Gréez-sur-Roc est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 327 habitants[Note 1].
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Sarthe.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Gréez-sur-Roc | |
La mairie et la salle des fêtes. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Mamers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de l'Huisne Sarthoise |
Maire Mandat |
Myriam Morand 2020-2026 |
Code postal | 72320 |
Code commune | 72144 |
Démographie | |
Gentilé | Gréezois |
Population municipale |
327 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 08′ 14″ nord, 0° 47′ 41″ est |
Altitude | Min. 131 m Max. 251 m |
Superficie | 25,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Ferté-Bernard (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Calais |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bien que située dans la région naturelle du Perche sarthois, la commune fait partie de la province historique du Maine[1].
Gréez est située sur un promontoire à l’est de la Sarthe, aux confins de l’Eure-et-Loir et du Loir-et-Cher, dans la région naturelle du Perche. Enserrée entre la vallée de la Braye et le ruisseau de Saint-Almire, elle est dominée par le plateau de la Croix-Champagne, plus boisé et plus aride. Elle est bordée au sud par les communes de Montmirail et de Melleray ; à l’ouest par Courgenard, Saint-Jean-des-Échelles, Théligny, au nord Saint-Ulphace, et à l’est par deux communes d'Eure-et-Loir : La Bazoche-Gouet et Chapelle-Guillaume. Le chef-lieu d’arrondissement est Mamers, le chef-lieu du département est Le Mans. La commune dépend du canton de Montmirail.
Elle est située entre deux grands axes de communication : l’autoroute A11 et le TGV Paris - Le Mans. De ce fait, Gréez est à l’écart des axes routiers et reste une contrée calme et paisible au détriment de son développement économique. Nota : Braye en parler sarthois signifie boue.
Courgenard | Théligny | Saint-Ulphace |
Saint-Jean-des-Échelles | ![]() |
La Bazoche-Gouet (Eure-et-Loir) |
Montmirail, Melleray | Chapelle-Guillaume (Eure-et-Loir) |
Hameau de la Croix Champagne et celui de Vaufargis.
Lieux aujourd'hui disparus :
la Corne de Cerf, le Fief Noir, la Durandelière, la Pellisserie, la Bruyère, la Normandie, la Brière, les Fourches, le Petit Charme, le quartier du Jeu de Paume (au bourg).
Les moulins disparus sans aucune trace de bâtiments : le moulin de la Carrelière, le moulin d'Yvry ou Saint-Almer, le moulin de la Pinellière.
Gréez-sur-Roc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,9 %), terres arables (28 %), forêts (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (1,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Diverses mentions citées de la commune :
Ecclésia de Gres (fin XIIe siècle), Décima de Gresso (XIIIe siècle), Parrochia de Gressu 1545, Gres près Montmyrail 1557, Greez (carte de Jaillot), Notre Dame des Grees (Nolin), Notre Dame de Gres (1741 revue du Maine XIII 238), Grez (1790), Greez sur Braye (dans Pesche tome 11 p 518), Grees, Gres, Notre Dame des Grès, 1790, Gréez sur Roc, 1847,
source : Monographie de Gréez[9]
Le gentilé est Gréezois.
Gréez-sur-Roc en 1789 : l'époque des cahiers de doléances
Une grande partie des habitants actuel de Gréez ont donc eu des ancêtres parmi ces paroissiens, dont on retrouve les noms lors des « assemblées des habitans ». Paroissiens, parce que les communes, n’existaient pas encore. C’était alors la paroisse Saint-Almire (ou Saint Almyre, ou Saint Almer) de Gréez-sur-Roc, et non pas, comme il est dit souvent, la paroisse Notre-Dame de Gréez, nom réservé à la chapelle du Bas-Bourg). La paroisse était d’aussi grande étendue que la commune actuelle, et certains baptêmes se faisaient à Soizé, vu l’éloignement du bourg ou les mauvaises conditions du temps. Peut-être Gréez était-elle moins isolée que maintenant du fait que l’ancien Grand Chemin de Paris à Chartres passait par Vaufargis pour aller rejoindre Soizé et Brou. C’était le « chemin aux Bœufs » par où s’acheminaient les longs troupeaux de bêtes destinées à l’alimentation de la capitale. Ce chemin était utilisé dans le même but pour les troupeaux de cochons, beaucoup plus lents et aux sabots plus fragiles. Il y avait à Vaufargis deux auberges, et un « enclos aux cochons », où l’on faisait reposer ces bêtes, la mare au cochons est toujours existante. La commune était essentiellement agricole. Les terres étaient exploitées par les laboureurs (les plus aisés), les bordagers et les journaliers.
Les artisans habitaient soit le bourg, comme le maréchal, les « tireurs d’étain » (fabricants d’étanures, ou de toiles, les cordeurs, le cordier, et aussi l’aubergiste, soit au hameau, comme à Saint-Antoine où travaillaient des sabotiers et des charbonniers (proximité des bois ?). Gréez comptait en 1789 environ 1 140 habitants.
L’église faisait office de la mairie, ou de la salle de réunions actuelles. C’est à l’issue de la messe paroissiale que se tient « l’Assemblée des habitans » ou « Général » de la paroisse, pour décider en commun des affaires importantes du village. Les membres du « conseil de fabrique », ou « fabriciers », la direction du Curé, se recrutaient parmi les notables locaux. Le procureur de la Fabrique était élu chaque année. En 1789, c’était Piau Jacques, laboureur, qui avait succédé à Louis Laverton. Grâce à ces assemblées périodiques des habitants, il est possible de connaître les noms d’un certain nombre de paroissiens cités dans les actes comme « faisant et représentant la plus grande et la plus saine partie des habitants de la paroisse », qui ont été assemblés « au son de la cloche, en la manière accoutumée ».
Il y a peu de documents permettant de savoir ce qui s’est passé à Gréez en 1789. Le plus important est le cahier de doléances, qui fut rédigé le 1er mars. Il est probable que Boutroüe en fut le rédacteur, vu le vocabulaire assez recherché et la forme quelque peu « notariale ». Les principales revendications :
source : Monographie de Gréez[10]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
31 octobre 1947 | septembre 1951 | Gustave Gouhier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1er septembre 1951 | 27 septembre 1951 | Adrien Martin | Délégué maire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
27 septembre 1951 | mars 1971 | Adrien Martin | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
28 mars 1971 | mars 1977 | Julien Chatillon | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
25 mars 1977 | mars 1989 | Maurice Debon | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
25 mars 1989 | juin 1995 | Cyrille Bothereau | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
17 juin 1995 | mars 2001 | Guy Lardeyret | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
24 mars 2001 | mars 2008 | Charles Cousin | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
21 mars 2008[11] | mai 2020 | Gérard Clément | EELV | Retraité des assurances | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020[12] | En cours | Myriam Morand | SE | Retraitée cadre de gestion | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Liste des maires avant 1947
|
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 327 habitants[Note 4], en diminution de 7,63 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %). On observe une forte augmentation de la population à partir de 1821, avec un pic en 1841, puis un déclin qui s'accentue du fait de la Première Guerre mondiale. Après une relative stabilisation, une nouvelle courbe descendante après la Seconde Guerre mondiale : disparition de l'industrie du bois, regroupement des exploitations agricoles (140 vers 1850, en 2008 environ une dizaine). Cette évolution a entraîné la fermeture de nombreux commerces. Stabilisation depuis l'an 2000.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 072 | 1 031 | 1 337 | 1 335 | 1 481 | 1 547 | 1 559 | 1 529 | 1 520 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 481 | 1 390 | 1 428 | 1 390 | 1 380 | 1 247 | 1 264 | 1 306 | 1 308 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 318 | 1 312 | 1 284 | 1 016 | 1 035 | 1 010 | 1 009 | 914 | 863 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
757 | 638 | 519 | 436 | 410 | 398 | 421 | 414 | 390 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
343 | 327 | - | - | - | - | - | - | - |
Sur les autres projets Wikimedia :