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Ganagobie est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et connue principalement par son abbaye.

Ganagobie

Vue aérienne

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Sylvie Belmonte
2020-2026
Code postal 04310
Code commune 04091
Démographie
Gentilé Ganagobiens
Population
municipale
92 hab. (2019 )
Densité 8,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 34″ nord, 5° 55′ 00″ est
Altitude Min. 367 m
Max. 719 m
Superficie 10,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ganagobie
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Ganagobie
Géolocalisation sur la carte : France
Ganagobie
Géolocalisation sur la carte : France
Ganagobie

    Ses habitants sont appelés les Ganagobiens[1],[2].


    Géographie



    Localisation


    Ganagobie et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
    Ganagobie et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Ganagobie est composé de plusieurs villages et hameaux[3].

    Du nord au sud :

    Communes limitrophes de Ganagobie
    Peyruis
    Sigonce Les Mées
    Lurs

    Géologie et relief


    La colline du couvent de Ganagobie.
    La colline du couvent de Ganagobie.

    La commune compte 771 ha de bois et forêts, soit 73 % de sa superficie[1].

    Article connexe : Géologie des Alpes.
    Massif des Alpes et localisation des Baronnies.
    Massif des Alpes et localisation des Baronnies.

    La commune comporte trois entités paysagères :

    Des allées sillonnent les bois et permettent d'atteindre deux belvédères, perchés au sommet de murailles verticales : l'un domine la vallée de la Durance et le plateau de Valensole ; l'autre, à l'opposé, le bassin de Forcalquier.


    Hydrographie et les eaux souterraines


    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[6] :

    Ganagobie dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 300 Équivalent-habitants[7].


    Climat


    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[8].

    Les stations météos proches de Ganagobie sont situées à l’aérodrome de Château-Arnoux-Saint-Auban et Forcalquier[9].

    Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.

    Voies de communications et transports



    Voies routières

    Ganagobie est desservie par la départementale RD 4096, ancienne route nationale 96, qui est construite dans la vallée de la Durance. L'autoroute A51 est construite parallèlement au tracé de la Route départementale 4096[3].

    Deux routes s'embranchent sur la RD 4096 et gravissent le plateau :

    Plusieurs chemins et pistes forestières complètent le réseau viaire.

    Autre infrastructure de transport, le canal de Manosque suit le pied du talus ; il franchit les ravins par quatorze ponts, passe dans un tunnel et sort de la commune en franchissant le ravin du Buès par un siphon.


    Transports en commun

    Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur


    SNCF


    Risques naturels et technologiques


    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Peyruis auquel appartenait Ganagobie est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[14], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[15]. La commune de Ganagobie est également exposée à trois autres risques naturels[15] :

    La commune de Ganagobie est également exposée à deux risques d’origine technologique :

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2005 pour le seul risque d’inondation[16] et le Dicrim n’existe pas[21].


    Pollution radioactive


    L’entreprise Isotopchim, appartenant au couple Friedeling, a été active de 1987 à 2001 à Ganagobie[22],[23]. Elle était spécialisée dans le marquage isotopique avec le carbone 14, radioactif, de molécules organiques[24], activité jugée non-rentable par le CEA. Les conditions dans lesquelles l’activité est exercée conduisent à d’importants rejets radioactifs (90 % du carbone 14 utilisé[24]). Isotopchim utilise également du tritium, radioactif[23],[25], du phosphore 32, du phosphore 33 et du soufre 35, sans autorisation[25]. Des rejets ont lieu par une cheminée de 40 m, un jardin d’enfants étant situé à proximité[25].

    En 1995, l’Opri mesure une contamination radioactive[24]. La préfecture, sous le coup d’un recours pour carence à agir[25], prononce deux suspensions administratives de l’activité[24] (tout en autorisant des campagnes d’activité exceptionnelles[25]), puis interdit l’activité[24]. Isotopchim continue de produire des déchets malgré l’interdiction préfectorale et le couple Friedeling stocke les déchets dans leur villa[23]. En 1998, un scandale éclate, des boues radioactives ayant été évacuées comme de simples déchets. Le lieu de déversement de ces déchets radioactifs est inconnu, excepté pour un chargement qui a abouti dans la décharge de Fontienne[25].

    Isotopchim est finalement liquidée en 2000[24]. Le couple Friedeling est condamné en 2003 à de la prison avec sursis et à 100 000  d’amende, la procédure étant épuisée en Cour de cassation en 2007[23],[25]. L’amende n’a pas été payée[23].

    La radioactivité de l’activité et des déchets stockés dans la villa a pollué le terrain environnant, les taux relevés par l’Aprii-Rad augmentant constamment. Les opérations de dépollution commencent en décembre 2002[26]. Les déchets radioactifs stockés sur le site de l’entreprise ont été évacués de mars à juin 2008[22],[26], quelques centaines de litres de liquides radioactifs et 600 kg de boues radioactives[27].

    En 2008, les mesures effectuées par l’Andra confirment une pollution radioactive des sols[22], dépassant l’enceinte d’Isotopchim et touchant la place du Belvédère et les bâtiments environnants. Les cultures du monastère de Ganagobie sont également touchées jusqu’au début des années 2000[24]. Les opérations de dépollution qui ont eu lieu en 2008-2010 ont coûté environ 3,9 millions d’euros[28] mais devaient se poursuivre en 2012 par l’évacuation de boues restantes[26].

    Jean-Pierre Frideling a pu créer avec sa fille une nouvelle entreprise à Aix-en-Provence, poursuivie pour des faits similaires[29].


    Urbanisme



    Typologie


    Ganagobie est une commune rurale[Note 1],[30]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[31],[32]. La commune est en outre hors attraction des villes[33],[34].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (15,1 %), terres arables (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[36].


    Toponymie


    La localité apparaît pour la première fois dans les textes au Xe siècle : cella Ganagobiacensis et podium Ganaguobiense. On trouve dans les siècles suivants plusieurs variantes : Canagobiensis, Canagobiacensis, Canacopiensis, Ganegobie, Ganagobiæ, Ganagobia[37].

    Les toponymistes reconnaissent généralement la difficulté à établir la signification du nom de la commune, seule la racine oronymique (gan- / kan- ) étant assurée. Charles Rostaing émet une hypothèse, selon laquelle le nom est formé de la racine oronymique (désignant une montagne) *GaN-, le deuxième élément étant une répétition[38]. Il corrige cette hypothèse en assignant la deuxième partie du nom au thème *kopp-, rattaché aux lieux aquatiques, le nom désignant alors « les sources du plateau » ou la « source de la montagne ». Cette hypothèse est reprise par l'association Alpes de Lumière[37] et les Fénié[39]. Selon Ernest Nègre, le nom dérive de l'occitan cana, roseau, combiné à l’adjectif gòbia, tordu, le terme désignant une tour tordue[40].


    Histoire



    Préhistoire et Antiquité


    Le territoire de la commune est fréquenté depuis la Préhistoire : l'extrémité nord du plateau abritait un village préhistorique, retranché derrière un rempart de 120 m, constituant ainsi un oppidum[41],[42]. Cet oppidum, dit de Villevieille, du nom du village qui lui a succédé, appartenait aux Sogiontiques était établi sur le plateau de Villevieille. Dans l’Antiquité, le territoire de Ganagobie fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[43].


    Moyen Âge


    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[44]. À cette époque, deux fermes sont installées sur le plateau de Ganagobie, au nord pour la première et à l'emplacement du prieuré pour la seconde. La position privilégiée du site serait une des raisons de ces occupations[45].

    Le prieuré est fondé à la fin du Xe siècle[5]. La seigneurie appartenait aux évêques de Sisteron, qui en font don à l’abbaye de Cluny[41]. Ce monastère conserve une grande importance jusqu’au XVe siècle : il abrite un temps les reliques de saint Honorat d'Arles, transportées de l’abbaye de Lérins.

    En 1471, la communauté de Ganagobie est complètement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans)[41].


    Temps modernes


    En 1491, l’abbé de Cluny fait le siège du prieuré pour en reprendre le contrôle. Les luttes pour sa possession durent jusqu’à la Révolution française[5].


    Époque contemporaine


    Le bac du Loup, situé sur la commune, et qui permettait le passage de la Durance, est supprimé lors de la construction du pont des Mées en 1843. Ce pont, emporté par une crue dévastatrice le jour de son inauguration, doit être reconstruit, ce qui donne un sursis au bac, qui est remis en service jusqu’en 1857[46].

    Comme de nombreuses communes du département, Ganagobie se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[47]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[48], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Ganagobie[49]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.

    Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes[50]. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le 17 août de Vidauban[51], franchit la Durance le 20 août au sud de Mirabeau[52]. Le 143e régiment d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du 20 août et libère les villes et villages sur son passage, dont Ganagobie. La colonne remonte toutefois rapidement la vallée, sans s’attarder à des détours par les villages : elle traverse la commune sans traverser le chef-lieu[53].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Ganagobie. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[54].


    Politique et administration



    Administration municipale


    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[55]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Bernadette Auric a été réélue conseillère municipale avec le meilleur total de 61 voix, soit 76,25 % des suffrages exprimés. La participation a été de 88,89 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal[56].

    Depuis 1987, une communauté d'un quinzaine de moines bénédictins de la congrégation de Solesmes est installée dans le monastère, en provenance de l'abbaye d'Hautecombe, abandonnée à cause d'une présence touristique croissante à l'excès.


    Liste des maires


    Article détaillé : Histoire des maires de France.

    L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

    En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945   Daniel Garcin[57]    
             
    mars 1995 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Sylvie Belmonte[58],[59],[60] DVD Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité


    Ganagobie fait partie :


    Instances judiciaires et administratives


    Ganagobie est une des quatre communes de l'ancien canton de Peyruis qui totalisait 4 255 habitants en 2012[61]. Le canton a fait partie de l'arrondissement de Forcalquier depuis 1801 et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Ganagobie faisait partie du canton de Peyruis de 1802 à 2015 après avoir fait partie du canton de Lurs de 1793 à 1801 et du canton de Saint-Étienne-les-Orgues de 1801 à 1802[62]. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Château-Arnoux-Saint-Auban[63].

    La commune fait partie des juridictions d'instance et de commerce de Manosque, prud'homale et de grande instance de Digne-les-Bains, mais aussi de la cour administrative d'appel de Marseille et de la cour d'appel d'Aix-en-Provence[64].


    Fiscalité locale


    L'imposition des ménages et des entreprises à Ganagobie en 2010[65]
    Taxe Part communale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 8,67 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 35,19 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 107,53 %47,16 %8,85 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[66]). La part intercommunale de la CFE s'élève à 31,57 %[65].


    Budget et fiscalité 2019


    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[67] :

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017[68].


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[70].

    En 2019, la commune comptait 92 habitants[Note 2], en augmentation de 10,84 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    936888797992107122117
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    125117109817373737261
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    614431343246262411
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    111012150647591105106
    2012 2017 2019 - - - - - -
    849692------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[71].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1471
    inhabitée

    L’histoire démographique de Ganagobie, après l'abandon complet du terroir au XVe siècle et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1820 à 1861[72]. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée, et rapide. Dès 1891, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[72]. Le mouvement de baisse se prolonge jusqu'aux années 1970. Depuis, la population a repris une croissance vigoureuse et est revenue aux niveaux du début du XIXe siècle.


    Enseignement


    La commune ne dispose ni d’école maternelle ni d’école primaire[73]. Les élèves vont à l’école publique primaire de Dauphin ou à celle de Saint-Michel-l'Observatoire. Ensuite les élèves sont affectés au collège Le Mont-d'Or à Manosque[74],[75]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[76], soit le lycée polyvalent Les Iscles[77] soit le lycée Félix-Esclangon[78].


    Santé


    Professionnels et établissements de santé[79] :


    Cultes



    Économie


    L'économie de la commune dépend de deux sources de revenus, l'agriculture, de type méditerranéenne[83], et le tourisme culturel[84].


    Agriculture


    À la suite du développement de l’abbaye, il y avait toute une population de travailleurs ou d’agriculteurs qui s’était initialement établie sur le plateau[85].


    Tourisme



    Commerces



    Aperçu général


    En 2009, la population active s’élevait à 59 personnes, dont neuf chômeurs[87] (six fin 2011[88]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (38 sur 51)[89] et travaillent majoritairement hors de la commune (41 actifs sur 51)[89].


    Agriculture


    Miel de lavande.
    Miel de lavande.

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un seul emploi salarié[90].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de trois en 2010, chiffre stable depuis 2000[91].

    Les agriculteurs de la commune de Ganagobie peuvent prétendre à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)[92].

    La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de 1 000 pieds[93]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence[92].

    Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale à Ganagobie[54].


    Industrie


    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deux salariés[90].


    Activités de service


    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (avec huit emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une seule personne[90].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est faible pour la commune, qui ne dispose d’aucune structure d’hébergement à finalité touristique recensée[94].

    L’unique résidence secondaire n’apporte pas non plus de capacité d’accueil[95],[96].


    Lieux et monuments


    L'église Notre-Dame de l'abbaye de Ganagobie.
    L'église Notre-Dame de l'abbaye de Ganagobie.
    Cabanon pointu au centre de l'ancien clos du monastère.
    Cabanon pointu au centre de l'ancien clos du monastère.

    Tout le plateau de Ganagobie est couvert de chênes verts ; on peut y voir des remparts du XIIe siècle[réf. nécessaire], ainsi que les ruines d'une église du VIIIe siècle. Une cabane de pierres sèches se trouve au centre d'un ancien enclos ("garenne") devant l'abbaye. Si des cartes postales des années 1950-1960 la disent « gauloise » (une autre carte postale des années 1920-1930 l’attribue aux Cavares), il s'agit en fait d'un cabanon en pierre sèche du XIXe siècle[101].


    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.

    Blasonnement :
    « D'azur à une montagne d'or, autour de laquelle est écrit en cercle GANAGOBIE en lettres capitales de sable. »[102].



    Personnalités liées à la commune



    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Liens externes



    Sources



    Références bibliographiques



      Autres références



      Insee

      1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

      Références diverses

      1. Roger Brunet, « Canton de Peyruis », Le Trésor des régions, consultée le 11 juin 2013.
      2. « Services publics Ganagobie », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
      3. « IGN, Carte topographique de Ganagobie » sur Géoportail (consulté le 16 janvier 2014)..
      4. Site Infoterre du BRGM.
      5. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7).
      6. L'eau dans la commune
      7. Station d'épuration
      8. Table climatique
      9. Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.
      10. Guy Barruol, « Notes succinctes sur l'histoire du prieuré du Moyen Âge à nos jours », in Michel Fixot, Jean-Pierre Pelletier, Guy Barruol (directeurs), Ganagobie, mille ans d'un monastère en Provence, Mane : Les Alpes de Lumière, 1996, collection « Les Alpes de Lumière », no 120-121, (ISBN 2-906162-32-9), p. 32.
      11. Transports collectifs du Département
      12. Paca Mobilité
      13. Comment venir au monastère
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      На других языках


      [de] Ganagobie

      Ganagobie ist eine französische Gemeinde mit 92 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Alpes-de-Haute-Provence in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sie gehört zum Arrondissement Digne-les-Bains und zum Kanton Château-Arnoux-Saint-Auban. Die Bewohner nennen sich die Ganagobiens.

      [en] Ganagobie

      Ganagobie (French pronunciation: ​[ɡanaɡɔbi]; Occitan: Ganagòbia) is a commune in the Alpes-de-Haute-Provence department in southeastern France.
      - [fr] Ganagobie

      [ru] Ганагоби

      Ганагоби́ (фр. Ganagobie, окс. Ganagòbia) — коммуна во Франции, находится в регионе Прованс — Альпы — Лазурный Берег. Департамент коммуны — Альпы Верхнего Прованса. Входит в состав кантона Пейрюи. Округ коммуны — Форкалькье.



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