Frénouville est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 970 habitants[Note 1].
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Frénouville | |
La mairie. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Communauté de communes Val ès Dunes |
Maire Mandat |
Alain Porquet 2020-2026 |
Code postal | 14630 |
Code commune | 14287 |
Démographie | |
Population municipale |
1 970 hab. (2019 ![]() |
Densité | 305 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 13″ nord, 0° 14′ 39″ ouest |
Altitude | Min. 9 m Max. 47 m |
Superficie | 6,45 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Troarn |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.frenouville.fr |
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La commune est traversée par la RD 613 (ex-RN 13) reliant Caen et Paris. En janvier 2012, le barreau autoroutier A813 ouvrira, permettant de relier la commune à l'autoroute A13 à l'est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argences », sur la commune d'Argences, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 748 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[13].
Frénouville est une commune rurale[Note 7],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Frénouville, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 3 858 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,7 %), zones urbanisées (14 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), forêts (3,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom du village est attesté sous la forme Fraxini villa en 1172, Fernouville en 1253[24].
La forme latinisée du XIIe siècle, d'après fraxinus « frêne », n'est pas à retenir[25]. En effet, les toponymes en -ville n'entrent jamais, en principe, en composition avec des noms de végétaux. En outre, elle ne colle pas phonétiquement : l'évolution aurait dû se faire en *Fre(s)neville.
Il s'agit d'un nom de lieu caractéristique en -ville, domaine rural du haut Moyen Âge, composé avec un nom de personne, comme c'est le plus souvent le cas. Il s'agit peut-être ici de Furnolf ou Frunolf[26], voire Farnulfus[27], anthroponymes de type germanique, avec amuïssement (ou assimilation) du [f] final (cf. Guenouville, Hondouville, Fatouville, etc.).
Remarque : Furnulfus (Furnulf) est attestée en germanique continental dans un texte latin médiéval[28], ainsi que sous la forme Furnulf dans un texte en vieux norrois[29].
Des fouilles archéologiques et des analyses morphologiques des squelettes exhumés ont été réalisées par le CRAHM de l'Université de Caen, dans une nécropole où l'on trouve notamment des tombes masculines du IVe siècle. L'analyse des ossements met en évidence l'existence de deux groupes humains distincts. L'un, le plus important, est constitué d'hommes issus du peuplement local, caractérisés entre autres par une tendance à la brachycéphalie, une stature faible et gracile. L'autre est représenté par des individus robustes et de grande taille, dont la morphologie est inconnue dans la région avant le IVe siècle.
En outre, le mobilier funéraire, les armes et les insignes honorifiques recueillis lors de la fouille ont été identifiés comme typique de militaires romains d'origine germanique arrivés pour renforcer le litus Saxonicum dans le cadre du tractus Armoricanus et Nervicanus. L'étude globale du site montre que ces militaires germains sont venus avec femmes et enfants, ce qui semble cohérent, car le code théodosien interdisait le mariage de « barbares » (en l'occurrence ces Germains orientaux) avec des citoyens romains (ici les indigènes celtes romanisés). On aurait donc la preuve de la coexistence de deux groupes humains qui ne se sont pas encore mélangés.
De nombreux sites analogues ont été trouvés dans la région : Bellengreville, Saint-Martin-de-Fontenay ou encore Airan. Cependant dans certains cas, il est impossible d'affirmer s'il s'agit de Germains orientaux ou de Sarmato-alains[30].
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Blason | D'or à la tour d'argent, maçonnée de sable, ouverte du champ, soutenue de trois serres d'aigle de sable ordonnées 2 et 1. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
v. 1946 | 1964 ? | Désiré Duclos | Ancien combattant, maire honoraire | |
1964 | juin 1995 | Henri Enée | Maire honoraire | |
juin 1995 | mai 2020 | Monique Paris[31] | SE | Retraitée |
mai 2020[32] | En cours | Alain Porquet | SE | Cadre bancaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 1 970 habitants[Note 9], en augmentation de 0,51 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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351 | 333 | 386 | 428 | 418 | 488 | 461 | 475 | 448 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
481 | 493 | 457 | 420 | 378 | 333 | 336 | 350 | 329 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
338 | 330 | 350 | 386 | 368 | 428 | 378 | 472 | 465 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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585 | 741 | 938 | 1 124 | 1 266 | 1 478 | 1 593 | 1 624 | 1 960 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 933 | 1 970 | - | - | - | - | - | - | - |
Jeanine Gille a initié la restauration de la chapelle du Poirier, au hameau du Poirier, sise à proximité du cimetière.
Cédric Bienfait (1819 - 1887 à Frénouville), banquier et homme politique, fut maire de Frénouville de 1878 à 1884.
La tombe de Léonard Gille (1904-1971) se trouve au cimetière du Poirier, au hameau du Poirier. Une stèle signée du sculpteur caennais Petrus se trouve à proximité. Léonard Gille fut un grand résistant caennais. Après-guerre, il fut secrétaire, puis vice-président du conseil général du Calvados.
Son épouse, Louise Boitard (1907-2001), madame Léonard Gille, dite Jeanine Boitard et Jeanine Gille, d'après son nom dans la Résistance « Janine », repose à ses côtés.
Tout près se trouve la tombe de Serge Federmeyer-Sellier (1922-44), Croix de guerre et Médaille de la Résistance. Une rue de Frénouville porte son nom.
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