Craonne[kʁan] est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Communauté de communes du Chemin des Dames (siège)
Maire Mandat
Geneviève Hermet 2020-2026
Code postal
02160
Code commune
02234
Démographie
Population municipale
83 hab. (2019 )
Densité
9,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 26′ 27″ nord, 3° 47′ 15″ est
Altitude
Min. 59 m Max. 192 m
Superficie
8,62 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Reims (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Villeneuve-sur-Aisne
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Craonne
Géolocalisation sur la carte: France
Craonne
Géolocalisation sur la carte: Aisne
Craonne
Géolocalisation sur la carte: Hauts-de-France
Craonne
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L'ancien village de Craonne a été complètement détruit au cours de la Première Guerre mondiale lors des différentes batailles du Chemin des Dames. Le nom de Craonne est rendu célèbre par la Chansonde Craonne, chanson contestataire entonnée par des soldats français durant la guerre en 1917 et, notamment, par des soldats qui se sont mutinés après l'offensive meurtrière du général Nivelle au Chemin des Dames en 1917.
Craonne se prononce /krɑn/, et non /Krɑon/ »[1]. La prononciation fautive /krɑon/ s'est développée avec la Chanson de Craonne, où deux syllabes sont nécessaires.
Ses habitants sont appelés les Craonnais (pron.: /kranais/)[2].
Géographie
Localisation
Craonne est à mi-chemin entre Laon et Reims (à environ une trentaine de kilomètres par la route de chacune de ces villes).
Le village avant 1914 avait une forme triangulaire correspondant aux trois rues principales et il s'étendait sur les pentes du plateau du Chemin des Dames, prenant à cet endroit le nom de «plateau de Craonne». Le nouveau village a été installé dans la vallée, au sud-ouest de l'ancien village.
La commune se trouve à 18,5 km au sud-est de la ville préfecture, Laon[3], à 118,7 km au sud-est d’Amiens[4], à 26,8 km au nord-ouest de Reims[5], et à 122,9 km au nord-est de la capitale, Paris[6].
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Craonne
Bouconville-Vauclair
Bouconville-Vauclair, Corbeny
Corbeny
Bouconville-Vauclair
Corbeny
Bouconville-Vauclair
Craonnelle, Pontavert
La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert
Relief et géologie
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Hydrographie
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Voies de communications et transports
Voies routières
Entrée sud-ouest de Craonne (D 18).
Craonne est accessible par la route par:
l'autoroute A26, sortie no14 (Guignicourt) située à 15 km à l'est de Craonne;
la route départementale D 1044 (ancienne route nationale 44), via Corbeny, située 4 km au nord-est;
la route départementale D 18 reliant Craonne à Craonnelle au sud-ouest;
la route départementale D 18CD (le « Chemin des Dames »), traversant le nord du territoire de Craonne d'ouest en est;
la route départementale D 19, traversant l'est du territoire de Craonne du nord au sud.
Transports en commun
La gare la plus proche est celle de Guignicourt située à 17 km à l'est de Craonne. Cette gare est desservie par les trains du réseau régional TER Picardie et permet d'accéder aux gares de Laon ou de Reims en 20 minutes environ[7].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]
Moyenne annuelle de température: 10,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Martigny-Courpierre», sur la commune de Martigny-Courpierre, mise en service en 1987[14] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5°C et la hauteur de précipitations de 744,9 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Quentin», sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 57 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10°C pour la période 1971-2000[18] à 10,3°C pour 1981-2010[19], puis à 10,8°C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Craonne est une commune rurale[Note 6],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (61,4%), terres arables (23,5%), zones agricoles hétérogènes (14,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Craonne, selon le Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne[réf.nécessaire] de Maximilien Melleville, serait Craubenna au Xesiècle; Craonna en 907; Cranna, Credona, Corona, Creona.
Le nom viendrait du celtique « Craon », pierre, caverne.
Histoire
Foire de Craonne
Établissement à Craonne d'une foire franche annuelle de trois jours en 1482, à commencer du 2 novembre[réf.nécessaire].
Vin de Craonne
La culture du raisin et du vin est très ancienne à Craonne. Les habitants payaient au prieur de Saint-Marcoul la dime du vin qui était un vingtième de leur récolte[réf.nécessaire].
Craonne au XIXesiècle
Le village de Craonne entre dans l'histoire nationale en 1814. C'est là que Napoléon Ier remporte une de ses dernières victoires: il parvient à repousser les troupes russes et prussiennes lors de la campagne de France. Cette bataille, lors de laquelle ont été engagées les Marie-Louise, fut particulièrement meurtrière: on compta 5 400 morts ou blessés.
Au XIXesiècle, le village situé sur les pentes du plateau du Chemin des Dames se consacre à l'agriculture et à la viticulture. Avec l'arrivée du train, les villageois délaissent la vigne pour se consacrer au maraîchage.
Sur le haut plateau surplombant la colline se trouvait un saloon américain appelé la Californie créé par Henry Vasnier associé des champagnes Pommery. En sus d'un service d'hôtellerie, d'un zoo, et d'un jardin exotique de plantes amérindiennes, l'endroit était connu pour être une maison de plaisir fréquentée par la bourgeoisie rémoise. Par la suite, le plateau prendra le nom de plateau de Californie[28]. Il est encore possible de découvrir des plantes exotiques ayant survécu à la Première Guerre mondiale.
Craonne lors de la Première Guerre mondiale
Emplacement de l'ancien village de Craonne détruit pendant la Première Guerre mondiale.L'ancien Craonne mars 1917, aquarelle d'un soldat allemand.
Le , la 5earmée française installe son quartier général juste à côté de la commune de Craonne, au château d'Hédouville, à Pontavert.
Le château de Craonne appartenait également à la famille de Hédouville, qui y installa un hôpital pour les blessés de guerre, avec des annexes dans certaines de ses autres propriétés de Craonne et de Corbeny.
Craonne acquiert une tragique notoriété lors de la Première Guerre mondiale. En 1914, après la première bataille de l'Aisne, le village, situé sur la ligne de front, est occupé et sa population est déplacée.
Avec l'offensive Nivelle, le village fut entièrement rasé au printemps 1917 par les bombardements massifs: cinq millions d'obus sont tombés sur le Chemin des Dames entre le et . Les combats y sont terribles lors de cette offensive: la 1redivision d'infanterie qui monte à l'assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Puis le , une seconde offensive est lancée par la 36edivision d'infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne et à la progression sur le plateau de Californie[29]. Après l'échec de cette offensive et les pertes graves subies, des pertes de plus de 130 000 hommes en dix jours, l'armée française doit faire face à de nombreux actes d'insoumission concernant plus de 150 unités: on parle alors de mutineries. La Chanson de Craonne associe le village à ces insoumissions et au pacifisme.
Article détaillé: Vieux Craonne.
Le , le village, totalement détruit, est libéré par le 320erégiment d'infanterie.
François Flameng, peintre officiel des armées françaises, a réalisé de nombreux croquis et dessins des événements sanglants qui s'y déroulèrent, et qui ont été publiés dans la revue L'Illustration.
La reconstruction
Vue du nouveau village.
Après la guerre, la reconstruction du nouveau village se fit en contrebas du plateau de Californie, dans la plaine, sur un espace plus propice à une agriculture moderne. L'ancien village était situé en zone rouge, le village devait donc disparaître. En 1931, il a été recouvert par l'arborétum offert par la Suède ainsi que par des jardins de la paix[30]. C'est la ténacité de quelques villageois revenus à Craonne qui oblige les responsables politiques à reconstruire un village.
Aujourd'hui, le village accueille colloques et manifestations autour de la Première Guerre mondiale. C'est là que se réunit en particulier le Collectif de recherche international et de débat sur la guerre de 1914-1918.
Politique et administration
Vie politique locale
Siège de la communauté de communes du Chemin des Dames à Craonne.
Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de sept[31].
La commune est rattachée administrativement à l'arrondissement de Laon et politiquement au canton de Villeneuve-sur-Aisne et à la première circonscription de l'Aisne représentée par le député René Dosière (PS).
Avant la disparition du canton de Craonne en mars 2015, Craonne a été le chef-lieu de canton le moins peuplé de France avec ses 76 habitants.
La commune est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, dont elle est le siège, qui regroupe trente communes[32].
Retraité de l'enseignement Réélue pour le mandat 2020-2026,[41],[42]
Services publics
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2019, la commune comptait 83 habitants[Note 8], en augmentation de 7,79% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
847
861
924
864
1 058
1 056
1 003
918
913
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
855
852
826
765
708
694
692
665
675
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
653
630
608
44
143
166
136
144
150
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
150
140
96
78
68
67
65
65
76
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
80
83
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Cultes
Le territoire de la commune de Craonne fait partie de la paroisse catholique «Saint-Rémi de l'Ailette» au sein du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin. Le lieu de culte est l'église Saint-Martin[47].
Culture locale et patrimoine
Commémoration
La marche des brancardiers, lors de l'animation 2016.
Chaque est commémorée l'offensive Nivelle par des animations tout au long de la journée.
Lieux et monuments
L'Arboretum du vieux village de Craonne offert par la Suède en 1931, recouvre l'ancien village[30].
L'église Saint-Martin, datant de 1931, a fait l'objet d'un dossier de l'Inventaire général du patrimoine culturel le [48],[49].
L'hôtel de ville de Craonne, datant de 1926, a fait l'objet d'un dossier de l'Inventaire général du patrimoine culturel le [50]. La mairie a reçu le , un triptyque de Tardi.
L'ancienne école de Craonne, actuel siège de la communauté de communes du Chemin des Dames, datant de 1926, a fait l'objet d'un dossier de l'Inventaire général du patrimoine culturel le [51].
Sur le plateau de Californie, se dressait Ils n'ont pas choisi leur sépulture, une œuvre monumentale de 1,6 tonne et quatre mètres de hauteur du sculpteur Haïm Kern, érigée à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de l’armistice de 1918 et inaugurée le par Lionel Jospin, alors premier ministre. Le son vol est constaté[52], seul son socle restant sur le site. Re-créée elle est inaugurée par François Hollande à la Caverne du Dragon le 17 avril 2017.
Entre le plateau de Californie et la Caverne du Dragon, sur le point le plus élevé du plateau, se trouvait un moulin, qui servit d'observatoire à Napoléon Ier, pour suivre et diriger les opérations de la bataille de Craonne le . La tour n'existe plus, tout comme le monument érigé en souvenir de la bataille, qui furent détruits pendant la Première Guerre mondiale. À sa place aujourd'hui une statue en pierre de l'Empereur, érigée par le comité de tourisme et l'union des St. de l'Aisne[Quoi ?] et inaugurée le par M. Michel Poniatowski, ministre d'État, ministre de l'Intérieur.
L'église Saint-Martin.
Le mémorial aux 8e et 208e R.I.
L'oratoire.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de l'Aisne.
Blason
D’or au pal d’azur chargé d’une grappe de raisin surmonté d’une couronne et soutenue d’une gerbe de blé, le tout du champ, le pal accosté de deux épées de gueules chargées chacune d’un écusson de sinople, portant à dextre la date 1814 d’or et à senestre la date de 1914 du même[53].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Personnalités liées à la commune
Yves Gibeau, auteur d'Allons z'enfants, est enterré dans l'ancien cimetière de Craonne depuis 1994.
Dans son discours du à Craonne, le Premier ministre de l'époque Lionel Jospin a souhaité que les soldats «fusillés pour l’exemple», «épuisés par des attaques condamnées à l'avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond», qui «refusèrent d’être des sacrifiés», victimes «d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd'hui, pleinement, notre mémoire collective nationale»[54]. Dans le contexte de cohabitation, cette initiative fut critiquée par le président de la République Jacques Chirac[réf.nécessaire].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1878, p241.
Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p223.
«Retour sur ces communes qui ont créé la surprise lors des municipales: Plusieurs figures du Laonnois ont été reléguées au rang de l’opposition. Dans ces communes, le verdict des urnes a créé la surprise. Entre déception et incompréhension», L'Union, (lire en ligne)«À Craonne, Noël Genteur n’a pas obtenu suffisamment de voix pour être élu. Maire sortant, il n’obtient que 43,42% des suffrages exprimés».
«Portrait. À Craonne, Noël Genteur, veilleur de mémoire sur le Chemin des Dames: Maire de Craonne pendant plus de 12 ans, Noël Genteur a toujours milité pour la reconnaissance du chemin des Dames. Il était aux côtés de Lionel Jospin en 1998 lorsque le Premier ministre avait déclaré que les fusillés pour l'exemple -les mutins- "réintégraient pleinement notre mémoire nationale".», France 3 Hauts-de-France, 13/4/2017 mis à jour le 12/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
«Geneviève Hermet, maire de Craonne, incertaine de repartir pour un second mandat: Craonne Devenue maire en 2017, Geneviève Hermet n’a encore rien décidé quant à son avenir de première magistrate», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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