Givry est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Givry | |
Le Cousin à Givry | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes Avallon - Vézelay - Morvan |
Maire Mandat |
Florence Bagnard 2020-2026 |
Code postal | 89200 |
Code commune | 89190 |
Démographie | |
Gentilé | Givryats, Givryates |
Population municipale |
180 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 31′ 14″ nord, 3° 47′ 45″ est |
Altitude | Min. 132 m Max. 299 m |
Superficie | 8,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Avallon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Joux-la-Ville |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Givry est situé en bordure de la rivière le Cousin, affluent de la Cure, sous-affluent de l'Yonne, du bassin de la Seine.
Deux petites grottes de 5 m de longueur se trouvent dans le sud-est de la commune au lieu-dit Labsière, à 265 et 270 m d'altitude[1].
![]() |
Blannay | Sermizelles | Girolles | ![]() |
Montillot | N | Vault-de-Lugny | ||
O Givry E | ||||
S | ||||
Asquins | Domecy-sur-le-Vault |
Givry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), prairies (21,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,7 %), terres arables (7,4 %), mines, décharges et chantiers (3,6 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Deux sites de villae sont connus : le Champ de la Bataille, avec une partie pour l'habitation (balnéaires, mosaïques) au nord et deux ailes de constructions pour les communs ; et le Trillot, occupé depuis le Ier siècle av. J.-C. jusqu'au Moyen Âge et en partie recouvert par le village actuel[9].
Gibriacus est mentionné au XIIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Vézelay[9]. C'est un fief du duché de Bourgogne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2008 | 2014 | Marianne Blivet[10] | ||
2014 | En cours | Gérard Chabert |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 180 habitants[Note 3], en augmentation de 1,12 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
440 | 529 | 496 | 474 | 475 | 463 | 466 | 457 | 434 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
433 | 420 | 402 | 342 | 386 | 379 | 362 | 346 | 351 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
337 | 307 | 312 | 225 | 231 | 222 | 234 | 211 | 217 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
226 | 253 | 194 | 204 | 166 | 195 | 191 | 195 | 181 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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179 | 180 | - | - | - | - | - | - | - |
André Viaut (1899-1973), météorologiste français, directeur de la Direction de la météorologie nationale de 1945 à 1964, et président de l'Organisation mondiale de la météorologie de 1955 à 1963, est né à Givry le .
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