Le village de Gréolières est situé sur le versant sud de la montagne du Cheiron et surplombe la rivière du Loup.
Géologie et relief
Commune membre du Parc naturel régional des Préalpes d'Azur[1].
Outre le village, la commune de Gréolières comporte deux hameaux:
Hameau de Saint-Pons, situé à 5 km à l'est de Gréolières, sur le versant sud de la montagne du Cheiron, sur la route allant à Coursegoules;
Gréolières-les-Neiges: cette station de ski familiale (altitude 1 400-1 800 m) est la plus proche de la Côte d'Azur. Le sommet du Cheiron offre un panorama remarquable sur la Côte d'Azur allant de Monaco jusqu'au massif de l'Esterel.
L'exposition plein sud fait de Gréolières un lieu propice à la pratique du parapente tout au long de l'année.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[2].
Commune membre de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis.
Urbanisme
La commune est intégrée dans le schéma de cohérence territoriale Sophia-Antipolis[6].
Typologie
Gréolières est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,9%), prairies (3,6%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,5%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Graularias en 1033.
Du latin graulus (corneille) avec le latin –aria (aire).
Histoire
Durant les guerres de religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574[18].
La vallée du Loup est chargée d'histoire car elle était traversée par la principale voie romaine reliant VENCE à CASTELLANE en passant par Gréolières.
Pour ce que l'on sait sur l'histoire du château, celle-ci paraît quelque peu agitée.
Selon certains historiens, ses fondations datent du Vesiècle et fut pendant de nombreux siècles la propriété de la puissante famille des Villeneuve-Vence et connut son premier revers sérieux en 1592 lorsque les troupes du Duc de Savoie envoya 200 boulets de canon qui le détruisirent partiellement.
Le château fut restauré au cours du XVIIe et XVIIIesiècle.
En 1838, la famille de Vence cède le château à un habitant du village, Jacques Flory pour la somme de 17 000 francs en pièces d'or.
Politique et administration
Liste des maires de 1789 à 1896
Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1789
1792
Ravis
1792
1800
Joseph Audibert
1800
1814
Antoine Textoris
1814
1816
Jean-Baptiste Lautier
1816
1819
Antoine Guevarre
1819
1823
François Bovis
1823
1826
Antoine Textoris
1826
1830
François Maunier
1830
1833
Jean-Pierre Raubaud
1833
1835
Jean-Baptiste Lautier
1835
1837
Jean-Honoré Maurel
1837
1838
François Maunier
1838
1843
Jean Maunier
1843
1846
André Gibilin
1846
1848
Antoine Maunier
1848
1864
André Gibilin (Gibelin)
1864
1865
Jean-Paul Barelli
1865
1867
Jean-André Maunier
1867
1871
François-Marcelin Lautier
1871
1878
Jean-Paul Barelli
1878
1896
Pierre Gibelin
Liste des maires à paftir de 1896
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1896
1912
Jean-Baptiste Maurel
1912
1914
Léon Mallet
1914
1918
Marius Merle
1918
1935
Eugène Raynaud
1935
1959
Bernard Gibelin
1959
1971
Emile Bovis
1971
1977
Marcel Bacelon
1977
1995
Jean Mane
1995
mars 2001
René Cresp
mars 2001
mars 2008
Yolande Bugeia
mars 2008
juillet 2011
Marc Malfatto
juillet 2011
2020
Roger Cresp
Retraité de l'enseignement
2020
En cours
Marc Malfatto
Budget et fiscalité 2019
La mairie et l'agence postale.
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[19]:
total des produits de fonctionnement: 902 000 €, soit 1 483 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 763 000 €, soit 1 256 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 459 000 €, soit 755 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 527 000 €, soit 867 € par habitant;
endettement: 362 000 €, soit 595 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 11,26%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 9,38%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 118,62%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 18 360 €[20].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 570 habitants[Note 2], en diminution de 4,52% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
612
796
746
749
809
709
713
696
652
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
635
581
594
582
550
516
526
505
508
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
466
441
533
293
304
268
280
183
161
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
196
250
292
311
380
455
525
535
589
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
586
570
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Médecins à Saint-Vallier-de-Thiey, Bouyon, Le Rouret,
Pharmacies à Saint-Vallier-de-Thiey,
Hôpitaux à Grasse.
Cultes
Culte catholique, Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue[28], Diocèse de Nice.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le territoire de la commune est riche en monuments et sites:
Patrimoine religieux:
Église Notre-Dame-de-Verdelaye (ruines) dont on retrouve mention en l'an 1047. Elle est donnée à cette date à l'abbaye Saint-Victor de Marseille dont elle devient un prieuré par trois frères, Étienne, Guillaume et Inguilran. Ces ruines sont situées en contrebas du village. L'église était déjà ruinée au XVIIesiècle comme le signalait l'évêque Antoine Godeau dans ses procès-verbaux de visite en 1654 et 1664[29]. Elle possédait une nef de trois travées dont il n'en reste que deux. L'abside et une partie de la voûte se sont effondrées. C'était un lieu de pèlerinage important De cette église provenait la Vierge à l'Enfant conservée à l'église Saint-Pierre[30]
Église Saint-Pierre mentionnée dès 1312 située au cœur du village, où l'on trouve un triptyque provençal de la fin du XVesiècle ainsi qu'une Vierge à l'Enfant médiévale. L'église a été inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1984[31],[32].
Église Saint-Étienne (Hautes Gréolières)
Église Saint-Étienne, ancienne église paroissiale de Hautes-Gréolières, classée Monument historique en 1983[33]. Elle a probablement été construite dans la seconde moitié du XIIIesiècle par le comte de Provence Raimond-Béranger pour être l'église paroissiale du Castro de Gravellis Superiobus. Sa dédicace à saint Étienne est connue depuis le XIVesiècle. L'église possédait un retable dédié à saint Éienne, maintenant à l'église Saint-Pierre de Gréolières. Il a été réalisé vers 1480 par un religieux de l'école de Bréa ou de l'école provençale. Un autre retable, perdu, attesté par le procès-verbal de visite de l'évêque de Vence, en 1617, décorait le maître autel et représentait saint Jean l'Évangéliste et saint Antoine[34].
Chapelle Sainte-Pétronille, construite au XVIIesiècle à Hautes-Gréolières.
Le château de Basses-Gréolières, château des barons de Gréolières-Vence, est situé dans le cœur du village et dont il est fait mention dès 1079. Il a été construit en 1070 par Rostang, seigneur de Gréolières appartenant à la famille des vicomtes de Nice. Ce château remplaçait un castel de Majone, situé au Baou Saint-Jean, construit en 1047. Le comte Raimond Bérenger IV de Provence entreprend de prendre le contrôle de la haute vallée du Loup et de mâter la noblesse locale. Le fief de Gréolières est pris, vers 1230. Le le comte de Provence remet le château de Basses-Gréolières à Romée de Villeneuve, premier baron de Vence, contre des biens qu'il avait acquis à Nice. Le château de Basses-Gréolières est alors remis en état, mais sans but défensif, car la défense est assurée par le château de Hautes-Gréolières. Le comte de Provence garde le château de Hautes-Gréolières, puis le transmet à la famille d'Agoult. En 1251, à la mort de Romée de Villeneuve, sa belle-mère, Astruge, achète le fief.
Le fief reste dans la famille de Villeneuve, barons de Vence, jusqu'à la Révolution. On note dans la généalogie des Villeneuve de Vence, que Giraud de Villeneuve, baron de Vence, seigneur de Gréolières, Saint-Jeannet, Le Castellet, Thorenc, et autres lieux, mort en 1408, s'est marié vers 1360, avec Bourgette d'Agoult (1310-1384), dame de Gréolières-Hautes, fille de Raymond d'Agoult, grand sénéchal de Provence, et qu'il en a eu François de Villeneuve, baron de Vence, et Raymond de Villeneuve, baron de Gréolières. Pierre de Villeneuve, baron de Vence, n'ayant pas eu d'enfant de son mariage avec Françoise de Grasse, il a appelé à lui succéder, dans son testament de 1518, son cousin, Antoine de Villeneuve, baron de Gréolières. Les baronnies de Vence et de Gréolières sont de nouveau séparées au profit de César de Villeneuve, un de ses petits-fils, qui est baron de Gréolières et seigneur de Coursegoules. Son fils Claude de Villeneuve, à la mort de son oncle Gaspard de Villeneuve, en 1657, hérite de la baronnie de Vence. Son fils Alexandre est le premier marquis de Vence. Dans les lettres patentes du faites par le roi pour Pierre Paul Ours Hélion de Villeneuve (-), marquis de Vence, il est qualifié de très haut et très puissant seigneur, baron et marquis de Vence, marquis de la Garde Adhémar, baron de Gréolières, seigneur du Puget, Saint-Étienne des Forts, Chalençon, les Vignaux et autres lieux. Il est créé pair de France en 1815. Son fils, Clément Louis Hélion de Villeneuve est le dernier descendant mâle en ligne directe de Romée de Villeneuve.
Le château a été dévasté, ainsi que le village entre 1382 et 1388 par les attaques et l'occupation de Basses-Gréolières par la bande de routiers commandée par Vita de Blois qui était installé au château de Thorenc.
En 1400, le château est renforcé. Une enceinte polygonale est construite et des talus protégeant la base rocheuse sont réalisés.
À l'été 1574, pendant les guerres de religion, le baron Claude de Villeneuve, baron de Vence, marié à Françoise Grimaldi, est protestant. Il est attaqué dans son château par une bande de "rasats" protestants de Grasse. Il est délivré par une expédition montée par les habitants de Vence pour éviter qu'il prenne la tête d'une troupe de protestants et fasse de Vence une cité protestante[41].
En 1592, le château reçoit 200 boulets de canons tirés par les troupes du duc de Savoie pendant la guerre commandée par le duc de Lesdiguières contre le duc de Savoie. L'enceinte du château est abattue.
Il est reconstruit vers 1600. Une nouvelle restauration est entreprise en 1712.
En 1747, pendant la guerre de Succession d'Autriche, le comté de Nice est attaqué par les troupes françaises et espagnoles commandées par le duc de Belle-Isle, mais sont bloquées par le fort de Saorge. Les victoires des troupes autrichiennes et sardes dans le Briançonnais vont leur permettre d'attaquer dans le Comté de Nice. Le château est de nouveau bombardé par les troupes Austro-Sardes[42].
Il a été vendu comme bien national pendant le Révolution à plusieurs familles qui le laissent tomber en ruines. Il est racheté à la fin du XXesiècle par un particulier Le château a été inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1976[43],[44].
Chateau de Hautes-Gréolieres- Le château de Hautes-Gréolières domine le village, placé sur un éperon rocheux et dont il est fait mention dès 1232. Le village de Hautes-Gréolières s'est formé au IXesiècle sur une butte pour protéger les habitants des invasions sarrasines. Le château de Hautes-Gréolières actuel a été construit par le comte de Provence après la prise de Gréolières. Le fief de Gréolières est alors partagé. Hautes-Gréolières, conservé quelque temps par les comtes de Provence, est donné à la famille d'Agoult. En 1307, Raibaude de Caussols s'étant mariée à Réforciat d’Agoult y a résidé. Vers 1360, le fief de Hautes-Gréolières est réuni à la suite du mariage à de Bourgette d'Agoult, dame de Gréolières-Hautes, avec celui de Basses-Gréolières appartenant à Giraud de Villeneuve, baron de Vence. Hautes-Gréolières n'est plus une paroisse après 1787 mais a été habitée jusqu'à la fin du XIXesiècle. Le château de Hautes-Gréolières n'a pas été restauré à la suite des destructions faites à la fin du XVIesiècle.
le site des Baous. Le Baou Saint-Jean, au sud du hameau de Saint-Pons, possède des vestiges des constructions de l'habitat de Majone qui était cité en 1047.
Patrimoine naturel:
La clue de Gréolières, taillée dans la montagne du Cheiron par un affluent du Loup, le Peyron. On peut y voir des marmites de géants et des rochers dolomitiques.
Les avens. La montagne du Cheiron a été creusée par l'eau pour en faire un réservoir. L'aven de Degouttaire se développe sur 650 m.
Hautes-Gréolières: les vestiges du château et la chapelle Saint-Étienne
Basses-Gréolières: les vestiges du château et l'église Saint-Pierre
Fontaine de Gréolières
Le hameau de Saint-Pons et la montagne du Cheiron
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
Blason
D'azur au château d'argent surmonté d'une fleur de lis d'or, à la filière du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Personnalités liées à la commune
Famille de Villeneuve, barons de Vence
Max Maurel, berger conduisant ses troupeaux de moutons sur les pentes du Cheiron, fut aussi un peintre protégé par Matisse. Il a inspiré à Jacques Prévert un poème, Le Cœur de la peinture... ("Soleil de Nuit", publié par Gallimard), à la gloire des sonnailles du Cheiron[48].
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN2-7449-0139-3), p.200
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.I: Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 504p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Coursegoules, Gréolières, pp. 332 à 336
Sylvain Gagnière, Gréolières (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, IV, 1961, p.380.
Yves Bernard, L'annuaire Touristique et Culturel des Alpes-Maritimes et de Monaco, p.131-133, Éditions Campanile, 1997 (ISBN2912366-003)
Gréolières, sur archeo-alpi-maritimi.com/: site des Bouisses, Textes synoptiques de la Croix du Tricot, tuilerie, vieux chemin Gréolières Caussols
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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