Goos est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.
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Ses habitants sont appelés les Goossois[1].
À une douzaine de kilomètres à l'est de Dax, Goos se trouve aux confins de la Chalosse et du pays dacquois.
Préchacq-les-Bains | ||
Téthieu | ![]() |
Gamarde-les-Bains |
Hinx |
La commune domine la vallée de l'Adour et son confluent avec le Louts.
D'une superficie totale de 1 049 ha, son territoire se partage en deux zones distinctes. Le plateau d'une altitude maximum de 73 m où l'on trouve la majeure partie des espaces cultivés ainsi que les zones habitées. À l'ouest, l'altitude baisse rapidement jusqu'aux zones humides (les barthes) bordant le lit de l'Adour. Les prairies humides, pour la plupart inondables, sont maintenant mises en culture pour le maïs, production agricole majoritaire. Les autres parcelles sont constituées de forêts, chênaies communales ou peupleraies.
Commune à vocation agricole, culture du maïs et élevage (canard gras et poulet fermier des Landes), Goos voit peu à peu, depuis les années 1980, sa population se diversifier avec l'arrivée de nouveaux habitants attirés par la relative modicité du prix des terrains à bâtir et la proximité du bassin d'emploi de la région dacquoise.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Begaar », sur la commune de Bégaar, mise en service en 1973[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 069,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 13 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[13], à 14,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[15].
Goos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dax, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,4 %), forêts (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Goos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour et le Louts. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009[24],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 10,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 230 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 14 sont en en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
L'histoire de la commune est en grande partie liée à celle de l'abbaye de Divielle située sur son territoire.
Selon David Chabas (Villes et villages des Landes, Éditions Chabas)), l'abbaye de Divielle aurait été fondée par les Cisterciens, probablement au XIIe siècle, sinon à la fin du XIe siècle. Elle aurait ensuite été occupée par les Bénédictins, puis par les Prémontrés de 1209 à la Révolution et ensuite par les Trappistes qui en furent les derniers occupants jusqu'en 1932.
Elle fut alors vendue à un particulier qui, peu soucieux de conservation du patrimoine, la vendit en « pièces détachées » : zinc des couvertures, puis démolition qui servit à empierrer les routes de la commune de Goos.
Du corps principal de l'abbaye ne subsistent que quelques pans de murs, parmi lesquels il faut tout de même noter une magnifique ouverture à arcades géminées, vestige de celles qui entouraient le cloître.
Pour la petite histoire (ou la légende ?) il se raconte que les moines de Divielle ne désirant pas, pour des raisons « politiques », résider sur le territoire de la commune de Préchacq-les-Bains détournèrent le cours du Louts, petite rivière servant de limite entre Préchacq et Goos, modifiant ainsi la « frontière » entre les deux communes et se retrouvant, de ce fait, habitants de celle de Goos.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | 1977 | Fernand Nozères | Boulanger | |
1977 | 1984 | Gaston Deslous | Commercial | |
1984 | 2020 | Vincent Lagrola | PS | Professeur de lettres retraité Président de la Communauté de Communes |
2020 | En cours | Patrick Laborde |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 517 habitants[Note 7], en diminution de 3,54 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |