Flers-en-Escrebieux [flɛʁs ɑ̃.n‿ɛskʁəbjø] est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de l’agglomération du Douaisis.
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Flers-en-Escrebieux | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Douai |
Intercommunalité | Douaisis Agglo |
Maire Mandat |
Jean-Jacques Peyraud 2020-2026 |
Code postal | 59128 |
Code commune | 59234 |
Démographie | |
Gentilé | Flersois |
Population municipale |
5 781 hab. (2019 ![]() |
Densité | 813 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 23′ 55″ nord, 3° 03′ 48″ est |
Altitude | Min. 18 m Max. 43 m |
Superficie | 7,11 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Douai |
Législatives | Dix-septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.flers-en-escrebieux.fr/ |
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Les habitants de la commune sont les Flersois.
Flers-en-escrebieux est une commune des Hauts de France, située entre Douai et Auby le long de l’autoroute A21 qui relie Aix-Noulette à Douchy-les-Mines. Son altitude moyenne est de 23 mètres environ[1].
La gare de Pont-de-la-Deûle, sur la ligne de Paris-Nord à Lille, qui se trouve dans la commune, est desservie par le réseau TER Hauts-de-France et permet de relier Lille, Douai et Valenciennes. Depuis la gare de Douai on peut prendre un TGV, et se rendre à Paris en 1 heure, Bruxelles en 1 heure 40.
La commune possède deux lignes de bus, l’une reliant le centre commerciale Carrefour Flers à Douai et la seconde reliant Douai à Roost-Warendin.
À l’origine trois hameaux distincts, Flers centre, Pont de la Deûle et le Villers aujourd’hui ces hameaux ont été rattachés par Flers-en-Escrebieux .
Courcelles-lès-Lens | Auby | |
Esquerchin | ![]() |
Roost-Warendin |
Lauwin-Planque | Douai |
La commune est
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Douai », sur la commune de Douai, mise en service en 1962[8] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 716,8 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1954 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,9 °C pour 1991-2020[14].
Flers-en-Escrebieux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[18] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34 %), terres arables (33,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (15,9 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Le nom de Flers est attesté au Xe siècle.
Il s'agit d'un type toponymique commun dans le Nord de la France : Flers (Somme), Fles 1030, Flers XIIIe siècle), Flers (Nord II, Fles 1066, Flers 1273), Flers (Pas-de-Calais) et Flers (Orne)[25]. La localisation dans le Nord de la France incite les spécialistes à proposer l’étymon germanique (vieux bas francique) *hlar qui signifie « terrain marécageux, friche ou vaine pâture », à l'origine de l'ancien français larris, d'où le français lairis.
Le déterminant complémentaire de en-Escrebieux, rivière qui traverse la ville du même nom, fut ajouté au début du XXe siècle.
En 1938, Flers est renommée en Flers-en-Escrebieux[26].
Flers-en-Escrebieux est depuis longtemps habité. Lors de fouilles archéologiques sur la commune des objets préhistoriques ont été retrouvés. Le plus ancien objet a été découvert en 1884, il s’agit d’une hache de silex poli ou de bronze, emmanché d’un bois de cerf. D’autres objets ont été découverts datant d'avant la création de la ville comme des vases et une urne romaine, un cimetière Gallo-Romain et une nécropole Mérovingienne datant des VIe et VIIe siècles.
Flers fut fondée en 972. La commune était un bourg de terre agricole et de marais.
Au Moyen Âge, la superficie de la commune était plus importante, à cette époque Flers comprenait Lauwin (aujourd’hui Lauwin Planque), Le Bellou aujourd'hui disparu, Auby et le hameau de Bellefouriére aujourd’hui rattaché à la ville de Roost-Warendin. Ce territoire de Flers était découpé en 6 seigneuries, 3 laïques et 3 religieuses.
Au XVIIe siècle, pendant des guerres de Révolution qui opposaient les Français aux Espagnols, Flers fut saccagé par ces deux armées.
En 1710 lors du siège de Douai pendant la guerre de succession d’Espagne, Flers fut pillée par l’armée française du roi Louis XIV.
Grâce à la création de réseaux de drainage (fossés et aqueducs) la superficie marécageuse se fut de plus en plus petite au fil des siècles et laissa de plus en plus de terre exploitables.
Au cours des XIXe et XXe siècles, deux nouveaux hameaux voient le jour: Pont de la Deûle et le Villers. Ces hameaux se développent grâce à l’activité de l’industrie charbonnière, en ce qui concerne Pont de la Deûle, grâce au chemin de fer, dont la ligne de Paris-Nord à Lille ouvre en 1846 et à l'exploitation minière (Compagnie des mines de l'Escarpelle) en plus des houillères , de ses canaux et de son marché.
Pendant la Première Guerre mondiale, la ville subit de nombreux dégâts. L’église de la commune est complètement détruite et de nombreuses habitations fut aussi ravagée .
Pendant l’entre deux guerres, une reconstruction de la ville fut engagée. Entre 1923 et 1926, l’église fut entièrement reconstruite.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, comme dans beaucoup de villes et de villages, de nombreuses personnes ont fait acte de résistance. De nombreux flersois et flersoises ont été déportés ou fusillés pendant cette guerre pour des faits de résistance. Des habitants du hameau de Pont de la Deule ont écrit une musique sur le sujet de l’occupation autour du piano d’un bar de ce hameau.
En 1974, l'Imprimerie nationale installe un site sur la commune de Flers-en-Escrebieux
En 1983, l’enseigne Rond-point s’implante sur la commune et quelques années plus tard, Carrefour rachète l'enseigne dans la région et crée une zone commerciale autour de son magasin.
Depuis les années 2000, la création d’une Zone d’Activité a vu le jour sur la commune, à proximité de l’autoroute et des marais des Prés Loribe
Le parc éolien de l'Escrebieux, également sis sur Esquerchin et Courcelles-lès-Lens, est construit à partir d'octobre 2020 pour une mise en service en 2021[27]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Douai du département du Nord . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la dix-septième circonscription du Nord.
Elle faisait partie de 1801 à 1991 du canton de Douay-Ouest, année où elle intègre le canton de Douai-Nord-Est[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Douai.
La commune est membre de la communauté d'agglomération du Douaisis, créée en 2002, et qui a pris en 2019 le nom de communication de Douaisis Agglo.
Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre 3 561 inscrits, dont 1 256 votants (35,27 %), 33 votes blancs (2,63 %) et 1 133 suffrages exprimés (90,21 %). La liste conduite par Jean-Jacques Peyraud, étiquetée divers droite, menée par le maire sortant recueille l'intégralité des suffrages exprimés, étant la seule à se présenter[28],[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
décembre 1792 | août 1803 | Louis Marquette | ||
août 1803 | avril 1805 | Pierre Joseph Raoult | ||
avril 1805 | juin 1816 | Charle Desmontier | ||
juin 1816 | août 1825 | François Delattre | ||
août 1825 | décembre 1826 | Pierre Phillipe Carmin | ||
décembre 1826 | septembre 1830 | Ghislain Marquette | ||
septembre 1830 | janvier 1835 | Philipe Charles Desmoutier | ||
janvier 1835 | juillet 1852 | Ghislain Marquette | ||
juillet 1852 | août 1860 | Clovis Aligard | ||
août 1860 | janvier 1873 | Grégoire Marquette | ||
février 1873 | mai 1888 | Albert Carlier | ||
mai 1888 | mai 1896 | Alexandre Marquette | ||
mai 1896 | avril 1898 | Mary Amard Voreux | ||
juin 1898 | mai 1900 | Alphonse Pasquet | ||
mai 1900 | juillet 1903 | Benjamin Sellier | ||
juillet 1903 | mai 1904 | Eugène Tilmant | ||
mai 1904 | septembre 1914 | Alphonse Pasquet | ||
septembre 1914 | janvier 1919 | Louis Carlier | Nommé maire provisoire en raison de la mobilisation du maire titulaire | |
janvier 1919 | décembre 1919 | Alphonse Pasquet | ||
décembre 1919 | octobre 1944 | Ernest Danat | 13 octobre 1944 : Dissolution du Conseil Municipal, installation d’une délégation Municipale | |
octobre 1944 | mai 1945 | Maurice Dapvril | SFIO | Président de la Délégation Municipale |
mai 1945 | octobre 1947 | Alfred Stiévenard | ||
octobre 1947 | mars 1959 | Henri Dapvril | ||
mars 1959 | décembre 1972 | Maurice Dapvril | SFIO-PS | Conseiller général de Douai-Ouest (1967 → 1972) Décédé en fonctions |
janvier 1973 | mars 1977 | Pierre Pruvost | ||
mars 1977 | mars 1985[Note 8] | René Arquin | PS | Démissionnaire |
avril 1985 | mars 1989 | Agnès Moinardeau | ||
mars 1989 | En cours (au 2 mars 2019) |
Jean-Jacques Peyraud | UMP → LR | Cadre supérieur hospitalier retraité Conseiller régional des Hauts-de-France (2015[31] → ) Vice-président de Douaisis Agglo (2014 → ) Réélu pour le mandat 2014-2020[32] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 5 781 habitants[Note 9], en diminution de 1,31 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
701 | 687 | 763 | 794 | 916 | 922 | 947 | 954 | 958 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
994 | 1 024 | 1 149 | 1 145 | 1 255 | 1 424 | 1 831 | 2 052 | 2 504 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 979 | 3 182 | 4 048 | 3 974 | 5 773 | 6 315 | 6 086 | 6 043 | 6 432 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 132 | 6 675 | 6 431 | 5 491 | 5 344 | 5 540 | 5 366 | 5 342 | 5 769 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 856 | 5 781 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 798 hommes pour 3 018 femmes, soit un taux de 51,89 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,8 |
5,3 | 75-89 ans | 9,0 |
13,2 | 60-74 ans | 14,1 |
20,2 | 45-59 ans | 18,1 |
19,2 | 30-44 ans | 18,1 |
19,1 | 15-29 ans | 19,3 |
22,5 | 0-14 ans | 19,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Comme beaucoup de villes dans le Nord, Flers-en-Escrebieux possède son géant depuis le 24 mai 1988, il se prénomme Euch Tondier , il a été conçu par des employés communaux de la ville. Euch Tondier mesure 5,15 m et pèse 140 kg[43]. On trouve également l'orthographe Ch'Tondier[44].
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Les armes de Flers-en-Escrebieux se blasonnent ainsi : "D'argent au chevron de gueules, accompagné d'un annelet du même en pointe" .
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