Frieneium en 1119, Fraxinus en 1190 et Fraisnei en 1222, Fraisne en 1248, Fraine en 1281, et Frêne au XVIIIesiècle.
Fresne est un mot français issu du latin fraxinus signifiant Frêne[1].
Histoire
Antiquité
La voie romaine de Reims à Trèves traverse deux petits bois appartenant à la commune: Verlager et le fort de Fresne.
Le fort de Fresne
Article détaillé: Système Séré de Rivières.
Attaque, simulée, du fort sous les yeux du tsar Nicolas II en 1901.
En 1875, Fresne a été désigné (tout comme Pouillon, Brimont, Witry-les-Reims, Nogent-l'Abbesse,etc.) comme lieu d'implantation d'un des forts chargés de défendre Reims au sein du système Séré de Rivières, pensé après la défaite française durant la guerre franco-prussienne de 1870[2]. Commencé en 1878, le fort de Fresne a été abandonné en 1900 car il n'était plus très utile (apparition d'obus, d'armes plus développées…). Il a ensuite servi aux manœuvres franco-russes en 1901, manœuvres auxquelles a participé le Tsar Nicolas II.
Lors de la Première Guerre mondiale, les Allemands s'emparent du fort et le quittèrent en 1917.
L'entre-deux-guerres
Fresne est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 1er octobre 1920.
En 1930, la commune qui s’appelait Fresne change de nom pour Fresne-lès-Reims[3],[4]
Fresne depuis 1950
En 1960, on crée un terrain de motocross au fort de Fresne.
Dans le village des lotissements sont construits: le Verger, l’Arzilière, l'Hermoine, le clos Saint-Martin.
Par arrêté préfectoral , la commune de Fresne-lès-Reims fusionne le avec la commune de Bourgogne, pour former la commune nouvelle de Bourgogne-Fresne où Fresne-lès-Reims devient une commune déléguée[5].
Chef de service au CHU de Reims Conseiller général puis départemental du canton de Bourgogne (2001 → ) Vice-président[Quand?] du Conseil général de la Marne Vice-président[Quand?] de la CC Communauté de communes de Beine-Bourgogne Réélu pour le mandat 2014-2020[9].
Liste des maires délégués successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Janvier 2017
Mai 2020
Eric Kariger
Voir tableau précédent
mai 2020
En cours
Nicolas HABARE
Démographie
Les habitants de Fresne-lès-Reims s'appellent les Fresnats.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 425habitants, en diminution de −1,62% par rapport à 2009 (Marne: 0,82%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
380
336
324
377
443
459
468
462
458
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
455
440
441
422
390
360
392
358
369
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
336
320
353
202
281
297
285
259
249
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2009
2014
267
293
270
329
427
409
393
432
425
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Depuis la fermeture du bar rue Saint-Martin, Fresne-Lès-Reims n'a plus de commerce en activité.
Le silo agricole,
le village en 1901,
l'église au début du XXe siècle.
Lieux et monuments
L'église, placée sous le vocable de saint Martin. Après la Première Guerre mondiale, la nef, ainsi que le clocher et les bas-côtés, furent partiellement détruits. En 1923, les travaux de restauration commencèrent, placés sous la direction de l’architecte Royer (de Reims). Le projet eut pour objectif de remettre l'église dans son état antérieur.
Le monument aux morts, situé près de l'église sur un petit promontoire, a été construit en 1925 par M. Gaillard. Il représente principalement un poilu de profil tenant une victoire ailée, le couronnant de laurier[13].
Le hangar du Syndicat est créé en 1900. Il sert tout d'abord de lieu de stockage pour les agriculteurs du village puis devient une étable. De 1965 à 1970, il sert de salle d'entraînement pour l'équipe de basket du village puis devient progressivement une salle des fêtes de «repli» en cas de mauvais temps. Il est détruit en 2009 et remplacé par une pelouse.
Personnalités liées à la commune
Jean-Pierre Job, grand officier de la Légion d'honneur, né le 2 décembre 1943 à Fresne-lès-Reims, officier général français qui fut notamment chef d'état-major de l'armée de l'air de 2000 à 2002.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Errance, 2008, 2e éd. p 216.
Travaux de l'académie nationale de Reims, volume 122, années 1906-1907, Reims, 1910, p351.
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