Fontaine-en-Dormois est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Fontaine-en-Dormois | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Champenoise |
Maire Mandat |
Maryse Seignier 2020-2026 |
Code postal | 51800 |
Code commune | 51255 |
Démographie | |
Gentilé | Fontainois |
Population municipale |
13 hab. (2019 ![]() |
Densité | 2,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 14′ 18″ nord, 4° 43′ 06″ est |
Altitude | Min. 122 m Max. 194 m |
Superficie | 5,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Fontainois.
Séchault Ardennes |
Bouconville Ardennes | |
Gratreuil | ![]() |
Cernay-en-Dormois |
Rouvroy-Ripont |
Village | Distance | Département |
---|---|---|
Rouvroy-Ripont | 1,9 km | 51 (Marne) |
Gratreuil | 2 km | 51 |
Bouconville | 4 km | 08 (Ardennes) |
Cernay-en-Dormois | 4,5 km | 51 |
Séchault | 4,5 km | 08 |
Manre | 5,5 km | 08 |
Ripont est un village qui fut détruit pendant la Première Guerre mondiale qui se situe sur le camp militaire de Suippes.
Village | Distance | Département |
---|---|---|
Sainte-Menehould | 24 km | 51 |
Vouziers | 20 km | 08 |
Village | Distance | Département |
---|---|---|
Châlons-en-Champagne | 52 km | 51 |
Verdun | 63 km | 55 (Meuse) |
Reims | 63 km | 51 |
Charleville-Mézières | 73 km | 08 |
Vitry-le-François | 77 km | 51 |
Paris | 207 km | 75 |
Le Dormois est l'ancien pagus Dulcomensis gallo-romain, région dont le nom vient de son ancienne capitale, Doulcon (Meuse) tout près de Dun (Meuse) (v. la controverse à ce sujet in Statistique monumentale du canton de Ville-sur-Tourbe par Edouard de Barthélémy). Ce n'est donc pas la rivière Dormoise qui donne le nom de Fontaine-en-Dormois mais bien le pagus, il faudrait lire : Fontaine en pays Dormois, la rivière ne passant pas sur le territoire de la commune de Fontaine-en-Dormois.
La commune s’appelait Fontaine à la Révolution, puis a changé de nom au XIXe siècle pour Fontaine-en-Dormois[1].
Fontaine-en-Dormois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), forêts (5,9 %), prairies (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Fontaine faisait partie :
Sous l'administration révolutionnaire, Fontaine était rattaché en 1790 au district de Sainte-Menehould et au canton de Sommepy.
Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[9].
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la CC de l'Argonne Champenoise.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[10], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de :
Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Victor Marquet | ||||
Charles Rolland | ||||
Robert Hologne | ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | avril 2002 | Louis Rolland | ||
avril 2002 | mars 2008 | Yvette Hologne | ||
mars 2008[12] | 2014 | Maryse Seignier | Réélue pour le mandat 2014-2020[13] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 13 habitants[Note 2], en diminution de 50 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
177 | 180 | 162 | 173 | 196 | 209 | 201 | 183 | 194 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 159 | 148 | 153 | 147 | 129 | 139 | 106 | 102 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
89 | 91 | 85 | 27 | 42 | 39 | 41 | 32 | 47 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
34 | 42 | 36 | 30 | 25 | 21 | 19 | 19 | 24 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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13 | 13 | - | - | - | - | - | - | - |
La Première Guerre mondiale fait chuter la population de 68 %.
On peut lire sur ce tombeau :
ICI REPOSE LOUIS, VICOMTE TIRLET, LIEUTENANT GENERAL D'ARTILLERIE, ANCIEN DEPUTE, CONSEILLER GENERAL DE LA MARNE, PAIR de FRANCE, GRAND'CROIX DE LA LEGION D'HONNEUR, COMMANDEUR DE L'ORDRE DE ST LOUIS, GRAND'CROIX DES ORDRES DE CHARLES III D'ESPAGNE ET DE ST ALEXANDRE NEWSKY DE RUSSIE, NE A MOIREMONT MARNE LE 14 MARS 1771, DECEDE A FONTAINE EN DORMOIS LE 29 NOVEMBRE 1841
Sur une autre face :
LE NOM DU GENERAL TIRLET EST INSCRIT AU CÔTE SUD DE L'ARC DE TRIOMPHE DE L'ETOILE
Sur le même emplacement, à côté de ce tombeau, une pierre est dressée avec cette inscription (les lettres entre parenthèses sont celles effacées par le temps) :
Une pure, charitable et dévo(uée) pendant sa vie, résignée e(t) courgeuse au milieu d(es) douleurs, elle est morte comme une sainte. Sa vie toute d'abnégation (a) été exclusivement consacrée au bonheur des autres, elle n'a causé de larme que par sa mort, (él)evée jeune encore à la tendresse de ses enfans, de ses frères, de ses amis, elle laisse des regrets éternels. Ses enfans élèvent ce monument à sa mémoire.
Voir la liste des officiers figurant sur l'arc de Triomphe, à la lettre T.
Érigée en 1923-1924, elle possède quatre vitraux représentant la vie de saint Remi signés Raphaël Lardeur. Monseigneur Tissier a offert un vitrail (motif floral) à chaque église du front reconstruite après la Première Guerre mondiale.
Érigé à la sortie du village sur la route de Rouvroy.
Construit en 1925, les murs extérieurs sont en briques alternées rouges et blanches comportant deux granges (qui furent détruites lors de la tempête de 1999, une seule fut reconstruite, seule la façade de briques fut préservé, le reste de la structure fut refait en parpaing, il reste la façade de brique de la deuxième grange qui elle ne fut pas reconstruite) une étable avec un grenier, une porcherie, une bergerie avec grenier, une écurie avec grenier, un garage, une maison d'habitation avec cave et un étage, une salle de traite en parpaings, deux dépendances (maisons des ouvriers agricoles).
Il semble qu'il y ait deux Tirlet enterrés à Fontaine-en-Dormois :
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