. Halluin fut aussi espagnole, au XVIe siècle, quand les Flandres passèrent aux mains des Habsbourg. En 1583, il y a la construction d'un fort à Halluin et destruction dans le conflit entre Charles de Croy et le duc Alexandre Farnèse.
Elle devint française au XVIIe siècle, étant conquise en 1686 (quelques années après la prise de Lille) par Louis XIV, qui donna son nom à un pont de la ville, et Charles de Schomberg, maréchal de France et époux d'Anne duchesse d'Halluin, devint par son mariage duc d'Halluin.
Les lois Jules Ferry instaurant les écoles publiques laïques ne se sont pas appliquées facilement à Halluin. La ville d'Halluin s'oppose au préfet qui lui demande de voter les crédits, au moyen de taxes additionnelles aux impôts si nécessaire, pour installer une école publique dans le centre ville. Le conseil municipal s'y oppose en argumentant qu'il existe déjà une école du Colbras suffisante pour accueillir les rares élèves allant dans les écoles laïques. Il demande en outre la réduction de l'indemnité de logement à payer aux instituteurs laïques, lesquels avaient fait une pétition pour obtenir un supplément de traitement, pour la ramener au même montant que pour les fonctionnaires communaux. Il considère que la loi retirant aux congrégations l'enseignement primaire au motif de leur qualité religieuse, prise sans consulter les familles ni les conseils municipaux impose à la commune des instituteurs laïques contrairement au vœu de la population. Le préfet doit prendre un arrêté le pour imposer à la municipalité de se conformer à la loi. L'affaire est relatée dans les journaux conservateurs de l'époque[26].
Halluin se développe, notamment grâce au textile comme dans toute la région; outre les ouvriers français, on fait également appel à de la main d'œuvre belge, ce qui ne va pas toujours sans difficultés, les travailleurs belges étant parfois accusés d'accepter de travailler à des conditions inférieures à celles réclamées par les français. Le , des heurts violents opposent ouvriers français et belges[27].
Halluin "la rouge" fait parler d'elle en 1925 : le , des « révolutionnaires » emmenés par le maire communiste envahissent un tissage. L'industriel, considérant sa vie comme celle de sa famille menacées, met en joue les assaillants[28].
Du fait de sa proximité avec la frontière belge, comme toutes les communes dans cette situation, Halluin était un lieu de forte contrebande (tabac belge, alcool, etc.). Le 10 mai 1933, les douaniers découvrent le « métro d'Halluin » : les contrebandiers passaient les marchandises par les égouts de la ville[29].
En 2013, la commune d'Halluin a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[30].
La ville doit son surnom d'« Halluin la Rouge » au syndicalisme important qui permit aux communistes de prendre la mairie durant l'entre-deux-guerres (cette période a été remarquablement étudiée par Michel Hastings dans sa thèse d'État). Cependant la ville, bastion historique de la gauche, connaît une évolution sociologique importante depuis la fin du XXe siècle, par l'arrivée de catégories professionnelles supérieures dans de nouveaux secteurs résidentiels notamment le « Mont d'Halluin », « Le Clos du Loisel », « La Tuilerie » et « Belle Fontaine », cette évolution étant davantage favorable à la droite.
On a ainsi pu constater lors de l'élection présidentielle de 2007 que la population avait voté majoritairement à droite.
Le premier tour a en effet vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 34,47 %, suivi par Ségolène Royal avec 21,13 %, François Bayrou avec 15,69 %, et Jean-Marie Le Pen avec 13,68 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 58,4 % (résultat national : 53,06 %) contre 41,6 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[31]. Ce basculement à droite de la commune fut confirmé lors des élections législatives de , où Christian Vanneste candidat UMP/CNI obtint 58,49 % des suffrages halluinois[32].
Lors des élections présidentielles de 2012, Nicolas Sarkozy arrive à nouveau en tête au premier tour à Halluin, avec 27,07 % des voix, suivi de François Hollande avec 25,20 % puis suivi par Marine Le Pen avec 24,94 %, puis par Jean-Luc Mélenchon avec 10,27 % puis enfin par François Bayrou avec 7,39 %. Au second tour, Nicolas Sarkozy obtint 54,78 % des suffrages dans la commune, alors qu'au niveau national la France a voté majoritairement en faveur de François Hollande[33].
Cette nouvelle orientation politique est confirmée lors des municipales de 2014, où la mairie est remportée par Gustave Dassonville (UMP), dans le cadre d'une triangulaire l'opposant à Laurent Caure (PS) et à Jean-Christophe Destailleur (Divers Centre). Le total des voix de droite et du centre réunies par les candidats Gustave Dassonville et Jean-Christophe Destailleur, s'élevant à 64 % des suffrages, l’appellation «Halluin la Rouge» ne semble alors plus résonner que comme un vestige du passé[34].
L’élection municipale suivante (du 28 juin 2020), ainsi que l’élection municipale partielle du 26 septembre 2021, seront toutes deux remportées par Jean-Christophe Destailleur[35].
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|---|
« L’union, mon parti c’est Halluin » | DVC | Jean-Christophe Destailleur | 29 | Majorité | |
« Remettons Halluin sur la bonne voie » | DVD | Bernard Verduyn | 6 | Opposition |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1794 | P.L. Delannoy | ||
1794 | 1795 | Jean-François Delannoy | ||
1795 | 1800 | Jean-Baptiste Duflo | ||
1800 | 1805 | Jean-Baptiste Vandebeulque | ||
1805 | 1830 | Jean-Baptiste Chombart | ||
1830 | 1865 | Pierre-Joseph Demeestère-Delannoy | ||
1865 | 1873 | Edouard Lemaitre-Demeestère | ||
1874 | 1900 | Paul Lemaitre-Bonduelle | ||
1900 | 1907 | Paul-Pierre Defretin | ||
1907 | 1909 | Louis-Joseph Odou-Loridan | ||
1909 | 1919 | Paul-Pierre Defretin | ||
décembre 1919 | avril 1935 (décès) |
Gustave Desmettre | PCF | Employé de la Bourse du Travail |
avril 1935 | 1939 | Gilbert Declercq | PCF | Ouvrier tisserand Député de la 10e circonscription de Lille (1936-1942) |
octobre 1939 | janvier 1944 (décès) |
Gaston Petit | Nommé président de la délégation spéciale en 1939 puis maire de 1941 à 1944 | |
janvier 1944 | mai 1945 | Joseph Wanquet | SFIO[37] | |
mai 1945 | octobre 1947 | Gustave Casier | PCF[37] | |
octobre 1947 | mai 1953 | Joseph Wanquet | SFIO | |
mai 1953 | mars 1957 | Robert Casier | PCF[37] | Directeur de coopérative |
mai 1957 | mars 1971 | Charles Vanoverschelde | app. MRP | Artisan menuisier |
mars 1971 | octobre 1980[38] (démission) |
Albert Houte | Employé de la Sécurité sociale | |
octobre 1980 | mars 1983 | Henri Leveugle | PS | Technicien |
mars 1983 | juillet 1987[39] (décès) |
Albert Desmedt | DVD | Ancien journaliste Conseiller général (1985-1987) |
juillet 1987 | septembre 1987 | Patrick Tierrie | DVD | Comptable Maire par intérim |
septembre 1987 | mars 1989 | Didier Desprez | DVD | Professeur de mathématiques |
mars 1989 | mars 2001 | Alexandre Faidherbe | PS | Enseignant et directeur d'école Conseiller général (1987-1992 puis 1998-2004) |
mars 2001 | mars 2014 | Jean-Luc Deroo | PS | Professeur de lettres |
mars 2014 | juin 2020 | Gustave Dassonville | UMP-LR | Avocat Conseiller départemental (depuis 2015) Député suppléant de Vincent Ledoux (depuis 2016) |
juillet 2020 | août 2021 | Jean-Christophe Destailleur | DVC | Cadre du secteur privé Conseiller à la MEL |
août 2021 | octobre 2021 | Délégation spéciale | Présidée par Aldo Massa, vice-président Jean François Auran et délégué, David Pater | |
octobre 2021 | En cours | Jean-Christophe Destailleur | DVC | Cadre du secteur privé Conseiller à la MEL Réélu lors de l'élection municipale partielle du . |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[40].
En 1469, Halluin était un village comportant environ 300 habitants. L'accroissement rapide durant la seconde moitié du XIXe siècle est dû à l'immigration massive d'ouvriers flamands à la recherche d'un travail. Pendant vingt-cinq ans, la ville compta plus de 75 % d'étrangers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 20 743 habitants[Note 9], en diminution de 0,82 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 030 | 2 459 | 2 831 | 3 242 | 3 750 | 4 240 | 4 264 | 4 851 | 5 408 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 410 | 10 803 | 13 673 | 12 946 | 13 771 | 14 020 | 14 678 | 14 841 | 15 781 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
16 599 | 16 158 | 15 480 | 13 760 | 13 932 | 13 588 | 13 278 | 12 935 | 13 345 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
14 138 | 14 829 | 15 491 | 16 444 | 17 629 | 18 997 | 19 879 | 20 620 | 20 708 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
20 743 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 10 099 hommes pour 10 709 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,2 |
5,1 | 75-89 ans | 7,0 |
13,8 | 60-74 ans | 14,7 |
19,6 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 19,4 |
18,9 | 15-29 ans | 18,3 |
23,0 | 0-14 ans | 20,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Accueil des enfants de 10 semaines à 4ans dans la pédagogie active et bienveillance Accès jardin privatif Aide PAJE (CAF) + crédit impôt 50%
Il n'y a pas de lycée d'enseignement général à Halluin, les établissements les plus proches étant situés à Bondues (7 km) et Tourcoing (8 km).
La ville possède une École de la deuxième chance vouée à l’insertion professionnelle (contrats d’alternance).
Deux marchés ont lieu sur la commune :
Une centaine de commerçants y vendent leurs marchandises. Ce marché fait partie des plus gros marchés de la métropole et attire chaque semaine un public très nombreux.
Chaque année, plusieurs Braderies et/ou Vide Greniers sont organisés par les associations :
vide grenier du Mont d'Halluin tous les 1er dimanches de Juin ,organisé par l'association Mont Moulin
Halluin connait une vie associative foisonnante. En 2014, la ville comptait pas moins de 210 associations couvrant un large faisceau d'activités (Culture, sport, solidarité, secourisme, etc.).
La ville d'Halluin est dotée d'une antenne de la Protection Civile.
La Ville d'Halluin est connue pour être très sportive dans le Nord-Pas-de-Calais.
Les 24 heures du Mont (course cycliste) et Les foulées Halluinoises (course à pied) (35e édition en 2010) sont connues sur les plans régionaux, nationaux et internationaux.
Il y a dix-neuf associations et clubs sportifs à Halluin. Les principaux clubs sont : l'Athlétisme Halluin Val de Lys (AHVL), le Tennis Club d’Halluin (TCH), le Cercle des Nageurs Halluinois (CNH), l'Union Halluinoise de Football (UH Foot) et le Volley Club Michelet Halluin (VCMH) qui évolue en nationale 2.
Il y a vingt espaces sportifs repartis sur seize sites.
La piscine municipale Philippe Croizon, située Route de Neuville, se compose d'un bassin de 250 m2, d'une salle de musculation, de deux saunas et d'une salle de relaxation.
Le complexe Hildevert-Wancquet se compose de la piste d'athlétisme Jean Wadoux, du dojo Marie-Claire Restoux, du terrain d'honneur du foot, d'un terrain synthétique et un en schiste pour la pratique du foot, d'un terrain de mini-foot, d'un plateau multisports et d'une salle omnisports.
Les complexes sportifs Édouard Branly, Hector Berlioz et Alexandre-Faidherbe sont des salles omnisports.
Le complexe Jules Guesde comprend le stade Didier-Deschamps renommé Wancquet Joseph (ancien maire de la commune de Halluin) , la salle omnisports Danny-Dhondt, les terrains de tennis couvert et extérieur et du stand de tir.
La salle André-Dochy est spécialisée dans la musculation et celle du cercle municipal Saint-Joseph accueille les jeux de cartes et de fléchettes, le tennis de table, le billard ainsi que la bourle.
Dans différents quartier de la ville il y a également des installations sportives telles que des paniers de basket ou des mini terrains de foot.
Traditionnellement, l'activité principale était le textile qui, en 1948, employait 7500 personnes dont près de la moitié de frontaliers. La ville a compté jusqu'à vingt entreprises textiles. Halluin était, par ailleurs, un important site de fabrication de meubles (notamment de chaises).
À compter des années 80, ces deux secteurs d'activités ont progressivement disparu, en raison d'une forte concurrence internationale.
De nos jours, l'économie de la cité se concentre sur quelques industries (notamment de traitement des déchets), l'agriculture et les services.
Le taux de chômage de la ville était de 11,8 % en 2009 et le revenu net moyen annuel d'un ménage était de 21 134 € en 2009.
Il y a un bon nombre de PME et de PMI à Halluin dont :
L'Estaminet du Vieux Moulin. L'église Saint-Hilaire d'Halluin (1858)
Le Port de Plaisance : accessible depuis la Rue de la Lys, il s'étend sur 17 hectares. Il est constitué d'une partie des produits de creusement du canal de la Lys, lors de sa mise à grand gabarit. Trois écolodges à Haute Qualité Environnementale (pouvant accueillir 4 personnes) sont présents sur ses lieux et sont gérés par Lys Sans Frontières. Durant la période estivale, le port de plaisance propose en outre de nombreuses activités et animations dans le cadre des festivités Halluin Plage, des vacances pour tous.
Le Kluit Put : accessible depuis la Route de Linselles, c'est le lieu de balade incontournable de la ville, qui relie le Quartier de la Belle Fontaine à la Ferme du Mont Saint-Jean. Un étang de pêche appelé « Etang de la Tuilerie » fait de ce parc naturel son principal atout. Printemps, Ete, Automne, Hiver... En toutes saisons, son aspect nous réserve de magnifiques vues.
Le Jardin de la Paix : accessible depuis la Rue de Lille et la Route de Neuville, il s'étend sur 6 hectares. Aménagé « à la française », il contient un étang japonais et la Piscine Municipale Philippe Croizon.
La Prairie Acquette : accessible depuis la Route de Neuville et l'Avenue du Mont des Louviers, elle relie les différents quartiers du Mont et peut être désormais traversée grâce à un chemin érigé en 2012. Elle est plus connue pour son calme et ses peupliers du Canada qui dominent le terrain depuis des années.
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Les armes de Halluin se blasonnent ainsi : D'argent à trois lionceaux de sable lampassés de gueules, armés et couronnés d'or. Les trois lions représentent les trois seigneurs Josse, François et Jean de Halluyn.
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En , la ville présente un nouveau logo[47].