Fouquescourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Fouquescourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (93,4%), zones urbanisées (6,6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Différentes formes du nom du village ont été relevées:
- 1146: Furcelli curtis;
- 1225: Foukiecourt ou Foukiercourt;
- 1275: Foukrecourt;
- 1301: Fouquiencourt ou Fokiercourt;
- 1430: Foucescourt;
- 1567: Foukiecourt ou Fokiercourt;
- 1569: Fouquecourt;
- 1648: Fonquecourt;
- 1733: Fouquescour ou Fouquiecourt[9].
Ce qui peut se traduire par le «domaine de Fouques»[9][réf.nonconforme].
D'après la tradition, le village serait la ferme du «Faucon»[10].
Histoire
La ville d'Ingond, disparue à une époque inconnue et dont on connaît encore l'emplacement au lieudit les Terres Noires aurait été édifiée sur le territoire communal, en partant vers Chilly[11].
Le seigneur de Fransart reçoit les plaintes des habitants, relatives au meunier local[10].
En 1653, l'armée de Turenne s'installe dans le village et détruit les récoltes[10].
Le village a beaucoup souffert lors de la Première Guerre mondiale[12],[13]. L'église[14] a été complètement reconstruite.
Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [15].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
En 2001, la disparition du village était programmée par le gouvernement de Lionel Jospin, le village se trouvant sur le site choisi pour implanter un troisième aéroport parisien à Chaulnes[16]. Le projet fut abandonné avec le retour au pouvoir de la droite en 2002 malgré des divergences entre Gilles de Robien et Jean-François Copé au sein de la nouvelle majorité[17].
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[18]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[20].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[21],[22],[23]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[24], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [25].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[26].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 154 habitants[Note 3], en diminution de 11,49% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
442
409
481
486
487
469
450
454
415
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
384
369
352
328
315
301
318
326
317
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
292
320
329
182
188
175
156
191
178
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
164
151
139
136
153
127
149
152
171
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
158
154
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre.Elle a été fortement remaniée après les dégâts de la Première Guerre mondiale.
Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Reconstruite après la Première Guerre mondiale, c'est une jumelle de sa voisine de Rouvroy-en-Santerre, due vraisemblablement au même architecte[10].
Le monument aux morts de 1914-1918 est situé dans le cimetière. Il comporte les huit noms des soldats qui ont «bien mérité de la patrie».
Le nouveau monument aux morts inauguré le par le maire Cécile Tessier.
Église Saint-Pierre.
Monument aux morts.
Calvaire de 1900.
Monument aux morts 22 mai 2016.
Hommage aux soldats du Commonwealth le 11 novembre 2019 .
Personnalités liées à la commune
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Olivier Garcin, Le Santerre à l'amont de la Luce, histoire des origines à 1900, tome second: Rosières-en-Santerre et ses alentours, Mortagne-au-Perche, La Vague verte, 2016 (ISBN978 - 2 - 35 637 - 081 - 5).
Articles connexes
Liste des communes de la Somme
Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de la mairie. Voir l'Infobox pour le lien
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.247-248 (ASINB000WR15W8).
Mémoires de la Société d'archéologie du département de la Somme, t.1, Amiens, Ledien fils, imprimeur, , 488p. (lire en ligne), p.484 sur Google books.
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
«Derniers vœux pour Cécile Tessier à Fouquescourt: La maire, Cécile Tessier, ne briguera pas de deuxième mandat à Fouquescourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Le mot d’ordre du maire de Fouquescourt? Communication: L’installation de panneaux indiquant la présence de betteraviers? C’est elle, Cécile Tessier, maire», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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