Gumond (orthographe officielle[2]) ou Gumont est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Gumond | |
![]() Le bourg de Gumond. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Tulle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tulle Agglo |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Peuch 2020-2026 |
Code postal | 19320 |
Code commune | 19090 |
Démographie | |
Gentilé | Gumontois - Gumontoises[1]. |
Population municipale |
94 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 13′ 17″ nord, 1° 58′ 47″ est |
Altitude | Min. 350 m Max. 546 m |
Superficie | 9,87 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tulle (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sainte-Fortunade |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Gumond est limitrophe de cinq autres communes.
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Saint-Pardoux-la-Croisille | ![]() | ||
Espagnac | N | Gros-Chastang | ||
O Gumond E | ||||
S | ||||
Saint-Paul (Corrèze) | La Roche-Canillac |
Attention ne pas confondre avec le hameau Gumond faisant partie de la commune de Saint-Pantaléon-de-Larche, également en Corrèze.
La commune est bordée à l'est par le Doustre.
La commune comprend douze hameaux :
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marcillac », sur la commune de Marcillac-la-Croisille, mise en service en 1963[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 333,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 36 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[15].
Gumond est une commune rurale[Note 5],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), prairies (19,6 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Gumond est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 41,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 101 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 38 sont en en aléa moyen ou fort, soit 38 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
La commune est en outre située en aval du barrage de Marcillac, un ouvrage de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de 31 millions de mètres cubes[27]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Gumond est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
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Blason | D'or à trois fasces ondées d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Fonction | Etiquette |
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1790 - 1793 | Jean Borvé | Maire | |
1793 - 1797 | Louis Dominique Monteil | Maire | |
1797 - 1799 | Chales Mouly | Maire | |
1799 - 1800 | Jean Plazé | Maire | |
1800 - 1808 | Louis Dominique Monteil | Maire | |
1808 - 1810 | Pierre Soumaille | Maire | |
1810 - 1811 | Maximilien De Beaufort | Maire | |
1811 - 1814 | Louis François Desartiges | Maire | |
1814 - 1837 | Desartigue De Beaufort | Maire | |
1837 - 1841 | Antoine Monteil | Maire | |
1841 - 1852 | Jean Graffeuille | Maire | |
1852 - 1858 | Antoine Dupuy | Maire | |
1858 - 1870 | Julien Léon Monteil | Maire | |
1870 - 1877 | Antoine Rémy Monteil | Maire | |
1877 - 1880 | Jean Faurie | Maire | |
1880 - 1890 | Julien Léon Monteil | Maire | |
1890 - 1893 | Victor Faurie | Maire | |
1893 - 1902 | Jean Peuch | Maire | |
1902 - 1920 | Antoine Gimelle | Maire | |
1920 - 1939 | Félix Nougein | Maire | |
1939 - 1944 | Pierre Loussert | Président de la délégation spéciale | |
1944 - 1959 | René Chastanet | Maire | |
1959 - 1989 | Lucien Bachellerie | Maire | PS |
1989 - 2012 | François Leygonie | Maire | |
2012 - 2014 | Anne-Marie Leygnac | Maire | |
2014 - En cours | Jean -Pierre Peuch | Maire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 94 habitants[Note 8], en diminution de 3,09 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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457 | 398 | 531 | 611 | 606 | 629 | 571 | 573 | 574 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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443 | 456 | 407 | 461 | 505 | 509 | 506 | 387 | 447 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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421 | 426 | 434 | 328 | 300 | 303 | 306 | 211 | 155 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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146 | 119 | 110 | 93 | 80 | 104 | 111 | 98 | 96 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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94 | - | - | - | - | - | - | - | - |