Le Bar-sur-Loup est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Par décret du , Journal officiel du avec effet au , Le Bar devient Le Bar-sur-Loup.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Alpes-Maritimes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Le Bar-sur-Loup
modifier
Ses habitants sont appelés les Aubarnois (Aubarnenc en occitan) ou les Barois.
Géographie
Localisation
Commune située à 9 km, à l'est de la ville de Grasse et 19 km au nord-ouest de Cagnes-sur-Mer, à 17 km à l'ouest de Vence, ou bien encore 17 km au sud du village de Gréolières.
Nice, la préfecture des Alpes-Maritimes est situé à 31 km.
Géologie et relief
Le Bar-sur-Loup est membre du parc naturel régional des Préalpes d'Azur.
La commune doit son nom au Loup, fleuve côtier qui la traverse, et qui se jette dans la mer près de Villeneuve-Loubet.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[1],[2].
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[4]
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Départementale 2210 depuis Vence et D 6 de Cagnes-sur-Mer[5].
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Envibus[6], réseau des transports publics de la Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis[7]
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis.
Urbanisme
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[8],[9],[10],[11].
Typologie
Le Bar-sur-Loup est une commune urbaine[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[15] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Bar-sur-Loup, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (32,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,8%), zones urbanisées (18,6%), zones agricoles hétérogènes (4,4%), prairies (4%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8%), mines, décharges et chantiers (2,3%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Agriculteur, culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules.
Originellement Albarn > Aubarn par extraction de l'article[27].
Histoire
Le Moyen Âge
La seigneurie du Bar qui appartenait jusqu'en 1235 aux comtes de Provence fut acquise par Rambaud, premier seigneur de Grasse du Bar, le , à Raymond Béranger, comte de Provence, le château du Bar resta la propriété de la famille de Grasse jusqu'en 1792[28].
Un comte de Bar ayant donné un bal en plein carême, les invités tombèrent morts. La danse macabre fut peinte pour commémorer ce châtiment céleste. On y voit la Mort, équipée en archer, tuer à coups de flèches les danseurs. Les âmes sortant de la bouche des cadavres sous la forme de petits personnages nus sont pesées dans la balance que tient saint Michel, aux pieds du Christ, et sont précipitées dans la gueule d'un monstre qui représente l'entrée de l'enfer.
La période contemporaine
La commune dénommée "Le Bar" depuis 1930, devient Le Bar-sur-Loup le 2 avril 1961.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[32]:
total des produits de fonctionnement: 3 765 000 €, soit 1 238 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 3 447 000 €, soit 1 134 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 2 872 000 €, soit 944 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 3 510 000 €, soit 1 154 € par habitant;
endettement: 1 965 000 €, soit 646 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 9,74%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 5,67%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 26,14%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 23 500 €[33].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 2 921 habitants[Note 3], en diminution de 2,34% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 206
1 143
1 149
1 315
1 504
1 680
1 626
1 603
1 629
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 557
1 629
1 579
1 452
1 414
1 360
1 370
1 800
1 253
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 294
1 335
1 406
1 185
1 306
1 403
1 421
1 222
1 308
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 501
1 647
1 691
2 043
2 465
2 543
2 726
2 778
2 991
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 896
2 921
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Culte catholique, Paroisse Saint Antoine de Padoue[44], Diocèse de Nice.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Jacques-le-Majeur. Le portail sculpté est remarquable. L'église abrite un retable de Bréa (XVIesiècle) ornant le maître-autel et des statues du XVIIesiècle[45]. Dans le fond de l'église se trouve une peinture sur bois du XVesiècle représentant une danse macabre[46]. L'église a été inscrite en 1940 sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[47].
Monument aux morts, commémorant les victimes de la Première Guerre mondiale[48] et de la Seconde Guerre mondiale[49].
Le château[51] des comtes de Grasse: au sommet du bourg s'élève l'ancien château des comtes de Grasse, grande bâtisse du XVIesiècle, flanqué de tours[52]. C'est un bâtiment quadrangulaire construit sur des caves voûtées, avec deux tours au sud, et une petite au nord. Le château a été pillé en 1792 et vendu à des habitants du village en 1832. Restauré, il a été divisé en appartements. Il a vu naître l'amiral de Grasse, le . À l'entrée de la cour précédant le château, on peut voir une tour de plan carré à base élargie. C'est l'ancien donjon du château, occupé aujourd'hui par un restaurant. Avant son démantèlement en 1792, il avait sept étages.
Monument à l'amiral François Joseph Paul, comte de Grasse, face à la mairie, contre le mur de l'église, du au sculpteur Cyril de La Patellière, inaugurée le en présence de la municipalité Maffet, du maire de Grasse Hervé de Fontmichel et du comte Bruno Deydier de Pierrefeu. Un second exemplaire est érigé à Grasse, cours Honoré Cresp. Il remplace un buste qui se trouve à présent à l'entrée de l'école communale.
La porte Sarrasine, aussi appelée porte de l'Hôpital. C'est la seule porte dans les remparts conservée[53].
Le viaduc de Pont-de-Loup[54],[55]: au hameau de Pont-de-Loup à Tourrettes-sur-Loup, village proche du Bar-sur-Loup, on peut voir les ruines du viaduc, détruit par les occupants allemands qui avaient envahi ce village lors de la Seconde Guerre mondiale. La construction de ce viaduc a commencé en 1890 et s'est achevée en 1892. En 1944, les Allemands ont fait évacuer le village et ont fait exploser le viaduc. Plus tard, l'entreprise de la Compagnie des grands travaux de Marseille a ordonné la destruction du viaduc qui menaçait de s'écrouler. Les piliers considérés comme non dangereux, ont été conservés[56].
Église Saint-Jacques-le-Majeur.
Plaque funéraire romaine encastrée dans le mur de l'église.
Article connexe: Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
Blason
De gueules au lion d’or, au chef du même chargé d’une fleur de lys d’azur[57],[58].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Personnalités liées à la commune
Le Bar-sur-Loup, sur www.departement06.fr/patrimoine-par-commune/
François Joseph Paul de Grasse (1782-1788), marquis de Grasse-Tilly, comte de Grasse.
Maximin Consolat, maire de Marseille de 1832 à 1843.
Célestin Freinet y fut instituteur du au et commença à concevoir et à mettre en œuvre ses techniques pédagogiques qu'il développa ensuite à Saint-Paul-de-Vence, après sa mutation, et à Vence dans sa propre école Freinet (ouverte en 1935).
Poquoson, ville des États-Unis dans l'État de Virginie.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Collectif, Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.I: Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 504p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton du Bar-sur-Loup, Le Bar-sur-Loup, pp. 79 à 86
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA].
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии