Guizancourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Guizancourt | |
![]() Église Saint-Martin-et-Saint-Fiacre. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Dany Vasseur 2020-2026 |
Code postal | 80290 |
Code commune | 80402 |
Démographie | |
Gentilé | Guizancourtois |
Population municipale |
136 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 44′ 12″ nord, 1° 59′ 44″ est |
Altitude | Min. 90 m Max. 184 m |
Superficie | 5,94 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Guizancourt est un village picard situé dans la vallée des Évoissons, à 31 km au sud-ouest d'Amiens par la route et environ huit kilomètres au sud de Poix-de-Picardie.
On indiquait à la fin di XIXe siècle que les terres agricoles sont de bonne qualité malgré une mince couche végétale et un terrain argileux parsemé de nombreux silex[1]
Les communes d'Équennes-Éramecourt, Blangy-sous-Poix, Bergicourt, La Haye-Saint-Romain et Sentelie définissent les limites du territoire local.
![]() |
Poix-de-Picardie | Blangy-sous-Poix | Bergicourt | ![]() |
Équennes-Éramecourt | N | |||
O Guizancourt E | ||||
S | ||||
Poix-de-Picardie | Sentelie |
La commune est baignée par la rivière des Évoissons, sous-affluent de la Somme par la Selle.
En 1899, le cours des Évoissons alimente un moulin à farine et une batteuse mécanique. À cette époque, les puits sont rares : la rivière suffit à alimenter le village en eau de bonne qualité et même dotée de vertus bienfaisantes[1].
Guizancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57 %), zones agricoles hétérogènes (34,5 %), forêts (8,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
En Picardie, de nombreux villages possèdent le suffixe « -court », signifiant leur appartenance à un personnage composant la première partie de leur nom. Cette façon de nommer les lieux daterait du début du Moyen Âge[9].
À la fin du XIXe siècle, des fondations anciennes et un puits profond dans le cimetière attestent encore que le village a eu son château[1].
À cette même époque, un charron et un maréchal-ferrant sont installés localement et les marais sont voués à la pâture des animaux du village[1].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Poix-de-Picardie[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[11],[12]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [13], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[14].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 8 octobre 2020) |
Mme Dany Vasseur | EXG | Réélue pour le mandat 2020-2026[16],[17],[18] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 136 habitants[Note 3], en augmentation de 18,26 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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172 | 198 | 316 | 209 | 214 | 235 | 224 | 253 | 261 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
233 | 206 | 183 | 172 | 165 | 159 | 145 | 117 | 103 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
121 | 128 | 104 | 84 | 88 | 82 | 81 | 94 | 95 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
102 | 94 | 82 | 89 | 97 | 105 | 127 | 130 | 117 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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127 | 136 | - | - | - | - | - | - | - |
En 1899, le village dispose d'une école mixte de 14 élèves[1].
Les communes d'Équennes, Guizancourt et Thieulloy-l'Abbaye ont organisé l'enseignement primaire local en regroupement pédagogique intercommunal[22].
Lahaye-Saint-Romain et Méréaucourt sont aussi concernés par le regroupement.
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Blason | D'azur à l'écusson d'argent accompagné de trois molettes d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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