Graveson est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour l’article homonyme, voir Graveson (ruisseau).
Graveson | |
Église romane de Graveson. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Bouches-du-Rhône |
Arrondissement | Arles |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Terre de Provence |
Maire Mandat |
Michel Pécout 2020-2026 |
Code postal | 13690 |
Code commune | 13045 |
Démographie | |
Gentilé | Gravesonnais(es) |
Population municipale |
4 856 hab. (2019 ![]() |
Densité | 206 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 51′ 04″ nord, 4° 46′ 25″ est |
Altitude | Min. 8 m Max. 143 m |
Superficie | 23,54 km2 |
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
Aire d'attraction | Avignon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châteaurenard |
Législatives | Quinzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.graveson.fr/ |
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Graveson se trouve entre Tarascon (11 km au sud-ouest), Saint-Rémy-de-Provence (10 km au sud-est) et Avignon (12 km au nord). Proche d'Arles, de la Camargue, de la Montagnette et des Alpilles, ce village de Provence se trouve dans les plaines du Bas-Rhône[1].
Le finage de la commune recouvre deux grands types de relief : le versant oriental de la Montagnette et la plaine dite de Graveson-Maillane[2]. La Montagnette, dans son ensemble, culmine à 168 m d'altitude et tombe sur la plaine de Graveson par un versant raide parfois vertical. La plaine présente une pente très faible N-NE - S-SO de 20 m environ au nord et de 10 m au sud.
La Montagnette est un massif formé de calcaires[3] et de calcaires marneux datés du crétacé inférieur et créé par des mouvements tectoniques à la fin de l'éocène sous la forme d'un horst-anticlinal dominant un synclinal où se trouve actuellement la dépression de Graveson. Puis au miocène se succèdent des transgressions marines, des aplanissements et de nouveaux soulèvements.
A partir du quaternaire (environ un million d'années) et jusqu'à présent, les fleuves alpins sont à l'origine d'un intense remblaiement alluvial dont émergent toujours les crêtes calcaires dont la Montagnette. Le Rhône s'écoule alors à l'est de la Montagnette dans la dépression de Graveson-Maillane, il est rejoint par la Durance qui abandonne son tracé sud à travers les Alpilles pour un tracé ouest. La dépression de Graveson est donc comblée par des galets et sables rhodaniens et duranciens. Lors de la transgression flandrienne, il y a environ 10 000 ans, le Rhône s'est ennoyé dans ses alluvions et à la faveur de l'existence d'un passage entre la Montagnette et les collines des Angles dû au rejeu d'une faille, il se détourne vers l'ouest de la Montagnette. La phase finale du comblement de la plaine est représenté par des tourbes ce qui signifie qu'une fois abandonnée par les fleuves la plaine est devenue une zone de marécages. Enfin, des dépôts fluviatiles modernes sont déposés par les émissaires principaux de la dépression qui drainent les eaux vers les marais d'Arles.
La grande épaisseur des dépôts fluviatiles et leur perméabilité permettent la circulation d'importantes nappes phréatiques. La nappe dite de Châteaurenard s'écoule en partie vers le sud dans le couloir de Graveson-Maillane, sa surface piézométrique est très proche du sol.
Le réseau actuel est dans sa totalité un réseau de drainage alimenté par des sources de débordement appelées "laurons" quand la nappe affleure à la surface du sol. Ce réseau a été aménagé au fil du temps, il est à présent soigneusement entretenu et régulé par le syndicat des vidanges.
Le drain principal, le Grand Vallat prend naissance avec les sources du nord est de la commune, notamment celles du mas de Lafont et du mas de Manzon et s'écoule vers le sud-ouest selon la pente générale de la plaine. Il reçoit le Vallat des Parties et à ce moment-là prend le nom de Roubine Pourrie dite aussi "la Pourrie". La Roubine des Moulins est totalement artificielle, elle prend ses eaux dans le Grand Vallat à l'est du village qu'elle traverse pour ensuite suivre un tracé nord-sud et se jeter dans la Roubine Pourrie. La Roubine du Breuil n'est plus fonctionnelle. Le dernier drain est celui du Fossé des Lônes, en partie artificiel, qui draine la partie occidentale de la plaine et reçoit les eaux des gaudres qui descendent de la Montagnette.
La commune de Graveson a de tout temps subi des inondations plus ou moins catastrophiques lors des crues de la Durance. Les anciens se souviennent encore d'un cours d'eau coulant au sud du village ce qui accrédite l'idée que le Grand Vallat a été un bras de la Durance. Dans l'état actuel des connaissances rien n'est sûr, sauf que les débordements de la Durance peuvent atteindre le village. En 1955 commence l'aménagement de la Durance. Tous les ouvrages prévus sont construits ce qui est une protection contre les crues. Cependant, la commune n'est pas à l'abri d'une rupture de barrage en cas de crue exceptionnelle. En 2016, un rapport demandé par la direction départementale des Territoires et de la Mer a établi une carte de zonage des terroirs en fonction des aléas liés aux inondations[4]. De nombreuses zones sont désormais interdites à la construction.
En rouge et en bleu foncé, aléa fort du fait des hauteurs de submersion ou des vitesses d'écoulement. En zone peu urbanisée, le principe est d'interdire toute nouvelle construction et de veiller à ne pas augmenter la population soumise au risque. Dans le village, le principe est de veiller à intégrer des mesures de réduction de la vulnérabilité des biens et des personnes.
Ceci est la dernière étape de l'aménagement du territoire, la première ayant été l'assainissement de la plaine marécageuse, une longue histoire.
C'est avec la conquête romaine qu'il commence. Les habitants quittent les hauteurs et s'établissent en plaine sur de petites buttes alluviales tandis que de grandes unités d'exploitation -les villae- se partagent le terroir[5]. Dès lors, les Romains organisent le système hydraulique en creusant roubines et fossés et la plaine est ainsi mise en valeur. Tous ces aménagements sont abandonnés pendant le Haut Moyen-Age en raison des longs siècles de troubles que connait la région. Ils sont repris par les moines de l'abbaye de Montmajour à partir du XIe siècle. On ne dispose d'aucun document permettant de connaître la nature exacte de leurs travaux. Ce qui est le plus probable c'est la remise en état du système du Grand Vallat et de celui du ruisseau des Lônes dont les eaux remplissaient les fossés qui couraient le long des remparts du village. Au début du XVe siècle les Gravesonnais font dériver une partie des eaux du Grand Vallat au sud du village pour l'irrigation des jardins et le fonctionnement de deux moulins construits à l'extérieur des remparts, c'est la Roubine des Moulins qui continuait son tracé vers l'ouest pour rejoindre le fossé des Lônes. En 1477, le seigneur du Breuil obtient l'autorisation de dériver ses eaux vers son domaine en creusant un fossé de plusieurs kilomètres et qui garde le nom de Roubine des Moulins. Le fossé des Lônes est lui aussi dérivé vers le domaine du Breuil. On peut voir encore les bâtiments qui abritaient les deux moulins de Graveson, le musée d'Auguste Chabaud était le moulin à blé, le garage était le moulin à huile.
Graveson est une commune urbaine[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[9] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), cultures permanentes (30,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,9 %), zones urbanisées (10,1 %), terres arables (9,2 %), forêts (4,4 %), prairies (1,8 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Des fouilles, réalisées dans les années 1960 et plus récemment en 1998[17] et 1999[18], ont permis de savoir ce qu'était Graveson à cette époque.
Des indices (silex, poteries...) démontrent que le territoire qu'occupe actuellement la commune de Graveson a été habité dès la préhistoire mais c'est à partir de la protohistoire qu'est constaté un regroupement de populations sur la Montagnette. La plaine était alors marécageuse, parcourue par un ou plusieurs bras secondaires de la Durance et parsemée de quelques buttes alluviales.
À la fin de l'âge du bronze au VIIIe siècle av. J.-C., des hommes ont laissé quelques traces dans le secteur de la Roque au Nord-Est de la Montagnette.
Mais c'est au milieu du VIe siècle av. J.-C. (soit au cours du premier âge du fer) que des populations se sédentarisent à l'extrémité nord-est de la Montagnette sur le Mourre Pela. Culminant à soixante et onze mètres, le site est bordé au nord par une falaise abrupte qui jouait un rôle défensif évident, sa partie orientale est creusée par des ravines plus ou moins profondes et à l'ouest, des traces de murs sont probablement les vestiges d'une ligne de défense. On retrouve sur le plateau sommital mais aussi sur la pente orientale des cabanes avec des bases en pierre et élévations en torchis. Les îlots d'habitation, en terrasses, étaient bordés de rues caladées (rues pavées de pierres). On retrouve aussi des habitations en contrebas en arrière des murs d'enceinte que nous décrivons ci-après. Il s'agit d'une intégration du piémont à l'oppidum.
En effet, le site devient dans le dernier tiers du VIe siècle av. J.-C. un oppidum avec un système défensif constitué par une première enceinte protégeant l'accès à l'est. Cette enceinte a été "détruite pour la création d'une puissante ligne de défense"[19] d'environ 4,5 m d'épaisseur au début du Ve siècle av. J.-C. (vers 500-475 au plus tard). Cette deuxième enceinte établie entre deux lames rocheuses libère un accès à l'oppidum de 3,20 m de largeur. Deux bastions, sortes de tours quadrangulaires, complètent le dispositif. D'après P. Arcelin, la "conception de cette enceinte fortifiée au contact avec la plaine est très novatrice en milieu indigène du premier âge du Fer". Le Mourre pela a donc été un oppidum, protégé par une enceinte, pendant un siècle environ, des années 570 aux années 470 av. notre ère. Le mobilier archéologique retrouvé est très varié : meules, dolia, monnaie, fibules, céramiques, amphores d'origine massaliète et a permis de dater les vestiges des constructions. Il est possible qu'à l'arrière de la deuxième enceinte et protégé par une portion conservée de la première enceinte il y ait eu un lieu cultuel "pour une divinité localement vénérée, protectrice des enceintes ou liée au milieu aquatique proche" (P. Arcelin). Trente fragments de stèles ont été exhumés dans cette partie basse du site et confortent l'existence de pratiques dévotionnelles.
On retrouve le mode de vie habituel des Gaulois du midi de la France. Les hommes cultivaient des céréales dans la plaine. L'orge vêtue, comme partout en Provence à cette époque, était la céréale dominante pour la fabrication de galettes, de bouillie et de bière. On a trouvé aussi des graines d'amidonnier, des graines oléagineuses (la cameline), des pépins de raisins et des bois de figuiers. Pendant toute cette période; les habitants de la Roque utilisaient de la monnaie massaliète soit des pièces de bronze avec figures de taureau chargeant ou de taureau passant. Ils ne vivaient pas en autarcie mais entretenaient des relations commerciales favorisées par la localisation de leur oppidum sur des voies de passage.
Dans la deuxième moitié du Ve siècle av. J.-C., l'oppidum a été abandonné, on n'y trouve plus aucune trace d'occupation humaine. La deuxième enceinte a été démantelée tout au long du deuxième âge du Fer (IVe – IIe siècle av. J.-C.).
Au milieu du IIe siècle av. J.-C. soit quelques décennies avant la conquête romaine, le site est réoccupé à la fois en bas de vallon et en terrasse. C'est à ce deuxième âge du Fer qu'appartient la tête de ce jeune homme retrouvée au Mas Vieux et actuellement au musée lapidaire d'Avignon. Les habitants construisent dès lors des cabanes aux pièces rectangulaires qui peuvent atteindre 40 m2 et creusent un puits à l'intérieur de la tour de l'ancien système de défense. Les habitants importent et utilisent des céramiques d'Italie et d'Espagne aux dépens de la céramique massaliète, ainsi que des dolia.
En 121 av. notre ère, ce qui va devenir la Narbonnaise est conquise par les Romains et dès lors il en est terminé de la civilisation gauloise, place à la civilisation gallo-romaine. La Roque n'échappe pas à la règle. L'oppidum est abandonné rapidement et probablement dans la violence.
C'est du VIe siècle av. J.-C. que datent les premières structures. Des bases de murs ont plus ou moins résisté au temps et montrent une occupation continue sur toute la période gaule romaine, entre le VIe siècle av. J.-C. et le Ve siècle. Et déjà en ces temps reculés, Graveson était un lieu de passage fréquent. La voie Agrippa, route partant de Lyon, passait par le village pour aller à Arles.
Quand le règne de Rome s'achève, le site deviendra une nécropole. La découverte de vingt-six tombes il y a quelques années[Quand ?] constitue un site de fouilles.
Vers le IXe siècle apparaîtra pour la première fois le nom de Graveson, consigné dans la charte du territoire d'Avignon. De puissantes familles militaires, d'origine burgonde, se sont installées et vont imposer un système féodal.
Des remparts, bâtis sur des vestiges antiques, voient le jour et défendent la cité. Le village devient une forteresse. Le mur d'une épaisseur d'1,80 mètre et d’une hauteur de 8 mètres est doublé d'un chemin de ronde et entouré par des douves. Des tours sont alors construites tandis que des portes (grandes arches dans la muraille) et des poternes y sont aménagées. Graveson est devenue une ville du Moyen Âge, bâtie pour la guerre.
Il ne reste aujourd'hui que la façade nord du château, située au centre du village, et le grand portail, qui abrite l'Office de Tourisme. Guerres politiques et religieuses ont ruiné le pays mais l'ont enrichi dans un même temps.
Depuis le Moyen Âge, la religion a toujours touché, de près ou de loin, à Graveson. Au XIIe siècle, la ville est sous la coupe des archevêques d'Arles et d'Avignon. Plus tard le comte de Provence va céder ses droits à l'abbaye de Montmajour, fondée au cœur du pays d'Arles en 948 par des moins bénédictins.
Une grande église fut construite avant le XIe siècle et a été plusieurs fois remaniée et agrandie depuis. Aujourd'hui, c'est une des plus grandes de la région[réf. nécessaire], et peu d'églises peuvent rivaliser avec ses œuvres artistiques[réf. nécessaire].
Le village ne changera pas beaucoup avant le XVIIIe siècle. Seuls deux quartiers, à l'est et à l'ouest, vont voir le jour, jusqu'à ce que les lois révolutionnaires donnent à la bourgeoisie ce qui appartenait jadis aux nobles et à l'Église.
Jacques Gantelmi, viguier de Forcalquier (1320), Baile de Brignoles (1339) fut seigneur de Graveson et d'Albaron (1349) et Maillane (1349). Il fut le premier enfant et héritier du vice-sénéchal Guillaume Gantelmi et de Giraude de Sabran. Il faisait partie d'une vieille famille de chevaliers tarasconnais descendant des anciens châtelains[21]. Chambellan du roi Louis et de la reine Jeanne, il était l'époux de Delphine d'Alais[22]. Il fit son testament, le 18 juillet 1359, à Tarascon dans la maison de feu seigneur Bérenger Gantelmi en présence de sa femme. Ses fils Jacques et Bérenger sont ses héritiers avec substitution pour sa fille Béatrice. Pourtant, son fils Raymond Gantelmi (mort en 1348), damoiseau puis chevalier, devint seigneur de Graveson et châtelain d'Albaron. Il reçut de Charles II confirmation de la jouissance, en tant que châtelain, des châteaux d'Albaron et de Chénerilles donnés à son père[23].
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Graveson, Bérenger Gantelme, soutient le duc d’Anjou dès avril 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[24]. La communauté villageoise soutient Charles de Duras, et même au-delà de 1386[25].
À partir du XVIIIe siècle le village reprend des couleurs. Il va se développer au rythme des multiples activités qui s'y déploient.
Le village profite de la révolution industrielle. Expression territoriale et démographique se jumellent, notamment grâce à l'agriculture et à l'irrigation. C'est l'époque où naissent les grands jardins et les plantations fruitières. Le Graveson d'aujourd'hui est né dans cette période. Au niveau architectural, peu de choses ont changé. La mairie, le cours, le relais des postes (devenu hôtel de charme) datent de cette période.
Pour autant, le village n'aura pas échappé aux multiples crises de l'époque. L'agriculture traditionnelle fait place aux chemins de fer, au réseau routier et au commerce. Mais le village reste attaché à sa ruralité. Il préserve ses traditions et en instaure de nouvelles, comme la fête des peintres et des arts.
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : « De gueules, à une croix de Lorraine ou à double traverse, d'argent, accompagnée en pointe de trois bezans d'or, posés 2 et 1 ». |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | 1947 | Albert Pierron | ||
1947 | 1970 | Charles Berlhe | ||
1970 | juin 1995 | Raoul Bonjean | ||
juin 1995 | En cours | Michel Pécout | DVD | Propriétaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
Graveson est jumelée avec Thônex (Suisse) depuis 1972.
Ses habitants sont appelés les Gravesonnais[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 4 856 habitants[Note 3], en augmentation de 8,42 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 600 | 1 520 | 1 549 | 1 454 | 1 528 | 1 478 | 1 447 | 1 570 | 1 709 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 675 | 1 724 | 1 700 | 1 659 | 1 600 | 1 570 | 1 622 | 1 615 | 1 616 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 684 | 1 754 | 1 758 | 1 665 | 1 814 | 1 805 | 1 888 | 1 935 | 1 912 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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2 035 | 2 024 | 2 134 | 2 276 | 2 752 | 3 185 | 3 570 | 3 736 | 3 914 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 838 | 4 856 | - | - | - | - | - | - | - |
Le corso de Graveson[31] est une fête populaire, un carnaval auquel participent activement les Gravesonnais. Une ambiance chaleureuse et festive domine alors deux week-end de février.
Le corso attire, depuis plusieurs années, près de 3 000 visiteurs. Les rues du village voient affluer un grand nombre de touristes et visiteurs, locaux ou régionaux.
La Saint-Éloi, la Saint-Roch et la Saint-Jean[32] sont de très anciennes fêtes – on en trouve des traces dès le XVIIe siècle à Maillane et Châteaurenard. Elles ont gardé tous leurs rituels et sont plus qu’une fête folklorique ; elles sont une tradition vivante transmise par les aïeux.
Saint Éloi est fêté le dernier week-end de juillet et, pour l'occasion, la Charrette[33] parade dans les rues du village le samedi et le dimanche.
C'est l'occasion de défilés de cavaliers, en costumes traditionnels de Provence. Une manière d'honorer les origines et la langue du pays.
Ces fêtes se déroulent de mi-juin à début septembre dans différents villages de la Provence mistralienne dont Graveson.
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