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Fleurey-sur-Ouche est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Fleurey-sur-Ouche

Le canal de Bourgogne vu en direction de Velars.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Ouche et Montagne
Maire
Mandat
Philippe Algrain
2020-2026
Code postal 21410
Code commune 21273
Démographie
Population
municipale
1 402 hab. (2019 )
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 18′ 46″ nord, 4° 51′ 37″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 601 m
Superficie 29,76 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Talant
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Fleurey-sur-Ouche
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Fleurey-sur-Ouche
Géolocalisation sur la carte : France
Fleurey-sur-Ouche
Géolocalisation sur la carte : France
Fleurey-sur-Ouche
Liens
Site web www.fleureysurouche.fr

    Géographie


    Village résidentiel à proximité (ouest) de Dijon, Fleurey-sur-Ouche est traversé, comme son nom l'indique, par la rivière Ouche et le canal de Bourgogne.

    Il fait partie de la communauté de communes Ouche et Montagne.


    Géologie


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    Hydrographie



    Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts



    Communes limitrophes


    Ancey Lantenay
    Mâlain
    Sainte-Marie-sur-Ouche
    N Velars-sur-Ouche
    O    Fleurey-sur-Ouche    E
    S
    Arcey
    Urcy
    Valforêt Flavignerot

    Urbanisme



    Typologie


    Fleurey-sur-Ouche est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].


    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,7 %), terres arables (25,2 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].


    Toponymie


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    Histoire



    Préhistoire, l'Antiquité


    Ancienne Flurie, mentionnée au XIIIe siècle, le site de Fleurey est occupé par l'homme depuis le Néolithique[9], comme l'attestent des poteries retrouvées dans des abris sous roches des ruelles de Velars, ainsi qu'un foyer antique dans les grottes de Morceuil. Des tumulus du premier âge du fer (fouillées par M. Jobard vers 1902-1903) s'échelonnaient parallèlement à ces ruelles, depuis les roches devant le lotissement du Coquelot jusqu'à proximité du pont du viaduc de la combe de Fin. Au lieu-dit Bas de la Caillette furent alors mis au jour divers objets de bronze, de fer, de silex, de verre et des poteries. Au sud, d'autres tumulus (au plan de Suzâne et au plan de Suzard) semblent attester de zones d'habitat au sud-ouest de la Colombière (près de l'ancien captage pour la première adduction d'eau) ainsi qu'à proximité de la source de la ferme de Collonges. On peut d'ailleurs encore constater de nos jours la présence de murets (vestiges de 2 enceintes accolées, sur le rebord du plateau, au-dessus de Collonges).

    À l'époque celtique, Fleurey relevait du territoire des Lingons. Une route reliait déjà Châlon à Châtillon en empruntant un gué sur l'Ouche (à peu près à l'endroit de l'actuel pont) et une autre route reliant Dijon à Alésia (Alise-Sainte-Reine) passait par les ruelles de Velars, par Morcueil pour gagner Mâlain (site de Mediolanum).

    L'implantation romaine est attestée par la mise au jour (lors des travaux de captage de la source de Morcueil par la ville de Dijon) de nombreuses monnaies et fragments de poteries romaines, et (au XVIIIe siècle) par celle de lampes antiques, de sarcophages et de médailles à l'effigie d'empereurs romains : Néron, Claude, Vespasien, Maxime et Constantin II. Les troupes de César, attaquées par les cavaliers gaulois dans les bois de Pasques et Lantenay, obtiennent l'assistance de cavaliers germains surgissant d'une hauteur qui est vraisemblablement celle du Cocheron.

    Après la conquête, une villa gallo-romaine est édifiée sur la rive gauche de l'Ouche. Sa localisation est imprécise, mais pourrait avoir été au pied du Cocheron ou plus vraisemblablement au sud-ouest et très près de l'église actuelle, là où furent découverts la sculpture d'une danseuse nue et des restes de matériaux de construction. Des sépultures semblant dater de cette époque furent aussi mises au jour en bordure ouest des anciennes carrières surplombant la route d'Ancey, à la sortie de Fleurey, face à l'actuelle station de pompage. On s'interroge sur la correspondance de ce cimetière ancien avec le site de Barge, zone habitée citée dans des documents d'archives. Florus, propriétaire de la villa gallo-romaine, a donné son nom à la localité mentionnée dès le VIe siècle (dans la chronique de Saint-Bénigne) sous la dénomination de Floriacus. Les fragments d'une statue équestre d'époque celtique ou pré-celtique sont découverts près de l'ancien moulin de Morcueil en 1807, (entrée vraisemblable de la route dans l'ancienne cité de Mediolanum).

    Paul Goutorbe, instituteur à Fleurey, découvre en 1951 des ossements humains dans une carrière au lieu-dit : Au-dessus de Barges et en poursuivant ses investigations met au jour trois sépultures, le mobilier bien que modeste permet de dater ses inhumations de l'an 600. Il comprend trois plaques-boucles en alliage de cuivre et des éléments en fer qui sont aujourd'hui conservés au musée archéologique de Dijon. Ce site connu, avait déjà fait l'objet de fouilles par Émile Socley, archéologue dijonnais en 1912-1913, qui y avait mis au jour 20 tombes orientées. Puis, nouvelles découvertes en 1954 et 1974 de sarcophages du type bourguignon-champenois,.pendant la réalisation d'un lotissement


    Du Ve au Xe siècle


    Les armées franques et burgondes s'affrontent en 500, sur le plateau de « Beuchail », au nord-est du territoire du village[10]. Désiré de Verdun, évêque de Verdun de la famille des Syagrii, ayant été accusé auprès du roi Thierry par un certain Sirivald, après la mort de Désiré, pour des raisons de rivalité et de vengeance, Syagrius son fils, organise une expédition punitive à Fleurey, en 554, pour y assassiner Sirivald dans une villa, après avoir assassiné une première personne par méprise[11].

    Le roi des Francs, Gontran cède Fleurey et ses dépendances en 586 à l'abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon, dont les abbés successifs devinrent les seigneurs et décimateurs. Gontran fait construire une église Saint-Marcel et une demeure pour les moines, où ils restent jusqu'en 1318, date à laquelle une communauté de bénédictins anglais vient les remplacer. Le prieur de Saint-Marcel perçoit une taille de 50 livres et le prieuré dispose du revenu de plusieurs terres et de 700 arpents (357 ha) de bois sur le terroir de Fleurey. Grégoire de Tours dans Decem Libri Historiarum[12], cite le village qui fait partie depuis le milieu du VIe siècle du pagus Magnimontensis : le chef-lieu d'alors correspond à l'actuelle butte de Mesmont.

    Le cartulaire de Saint-Marcel mentionne en 872 Fleurey en ces termes : « Videlicet Villam Floriacus que dicitur sitam in Pago magnimontense ».

    Fleurey, Chalon et toute la région de la vallée de la Saône sont dévastées par une invasion hongroise en 937.


    Du XIe au XVe siècle


    En 1104, le prieur du prieuré Saint-Marcel de Fleurey demanda une faveur considérable pour les gens de sa maison, au duc Hugues II de Bourgogne dit le Pacifique. Hugues de Die dit aussi Hugues de Bourgogne, archevêque de Lyon, neveu du duc Hugues et prieur du prieuré Saint-Marcel-lès-Chalon et en cette dernière qualité seigneur de Fleurey-sur-Ouche, situé dans le Dijonnais et membre dépendant du prieuré, faisant partie des fonds dont le roi Gontran avait doté ce monastère. On y avait établi une petite communauté de moines au sein d'un petit prieuré, qui alors avait perdu une partie de ses droits par le violence des seigneurs voisins. Le duc Eudes Ier de Bourgogne, père de Hugues, en avait usurpé une portion considérable et son fils Hugues la conservait et continuait d'en jouir, sans que les plaintes et les remontrances du prieur et des moines de Saint-Marcel eussent pu le déterminer à les remettre aux prieurs de Saint-Marcel, prédécesseurs d'Hugues archevêque de Lyon. Celui-ci proche parent du duc et plus puissant que les précédents étant venu à Fleurey pour y tenir les plaids, il reçut chez lui le duc son oncle, qui y séjourna quelques jours avec plusieurs de sa cour, ses familiers; de ce nombre était Jocerand, alors chantre de Chalon, Rainier, sénéchal du duc, Tescelin, surnommé Sorus[13], père de Saint-Bernard, fondateur et abbé de l'abbaye de Clairvaux, Bernard de Montfort, Warnier de Sombernon, Milon de Frôlois et plusieurs autres tous de la maison de ce prince.

    Il fit sentir à ses seigneurs l'injustice qu'on lui faisait et les engagea à la faire sentir au duc. Celui-ci avoua sa faute et celle de son père et déchargea les habitants de Fleurey de la servitude et des taxes ou coutumes que son père leur avait imposées et qu'il avait lui-même entretenues. Mais il exigea pour cette remise, une récompense capable de le dédommager de la perte qu'il allait subir par cette remise et mit comme condition que le prieur son hôte lui donnerait un palefroi, tout équipé, lui payerait 200 sols dijonnais et fonderait au même lieu un anniversaire à perpétuité pour le repos de l'âme du feu duc, Eudes son père. Il confirma depuis du consentement de son frère Henri, toutes ces conventions, par une charte qui fut dressée en la maison de Jarenton, abbé de Saint-Bénigne et en même temps délivrée à Hugues, archevêque de Lyon. Elle fut louée et approuvée de Hugues sénéchal du duc, de Guy, de Rainald ou Raymond de Grancey, époux de Douce de Bourgogne, fille du duc, de Gautier, connétable et de plusieurs autres en présence de Robert de Bourgogne, évêque de Langres, de Bernard ou Bérard, évêque de Mâcon, de Hugues, abbé de l'Abbaye Saint-Germain d'Auxerre, de Hugues Ier de Champagne, comte de Troyes et plusieurs chanoines de Troyes[14],[15]

    Prairies entre l'Ouche et le Canal de Bourgogne, à l'arrière plan d'église et le pont
    Prairies entre l'Ouche et le Canal de Bourgogne, à l'arrière plan d'église et le pont

    Du XVIe au XVIIIe siècle


    En 1742, une auberge, tenue à Pont-de-Pany depuis 1726 par Étienne Malteste et son épouse Élisabeth Duvernois, devient relais de poste sur le nouveau tracé entre Dijon et Auxerre. Pont-de-Pany est l'étape entre La Cude (à l'est) et La Chaleur (à l'ouest). Élisabeth Duvernois, alors veuve, accède ainsi au titre de maître de poste, et cédera sa fonction à son beau-fils, Nicolas Pélissonnier, dont les descendants assureront le service de la poste aux chevaux jusqu'à sa suppression en 1872[16].

    En 1794 et 1816, le relais fonctionne avec 15 chevaux puis l'effectif passera à 28 en 1834 pour atteindre le maximum de 42 en 1839.

    De très nombreuses armes et des quantités d'ossements d'hommes et de chevaux sont découverts à « Beuchail » (sur le site de la bataille) lors d'un défrichement qui a lieu en 1765,.Mozart, devant donner un concert de clavecin à Dijon devant le gouverneur de la Bourgogne, le prince de Condé, le 16 juillet 1766, aurait fait étape au relais de Pont-de-Pany.

    Le relais de poste de Pont-de-Pany accueille pour la nuit, le 16 ventôse an II, un groupe de 18 personnes arrêtées à Dijon. L'une d'entre elles ne rejoindra pas le Tribunal révolutionnaire à Paris : Trouvée baignant dans son sang au petit matin, on ne sait s'il y eut suicide ou assassinat.


    Du XIXe au XXIe siècle


    La commune, très tôt au XIXe siècle, fut desservie par le train, implantée sur le tracé du chemin de fer d'Epinac, construit de 1829 à 1835, qui allait d'Épinac au canal de Bourgogne[17].


    Héraldique


    Blasonnement :
    « D'azur à l'épée d'argent, aux deux clefs d'or contournées passées en sautoir, au chef du même chargé d'une rose de gueules pointée de sinople et boutonnée aussi d'or. »
    Commentaires : L'écu est sommé d'une couronne murale d'or à trois tours crénelées et flanqué à senestre d'un pampre de vigne et à dextre d'un bouquet d'épis de céréales, au naturel, réunis sous l'écu par une banderole portant le nom : « Fleurey sur Ouche ».

    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Côte-d'Or.

    Liste des maires



    de l'Ancien régime


    depuis la Révolution

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    31/01/1790 1791 Pierre de Saint Amant   lieutenant-colonel de cavalerie en retraite
    1791 01/11/1795 Claude Dellery Le Jeune   agriculteur
    01/11/1795   Sébastien Saverot    
    .        
    . 29/07/1816 Antoine Perrot    
    29/07/1867   Jean-Baptiste Garrot    
    1830   André Ledoyen    
    16/08/1846   Pélissonnier    
    ../02/1848 27/10/1849 Louis Auguste Adelon   révolutionnaire, maire nommé
    27/10/1849 09/10/1850 Pierre Leniept    
    09/10/1850 09/01/1851 André Ledoyen   maire nommé
    09/01/1851   André Ledoyen   élu
    26/09/1852   Jean-Baptiste Hippolyte Pélissonnier   maître de poste à Pont-de-Pany
    1865   Jean-Baptiste Griffont-Maillot   élu
        Benoît Truillot-Potier   en fonction en Août 1870
    1872 1874 Alfred de Girval   a démissionné
    1874 12/09/1875 Jean Jules Rebillard   maire par intérim
    12/09/1875   François Picard    
    .   Truillot   en fonction en 1885
    .   Jean-Baptiste Chary    
    .   François Rémond   en fonction en 1897 et en 1893
    .   Maillot-Mutin   en fonction en 1904
    .        
    .   Victor Chary   maire pendant 30 ans
    .        
    .   Louis Ruffin    
    .        
    1945 1965 Jules Truillot    
    1965 1977 Pierre Posière   loueur de vaisselle
    1977 1983 Guy Doussot   ebeniste
    1983 1989 Gérard Camberlin    
    1989 2001 Gérard Camberlin   directeur commercial
    mars 2001 mars 2008 Daniel Verne   postier
    mars 2008 2020 Pascale Gallion-Bailly DVG  
    2020 (en cours) Philippe Algrain   Retaité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Religion


    Jusqu'au XVIIIe siècle, une grande partie du village appartient au prieuré Saint-Marcel-lès-Chalon.

    Prieurs de Saint Marcel, Seigneurs de Fleurey
    Curés

    (liste non exhaustive)


    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

    En 2019, la commune comptait 1 402 habitants[Note 3], en augmentation de 16,25 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7668807967968459009031 0241 158
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    992937901859844835847823753
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    719730679573589634585606642
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6565936288791 0791 2211 1881 1781 206
    2018 2019 - - - - - - -
    1 3701 402-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie



    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Vestiges préhistoriques et antiques


    Religieux


    Civil

    Le cimetière, s'étendant juste à la limite du village, à l'angle de la route de Mâlain et de celle de Lantenay, est rectangulaire. Il est entouré de murs de pierre couverts de lave. Une grande croix, dressée au milieu, porte à sa base des plaques mentionnant les soldats tués à la guerre.

    Le cimetière, à la sortie immédiate du village, est délimité par un mur de pierre.
    Le cimetière, à la sortie immédiate du village, est délimité par un mur de pierre.

    C'est à Fleurey que mourut le premier duc, Robert le Vieux[24].

    À l'emplacement de ce château disparu, s'élève aujourd'hui une vaste maison construite au XVIIIe siècle par Louis Micault de Courbeton, président à mortier du parlement de Bourgogne et l'un des seuls guillotinés du département pendant la Révolution française. Vendue en bien national, la maison est habitée depuis plus de deux siècles par la famille Grée.


    Liste des rues[26]


    Située non loin de l'ancienne résidence des gouverneurs de Bourgogne, on peut encore voir, toute proche, une niche comportant une pierre creusée de 5 cavités qui passe pour être une ancienne cible qu'auraient utilisée les archers du village.

    L'aule désigne l'ancienne halle ayant appartenu au seigneur de Fleurey (prieur de Saint-Marcel-lès-Chalon-sur-Saône), où se tenait une foire 4 fois par an (mi-mai, mi-août, à la Saint-André et à la Saint-Blaise).

    Le Bois de Lée, situé en direction d'Ancey, présente la particularité d'avoir un énorme rocher pouvant faire penser à un dolmen. (En ancien français, « lée » serait synonyme de dolmen).

    Cette rue borde une propriété ayant appartenu pendant plusieurs générations à la famille Brenet, dont le plus important représentant, en 1823, fut docteur en médecine, député du département et membre de la Légion d'honneur.

    Balcon au no 30 de la Grande rue du Bas.
    Balcon au no 30 de la Grande rue du Bas.

    Cette rue doit son nom à une petite chapelle ayant existé entre le moulin et l'école actuelle.

    La charme désignait une friche ou un chaume.

    La chaumette désignait une petite friche.

    Une façade de la Grande rue du Bas.
    Une façade de la Grande rue du Bas.

    L'ancien colombier du château des Lignier-Grée a donné son nom à la rue.

    Sur la droite de cette rue, le lieu-dit Champ Saint-Pierre aurait été l'emplacement d'une église Saint-Pierre. Dans le prolongement de la rue est dressée une croix sur laquelle est fixée une plaque de cuivre en forme de cœur gravée ainsi  Cette croix a été érigée en 1842 à la dévotion de Pierre Grée, aveugle, fils de Étienne Grée et de Marguerite Brouée. Priez pour lui. »

    L'ancien lavoir a été transformé en salle de fêtes.

    Cette dénomination pourrait venir du patronyme d'un dragon de l'armée des Flandres, tué le 24 août 1748, près de Louvain. Son officier, M. de Saint-Amant, dit « Collonge », résidait à Fleurey.

    La rue principale (venant de Urcy, au Sud) traverse le canal puis la rivière pour mener à Lantenay, au Nord.
    La rue principale (venant de Urcy, au Sud) traverse le canal puis la rivière pour mener à Lantenay, au Nord.

    Personnalités liées à la commune



    Voir aussi


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    Bibliographie



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. « Le Borbeteil », no 23, juin 2000 (pages 8 à 11 : Le Leuzeu)
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Le Borbeteil », no 3, juin 1990 (page 8 : Fleurey de son origine… à l'époque gallo-romaine)
    10. « Le Borbeteil », no 5, juillet 1991 (page 6 : Fleurey après l'époque gallo-romaine jusqu'aux Carolingiens)
    11. Ernest Lavisse, Histoire de France, t. II, Livre II, chap. IV La Justice, les impôts, le service militaire
    12. Decem Libri Historiarum, Livre III-35.
    13. C'est-à-dire roux
    14. Cette charte est rapportée entièrement par Chifflet, De gener. S. Bern., p. 425 et en partie par le père Mabillon, Ann. tom.5. pag:4/
    15. Moine bénédictin anonyme, Histoire générale et particulière de Bourgogne…, Dijon chez Antoine de Fay, 1739, p. 284-285.
    16. « Le Borbeteil », no 37, juillet 2007 (pages 8 à 12 : Au temps des diligences… un relais de poste à Pont-de-Pany, hameau de Fleurey, par Guy Masson)
    17. « Le premier chemin de fer de Saône-et-Loire », article de Jean-François Nosjean paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 76 (Noël 1988), pages 22 et 23.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    22. Henri Gaillard de Sémainville, op. cit., (11).
    23. Le Bien public, n° du 20 septembre 2011.
    24. D'une « mort honteuse », comme le rapporta la chronique.
    25. Lettre HIPAF du no 10, texte en ligne.
    26. Le Borbeteil, no 29, juillet 2003, pages 7 à 9 : « Les rues de Fleurey : origine de leur appellation ».

    Liens externes



    На других языках


    [de] Fleurey-sur-Ouche

    Fleurey-sur-Ouche ist eine französische Gemeinde mit 1402 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Côte-d’Or in der Region Bourgogne-Franche-Comté. Sie gehört zum Arrondissement Dijon und zum Kanton Talant.

    [en] Fleurey-sur-Ouche

    Fleurey-sur-Ouche (French pronunciation: ​[flœʁɛ syʁ uʃ], literally Fleurey on Ouche) is a commune in the Côte-d'Or department in eastern France.
    - [fr] Fleurey-sur-Ouche

    [ru] Флёре-сюр-Уш

    Флёре́-сюр-Уш (фр. Fleurey-sur-Ouche) — коммуна во Франции, находится в регионе Бургундия. Департамент коммуны — Кот-д’Ор. Входит в состав кантона Дижон 5-й кантон. Округ коммуны — Дижон.



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