Gamarde-les-Bains (Gamarde, en occitan[1]) est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.
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Gamarde-les-Bains | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Dax |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres de Chalosse |
Maire Mandat |
Jérôme Curutchet 2020-2026 |
Code postal | 40380 |
Code commune | 40104 |
Démographie | |
Gentilé | Gamardais |
Population municipale |
1 405 hab. (2019 ![]() |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 44′ 01″ nord, 0° 52′ 19″ ouest |
Altitude | Min. 9 m Max. 97 m |
Superficie | 18,95 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dax (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Coteau de Chalosse |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Gamardais[2].
Commune située dans la Chalosse.
Louer, Préchacq-les-Bains |
Cassen | Saint-Geours-d'Auribat, Poyanne |
Goos | ![]() |
Nousse |
Hinx | Poyartin | Montfort-en-Chalosse |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Begaar », sur la commune de Bégaar, mise en service en 1973[10] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 069,9 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 15 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[14], à 14,3 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[16].
Gamarde-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dax, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,1 %), forêts (23,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Gamarde-les-Bains est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Louts. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999 et 2009[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 32,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 552 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 147 sont en en aléa moyen ou fort, soit 27 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[23].
Très probablement la même origine que pour Gamarthe, connue pour ces sources ferrugineuses.[réf. nécessaire]
Gamarde-les-Bains est connu depuis longtemps pour son eau riche en soufre aux vertus dermatologiques, traitant notamment l'eczéma et les psoriasis.
En 1517, on observe les premières pratiques des bains à Gamarde. En 1802, le pharmacien Victor Meyrac publie un rapport montrant l'utilité de l'eau de Gamarde dans les affections dermatologiques. En 1841, l'eau thermale est reconnue par l'académie de Médecine.[réf. nécessaire] Au tournant du XXe siècle, Pierre-Eudoxe Dubalen publie une étude sur l'origine triasique des eaux sulfureuses de Gamarde[28]. En 1924, Gamarde est la 2e station thermale de France après Dax.[réf. nécessaire]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1802 | Alexandre Defos du Rau | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
septembre 1821 | 30 novembre 1833 | Jean Baptiste Defos du Rau | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
5 octobre 1837 | 31 décembre 1844 | Jean Baptiste Defos du Rau | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
27 juin 1909 | 1916 | Victor Defos du Rau | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1935 | 1947 | Joseph Defos du Rau | MRP | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1983 | 2020 | André Cazaux | DVG | Retraité de l'agriculture |
2020 | En cours | Jérôme Curutchet |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 1 405 habitants[Note 7], en augmentation de 20,5 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Patrimoine du XXe siècle / mur de l'atlantique. Une maison bourgeoise à 300 mètres du centre bourg possède un ensemble d'abris bétonnés allemands de la Seconde Guerre mondiale. À quelques mètres de l'habitation, un bunker pour 20 personnes construit en 1944 offre une protection contre les bombardements. Le long du chemin de terre reliant la maison au bourg, côté parc, on observe quatre entrées bétonnées d'un ensemble de cavernes inachevées en 1944 : il s'agit d'un projet de dépôt, de logement et d'hôpital pour l'Organisation Todt.
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