Goudelancourt-lès-Berrieux est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Goudelancourt-lès-Berrieux | |
Mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Laon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Chemin des Dames |
Maire Mandat |
François Rahon 2020-2026 |
Code postal | 02820 |
Code commune | 02349 |
Démographie | |
Gentilé | Goudelancourtois(es) |
Population municipale |
56 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 51″ nord, 3° 51′ 00″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 200 m |
Superficie | 5,54 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villeneuve-sur-Aisne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est situé sur le flanc ouest des collines du Laonnois, en face de la plaine débouchant sur la Champagne, à côté de la commune de Berrieux. Le village repose entièrement sur d’anciennes carrières, desquelles on tirait la craie qui a servi à bâtir les maisons de Goudelancourt[1].
Les communes limitrophes sont : Berrieux au sud, Saint-Thomas à l'est, Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt au nord et Amifontaine à l'est.
![]() |
Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt | ![]() | ||
Saint-Thomas | N | Amifontaine | ||
O Goudelancourt-lès-Berrieux E | ||||
S | ||||
Berrieux |
Goudelancourt-lès-Berrieux est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), forêts (23,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), zones urbanisées (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le toponymiste Ernest Nègre indique que le nom de la commune vient de Gundelinus, nom germanique, + cortem, curtis, ferme[9]. Il y a diverses variantes à travers les siècles : au XIIe siècle, Gundelencourt, Gundeleincourt, Gondelencourt et Gondelaincourt. En 1340, Goudelaincurt et Godalaincourt ; Goudelancourt les Berrieu, la première mention connue du nom long, est de 1405 ; en 1729, on trouve Goudelaincourt les Berieux[10].
Les habitants de Goudelancourt furent affranchis du servage en 1194, par Verric, abbé de Lobbes, et rassemblés en une seule et même commune avec ceux de Berrieux, Saint-Erme, Outre, et Ramecourt. Goudelancourt dépendait autrefois de la généralité de Soissons, des bailliage, élection et diocèse de Laon[11].
Goudelancourt est un des villages traversés et mis à contribution en 1712 par l'expédition du comte de Growestein, partisan hollandais sous les ordres du prince Eugène de Savoie-Carignan pendant la guerre de Succession d'Espagne[12].
La commune de Goudelancourt-lès-Berrieux est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Craonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].
Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | 1800 | François le Comte | ||
1800 | 1804 | Daniel Mathieu Lalain | ||
1804 | 1808 | Brisfert | ||
1808 | 1811 | François le Comte | ||
1811 | 1815 | Jean François Charles Alphonse de Miremont[Note 3] | ||
1815 | 1828 | Simon Longuet | ||
1828 | 1837 | (Jacques-)Théodore Olivier | ||
1837 | 1853 | Jean-Pierre Benoit | ||
1853 | 1854 | Joseph Justin, comte de Montangon | ||
1854 | 1867 | Antoine Joseph Pierre Lacombre | ||
1867 | 1874 | Louis-Antoine-Paulin de Joybert | Maire, en 1870-1871 président de la commission municipale[Note 4], puis maire ; en 1874 maire démissionnaire | |
1874 | 1876 | Remi Payen | maire intérimaire (adjoint) | |
1876 | 1888 | Alexis Benoni Daly | maire intérimaire (adjoint), puis maire | |
1888 | 1892 | Victor Louis | ||
1892 | 18.. | Alexis Benoni Daly | ||
1987 | 2001 | Gérard de Francqueville[Note 5] | Gérard de Francqueville s'est engagé dans la 2e DB avec laquelle il a combattu jusqu'à Berchtesgaden. Il a créé le musée de la Caverne du Dragon, lieu stratégique de la bataille du chemin des Dames. | |
mars 2001 | mars 2008 | François Rahon | ||
mars 2008[18] | mars 2014 | Bruno Daly | ||
mars 2014[19] | En cours (au 12 juillet 2020) |
François Rahon | SE | Fonctionnaire Réélu pour le mandat 2020-2026 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 56 habitants[Note 6], en augmentation de 7,69 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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170 | 153 | 174 | 212 | 202 | 207 | 179 | 182 | 155 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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161 | 162 | 145 | 133 | 120 | 122 | 119 | 117 | 95 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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95 | 123 | 95 | 40 | 64 | 85 | 102 | 64 | 62 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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54 | 64 | 70 | 55 | 65 | 74 | 72 | 72 | 54 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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57 | 56 | - | - | - | - | - | - | - |
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