Fontaine-de-Vaucluse est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Cet article concerne la commune. Pour la source, voir Fontaine de Vaucluse.
Fontaine-de-Vaucluse | |
![]() Sur les rives de la Sorgue. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Avignon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse |
Maire Mandat |
Patricia Philip 2020-2026 |
Code postal | 84800 |
Code commune | 84139 |
Démographie | |
Gentilé | Vauclusiens, Vauclusiennes |
Population municipale |
579 hab. (2019 ![]() |
Densité | 81 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 55′ 23″ nord, 5° 07′ 40″ est |
Altitude | Min. 68 m Max. 652 m |
Superficie | 7,14 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
Aire d'attraction | L'Isle-sur-la-Sorgue (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de L'Isle-sur-la-Sorgue |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Vauclusiens.
Fontaine-de-Vaucluse est bâtie autour de son exsurgence de la Sorgue, dans une vallée en cul-de-sac au pied des monts de Vaucluse, entre Saumane et Lagnes, à deux pas de L'Isle-sur-la-Sorgue.
En direction de l'ouest, on trouve Saumane-de-Vaucluse à quatre kilomètres et L'Isle-sur-la-Sorgue à environ sept kilomètres. Vers l'est, Lagnes est à trois kilomètres et Cabrières-d'Avignon à dix.
Saumane-de-Vaucluse | Saumane-de-Vaucluse | |
Saumane-de-Vaucluse | ![]() |
Lagnes |
Lagnes | Lagnes |
La route départementale 24 fait une boucle autour de la Sorgue et la traverse au niveau du village pour devenir la route départementale 25.
Une seule autre route permet l'accès au village, beaucoup plus sinueuse, la « route touristique de Gordes » (route départementale 100a).
Parking pour touristes : tarif indicatif de 6 euros pour 4 h minimum obligatoire en août 2020.
La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou Cavaillon.
Collines des monts de Vaucluse avec grande falaise de calcaire de 230 à 240 mètres et flancs en garrigue. Vallon luxuriant.
Les monts de Vaucluse sont formés de calcaires de l'ère secondaire, souvent perméables, ce qui permet l'infiltration de l'eau en profondeur et l'apparition de rivières souterraines. Plus en profondeur, les pierres plus dures, non perméables, empêchent l'écoulement naturel de ces rivières et causent alors des exsurgences comme celle-ci.
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone « Ib » (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone « Ia » (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Le village est dominé par une gigantesque falaise de 230 à 240 mètres où la fontaine a creusé son exsurgence. C’est un siphon de 308 mètres de profondeur, dont 223 sous le niveau de la mer[3]. Cette énorme source[4] a donné son nom à toutes les « fontaines vauclusiennes » du monde.
Les premières explorations du gouffre ont débuté en 1878, et le point le plus bas, soit - 308 m à partir de la surface de la grotte, n’a été atteint qu’en 1985 par un robot de la Société spéléologique de Fontaine de Vaucluse.
La Fontaine de Vaucluse, la plus grosse source de France, est ici appelée « la Fontaine ». Celle-ci donne naissance à la Sorgue qui se divise en plusieurs bras dans la plaine comtadine et s'écoule en direction de Saumane-de-Vaucluse puis L'Isle-sur-la-Sorgue pour devenir ensuite un affluent de l'Ouvèze à Bédarrides et Sorgues et du Rhône à Avignon.
Elle est classée cinquième au rang mondial avec un débit d'eau annuel de 630 millions de mètres cubes (20,0 m3/s). Le débit en fin d'été 2009 est descendu à 6 m3/s (79 cm)[5], la sortie des eaux devient spectaculaire en période de crue (hiver et printemps avec un débit qui peut atteindre les 90 m3/s et dans ses plus forts débits, 170 m3/s[6]).
L'exsurgence de Fontaine de Vaucluse est en fait la sortie naturelle la plus importante d’un « réservoir » (galeries et cavités du massif des monts de Vaucluse et du massif des Baronnies et draine du Mont Ventoux à la Montagne de Lure les eaux de pluie ainsi que la fonte des neiges) sur une surface totale de 1 100 km2.
Fontaine-de-Vaucluse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[10] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Isle-sur-la-Sorgue dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (17 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Ce village de 600 habitants s'appelait autrefois Vaucluse : la vallée close (Vallis Clausa, 979) et a donné son nom au département. Jusqu'en 1946, il porta le nom de Vaucluse-la-Fontaine[17],[18].
Ce site a été de tout temps occupé. Plusieurs traces montrent une implantation humaine dès le Néolithique. On a aussi retrouvé celles du passage des Phocéens de Massalia et les vestiges du premier canal romain qui utilisait les eaux de la Sorgue existent toujours. Pline l'Ancien cite cette exsurgence sous le nom de nobilis fons Orgae[19].
Cette « noble fontaine » fut l'objet d'un culte majeur sous l'Antiquité romaine[20]. À la suite des découvertes de deux plongeurs spéléologues de la SSFV (Roland Pastor et Thomas Soulard), deux chantiers archéologiques sous l'égide du SRA PACA et du DRASSM ont permis de remonter à la surface plus de 1 600 pièces de monnaie antiques du Ier siècle av. J.-C. au début du Ve siècle. Le musée Pétrarque expose une partie de ce trésor à Fontaine-de-Vaucluse.
Au VIe siècle, la tradition veut qu'un dénommé Véran se soit installé, en tant qu'ermite, dans cette solitude. La légende affirme qu'il aurait chassé une fantastique coulobre et que ses miracles l'aient contraint à accepter de devenir évêque de Cavaillon.
Plus assurée est la charte de Walcaudus, son successeur sur le siège épiscopal de Cavaillon. En effet, le cartulaire de Abbaye Saint-Victor de Marseille contient un acte daté de 979, par lequel cet évêque, avec le consentement du roi Conrad le Pacifique et du comte Guillaume Ier le Libérateur, installe quelques moines dans la Vallée Clause où était enterré l'évêque Véran.
Ce monastère fut ruiné au début du XIe siècle, puisqu'en 1034, Clément, évêque de Cavaillon, constatant l'état de cet établissement (antiquitus constitutum) décida de confier à Isarn, abbé de Saint-Victor, sa restauration. Cette donation s'accompagna d'une mense constituée de moulins sur la Sorgue[21].
À partir de 1339, Vaucluse fut le séjour privilégié de Pétrarque. C’est là que l’éternel amoureux de Laure vint régulièrement écouter « la voix enrouée des eaux ». Le poète explique que ce fut son séjour de prédilection :
« La très illustre source de la Sorgue, fameuse par elle-même depuis longtemps, est devenue plus célèbre encore par mon long séjour et par mes chants. »
— Pétrarque, Senil, X, 2.
Un petit musée lui est aujourd’hui consacré, il se situe sur l’emplacement de sa maison – ou du moins de celui de son jardin – si l’on se fonde sur la description qu’il en fit dans sa lettre à son ami Guglielmo de Pastrengo, légiste et humaniste de Vérone :
« Tout auprès de celui-ci (le jardin de Bacchus) et séparé seulement par un petit pont, s’élève, sur le derrière de la maison, une voûte arrondie, taillée dans le roc vif qui empêche de sentir les ardeurs de l’été… C’est sous cette voûte que je passe le milieu du jour. »
— Pétrarque, Famil, XIII, 8.
À Vaucluse, son serviteur Raymond Monet lui apprend l’art de pêcher les ombres et les truites, de cultiver son jardin, de débusquer le gibier. Le poète quitte Vaucluse au mois de mars 1353 laissant sa maison aux fils de son serviteur, qui vient de décéder, avec mission d’offrir l’hospitalité à ses amis venant en ce lieu[22].
Le jour de Noël de cette année, une bande de pillards entra dans le village et le mit à feu et à sang. La maison de Pétrarque fut brûlée. Mais ces cavaliers n’osèrent pas s’approcher du château épiscopal de Philippe de Cabassolle qu’ils croyaient défendu alors qu’il n’y avait aucune garnison.
Après cette attaque, les Vauclusiens inquiets se fortifièrent derrière un rempart qui s’ouvrait par une seule porte à pont-levis.
Consécutivement à cette attaque et au départ de Pétrarque, la vallée close retomba dans l’oubli. Considérée comme un lieu sauvage, elle fut peu fréquentée aux XVIe et XVIIe siècles. Seul Georges de Scudéry (1601-1667) nous a laissé une Description de la fameuse Fontaine de Vaucluse[23].
Il fallut attendre la fin du XVIIIe siècle pour une redécouverte du mythe et de la vallée. La lettre de Voltaire à l'abbé de Sade, datée du , montre son ignorance totale du site :
« J'irai vous voir assurément à la fontaine de Vaucluse. Ce n'est pas que mes vallées ne soient plus vastes et plus belles que celles où vécut Pétrarque, mais je soupçonne que vos bords du Rhône sont moins exposés que les miens aux cruels vents du nord. »
On ne pouvait mieux se tromper. Ce fut bizarrement un duel qui popularisa à nouveau Vaucluse. En 1783, Gabriel-Honoré de Mirabeau provoqua Louis-François de Galliffet[24]. La rencontre devait avoir lieu à la Fontaine de Vaucluse. Mirabeau, empressé d’en découdre arriva trois jours avant. Pour patienter, il alla visiter le lieu et dans une admirable lettre conservée au musée, il décrit ainsi la fontaine :
« Cet abîme sans fond, recouvert de voûtes concentriques, élevées par la main majestueuse de la nature, ce portail colossal, forment un des plus nobles spectacles que les pays des montagnes n’aient jamais offert… On y sent tout ce qu’on voit plutôt qu’on ne l’observe. »
Si le duel n'eut pas lieu[25], les copies de la lettre connurent un indéniable succès. La consécration fut la visite, en 1802, de Chateaubriand. Les romantiques ne pouvaient qu'apprécier ce lieu et le populariser. Ce que fit François-René dans ses Mémoires d'outre-tombe.
En 1804, de nombreux souscripteurs participent au financement de l’édification de la colonne pour le cinquième centenaire de la naissance du poète arétin Pétrarque[26].
La seigneurie fut aliénée à la famille de Saignet, puis achetée en 1633 par François de Seytres.
L'eau de la Sorgue a joué un rôle primordial pour l’économie de ce territoire. En utilisant sa force, des moulins à papier ont fait leur apparition au XVe siècle. Fleuron de l'industrie locale, la papeterie et en particulier les Papeteries Navarre et son usine de Galas assura jusqu'en 1950 la prospérité du lieu avant d’être dépassée par la modernité et remplacée localement au profit du tourisme et de l'artisanat. Il reste aujourd'hui une papeterie au village.
En 1946, le village change de nom, Vaucluse devient ainsi Fontaine-de-Vaucluse[27].
Le nom de la commune provient du latin Vallis clausa, la vallée close, en provençal, il est noté Vauclusa / La Fònt de Vauclusa selon la norme classique ou Vau-Cluso / La Font de Vau-Cluso selon la norme mistralienne.
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C'est ici que saint Véran, évêque de Cavaillon, selon la légende, aurait réalisé son plus célèbre miracle en débarrassant la Sorgue d'un horrible drac ou dragon que l'on nomme encore Coulobre.
Ce Coulobre, dont on a voulu faire descendre le nom du latin coluber (couleuvre), était une créature ailée qui vivait dans l'exsurgence de la Sorgue[30]. Elle passait pour s'unir avec des dragons qui l'abandonnaient ensuite, la forçant à élever seule les petites salamandres noires dont elle accouchait. Elle cherchait désespérément un nouvel époux et un père pour ses enfants, mais sa laideur repoussait tous les prétendants[30].
On y voit, avec juste raison, le symbole de la lutte de l'évêque contre les anciens cultes. Le drac est, en effet, une divinité ligure des eaux tumultueuses et le coulobre doit son nom à deux racines celto-ligires : Kal : pierre, et Briga : colline[31]. C'est la falaise dominant la fontaine où se trouve encore la Vache d'Or qui devait être le lieu d'un antique culte pastoral célébrant la force et la forme de l'eau et de la pierre. Selon la légende, il chassa cette immonde bête dans les Alpes où elle s'en fut mourir. Le village de Saint-Véran aurait été son lieu de chute. Il est à signaler qu'en remontant le sentier qui mène vers la source, on croise encore le Traou dou Couloubre.
Pétrarque aurait été attaqué par l'une de ces créatures jalouses alors qu'il se trouvait au bord de l'eau avec sa Laure, sa bien-aimée : il tua lé monstre d'un coup d'épée, mais Laure mourut ensuite de la peste[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1909 | 1939 | Robert Garcin | Fabricant de papier, déporté politique en 1944 | |
mars 1989 | juin 2011 | Christian Tallieux | Médecin | |
juillet 2011 | en cours | Roland Pastor | Enseignant | |
Les données manquantes sont à compléter. |
À la suite du décès de Christian Tallieux, une nouvelle élection est organisée le , pour le 1er tour, et le pour le second tour[32]. Le nouveau maire est Roland Pastor[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 579 habitants[Note 3], en diminution de 10,23 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 284 | 269 | 327 | 404 | 428 | 455 | 460 | 515 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
563 | 596 | 586 | 709 | 850 | 844 | 776 | 652 | 702 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
688 | 766 | 834 | 943 | 1 010 | 1 137 | 826 | 723 | 755 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
781 | 698 | 532 | 604 | 580 | 610 | 671 | 690 | 645 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
585 | 579 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[38] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 729 €[39].
L'activité agricole de la commune se concentre autour de quelques pôles. Elle est incluse dans l'aire d'appellation Ventoux (AOC). Les producteurs n'ont pas de cave indépendante, mais portent leurs vendanges à vinifier à la cave La Courtoise de Saint-Didier. Celle-ci fait une cuvée spéciale Vallis Clausa dont la qualité est régulièrement reconnue et récompensée lors des concours de dégustation régionaux ou nationaux.
La trufficulture tient aussi une place importante. La récolte des truffes se fait entre la fin novembre et le début mars.
Alambics de campagne et distillerie des essences[40].
Alambic à parfums[41].
Le touriste est le principal apporteur de devise de la commune par le biais des parkings, de la restauration ou de l'hôtellerie (de diverses catégories), gites, campings, chambres d'hôtes, des commerces de souvenirs et produits provençaux, des centres d'activités.
Plusieurs centres de canoë-kayak, pêche à la truite, un parcours dans les arbres...
Important artisanat : confiserie, verre et cristal filés, art du bois, poterie, bijoux, coutellerie, cuir, art du vitrail, papeterie.
Fontaine de Vaucluse a des petits commerces sur place en rapport avec l'alimentation du touriste (boulangeries, sandwicheries, glaciers) et l'artisanat (papier, verres d'art entre autres).
La commune a son propre service postal.
La pharmacie la plus proche est à Lagnes, mais la proximité de l'Isle-sur-la-Sorgue offre de nombreux autres commerces, grandes surfaces spécialisées et supermarchés ainsi que les lieux d'enseignement secondaires (collèges et lycée) à quelques kilomètres à peine.
La commune a une école de trois classes qui pratique la semaine de quatre jours[42].
Culte catholique, Paroisse de L'Isle sur la Sorgue, diocèse d'Avignon[43].
On peut voir sur cette commune :
De nombreux poètes et écrivains ont visité et fait mention de Fontaine-de-Vaucluse. On peut noter entre autres : Pétrarque, Scudéry, Mirabeau, Chateaubriand, Frédéric Mistral et René Char.
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