Genech [ʒəne] (Genst en flamand[1]) est une commune française, située dans le Pays de Pévèle, dans le département du Nord, dans la région Hauts-de-France.
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Genech | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Intercommunalité | Communauté de communes Pévèle-Carembault |
Maire Mandat |
Odile Riga 2020-2026 |
Code postal | 59242 |
Code commune | 59258 |
Démographie | |
Gentilé | Genechois |
Population municipale |
2 827 hab. (2019 ![]() |
Densité | 379 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 31′ 53″ nord, 3° 13′ 02″ est |
Altitude | Min. 29 m Max. 59 m |
Superficie | 7,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Genech (ville isolée) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Templeuve-en-Pévèle |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Genech est proche de la communauté urbaine de Lille Métropole, dans 500 hectares de nature, dont une grande partie boisée, pour une superficie totale de 736 hectares
Elle est en effet à environ 15 km au sud-est de Lille,
Distance par la route d'autres villes :
Cysoing | Cobrieux | |
Templeuve-en-Pévèle | ![]() |
Mouchin |
Nomain |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cappelle-en-Pévèle », sur la commune de Cappelle-en-Pévèle, mise en service en 1962[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 735,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 10 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Genech est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genech, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 702 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,2 %), prairies (23,5 %), zones urbanisées (21 %), forêts (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Pévèle vient du gallo-romain Pabula, dérivé de Pabulus, qui signifie pâturages. L'étymologie du nom de Genech, vient d'un mot grec guné (femme) qui donne gynécée, d'où genech par corruption. Gynécée, sous la domination romaine cette appellation était donnée aux ateliers de femmes chargées de la confection des vêtements militaires.
Au Moyen Âge, Genech dépendait de la baronnie de Cysoing domaine de la Couronne de France, donné en dot par Louis le comte Évrard, duc de Frioul et fondateur de l'Abbaye Saint-Calixte de Cysoing.
Avant la Révolution, Genech est un village agricole écoulant ses produits vers l'agglomération lilloise et en 1549 l'« assiette de l'impôt » indique 118 foyers, 262 mesures de labours, 186 mesures de prés, bois, viviers, 1 moulin à blé, 28 chevaux, 223 vaches, 145 moutons.
Quelques dates : 1853, 1157 habitants, 1872 : création de la gare de Genech. 1894 : fondation de l'école d'agriculture, d'abord centre d'initiation agricole et qui devint très vite un véritable institut d'enseignement théorique et pratique. L'industrie s'est installée et on compte à la fin du XIXe siècle : 2 tissages, 1 tannerie, 1 brasserie, 1 malterie, 2 moulins ; mais une partie de la population travaille néanmoins à Roubaix-Tourcoing ou Lille. 1914-1918 et 1939-1945 : occupation allemande. 1945 :inauguration de la nouvelle mairie
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Les armes de Genech se blasonnent ainsi :" D'hermines à la croix de gueules, chargée de cinq quintefeuilles d'or ".
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Roger Catteau, cadre publicitaire retraité, a été conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais.
Maire en 1802-1803 : Louis Lebacq[25].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Léon Abraham (d) (années 1850 - ) | 6 ans | |||
Octave Laurent (d) | 20 ans | |||
Jules Brienne (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 10 ans | ||
Henri Devaux (d) | 8 ans | |||
Roger Catteau (d)[26] | 18 ans | Génération écologie Mouvement écologiste indépendant | ||
Gérard Boutteville (d)[27],[28] (né en ) | 7 ans | divers droite | ||
Yves Olivier (d)[29] (né le ) | 12 ans et 2 mois | divers droite | ||
Odile Riga (d) (née le ) | En cours | 2 ans, 5 mois et 3 jours |
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 2 827 habitants[Note 8], en augmentation de 3,97 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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850 | 858 | 927 | 974 | 1 126 | 1 124 | 1 112 | 1 125 | 1 157 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 152 | 1 154 | 1 169 | 1 119 | 1 133 | 1 131 | 1 126 | 1 092 | 1 131 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 123 | 1 080 | 1 119 | 1 074 | 1 110 | 1 094 | 1 097 | 1 146 | 1 109 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 008 | 1 089 | 1 187 | 1 372 | 1 642 | 2 050 | 2 587 | 2 611 | 2 685 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 827 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 436 hommes pour 1 332 femmes, soit un taux de 51,88 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 0,7 |
3,1 | 75-89 ans | 5,1 |
13,8 | 60-74 ans | 13,8 |
19,9 | 45-59 ans | 22,8 |
16,6 | 30-44 ans | 17,8 |
30,2 | 15-29 ans | 21,3 |
16,5 | 0-14 ans | 18,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
La commune comprend notamment :
Le château de Genech fut construit dès le XIIIe siècle.
Sa chapelle aurait abrité, jusqu'à la Révolution, une relique insigne : la tête de sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin.
En partie détruit par un incendie, il fut restauré vers 1600 par Maximilien de Sainte-Aldegonde qui y mourut en 1635. Son fils demeura au château. Celui-ci fut habité de manière à peu près continue par les seigneurs de Genech jusqu'en 1737.
Aux époques troublées le château de Genech servit de refuge aux habitants du village, lorsqu'ils étaient en danger.
Le château de Genech fut reconstruit en 1906 par Albert Crespel, industriel lillois. Il meubla le château avec du mobilier venant de la Loire. Et il fit tracer une large allée afin de pouvoir y faire atterrir son avion personnel. Cette somptuosité ne put être maintenue par les héritiers et le château fut abandonné, puis donné à la commune de Genech, qui ne put assumer les rénovations.
Puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut occupé par les Allemands qui causèrent encore bien des déprédations et l'abandonnèrent dans un état pitoyable en 1945. L'État s'en rendit alors acquéreur en 1969.
Le château abrite, depuis 2004, l'administration et le CDI du lycée polyvalent Charlotte-Perriand. Les salles de classe, inaugurées en 2006 en un bâtiment moderne, et l'atelier d'ébénisterie-menuiserie, se trouvent dans ses jardins.
La première mention de l'église de Genech date de 1164.
L'église fut, entièrement reconstruite au milieu du XVIe siècle sous l'impulsion de Mathéas de Barbé, abbé de Cysoing (1526-1565). En effet, Genech faisait partie de l'ancien diocèse de Tournai.
Sa vétusté a entraîné une reconstruction quasi totale de l'édifice.
Les murs témoignent des remaniements ayant eu lieu de manière économique ; les fenêtres ont notamment été diminuées à l'aide de briques.
Le clocher qui se trouve en façade est un exemple du gothique troubadour représentatif de l'époque de la Restauration.
L'église possède une riche série de tableaux datant du XVIIe siècle. Dans le chœur, le maître-autel et le retable (privé de son tableau en 1900), sont de belles pièces baroques. Les stalles et les boiseries ont été apportées en ce lieu par Albert Crespel, propriétaire du château de Genech.
Dans les nefs latérales, deux autels de bois sculptés du XVIIIe siècle, puis dans les chapelles, deux retables probablement transformés à partir d'œuvres du XVIIIe siècle.
Le tableau le plus beau est un extraordinaire arbre de Jessé, qui est la représentation de la généalogie du Christ d'après les Évangiles. Le triptyque qui se trouve dans la chapelle de droite représente le sacre de saint Martin, ou saint Nicolas. Sur les volets, est représenté Erasme d'Autel, abbé de Cysoing, en compagnie de son saint patron, puis des miracles de saint Nicolas. Aux revers de ceux-ci, sont présents Évrard de Frioul et son épouse Gisèle, petite-fille de Charlemagne, qui sont à l'origine de l'abbaye de Cysoing, représentés devant la tour de ce monastère en cours de construction (1624). Sont également représentés dans la chapelle de gauche, un Dieu de Pitié, sainte Aldegonde et saint Nicolas.
Genech est desservi par le réseau de bus départemental Arc-en-Ciel 2. La commune est desservie par :
Des bus scolaires en provenance des communes voisines et à destination du lycée Charlotte Perriand et de l'Institut desservent également la commune.
La gare de Genech qui fut construite au début du siècle et toujours desservie aujourd'hui, mais il n'y a ni possibilité de s'abriter ni de se restaurer car la gare fut murée en 1997 à cause des squatteurs qui la dégradaient. Aujourd'hui, c'est un Point d'Arrêt Non-Géré (PANG) sur la ligne de Somain à Halluin (ligne TER Hauts-de-France Orchies > Ascq).
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