Flavy-le-Martel est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Flavy-le-Martel | |
Mairie et écoles du centre. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois |
Maire Mandat |
Patrick Julien 2020-2026 |
Code postal | 02520 |
Code commune | 02315 |
Démographie | |
Gentilé | Flavien(ne)s |
Population municipale |
1 669 hab. (2019 ![]() |
Densité | 130 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 42′ 50″ nord, 3° 11′ 38″ est |
Altitude | Min. 63 m Max. 158 m |
Superficie | 12,83 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ribemont |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | flavy-le-martel.com |
modifier ![]() |
Annois | Saint-Simon | Clastres |
Cugny | ![]() |
Jussy |
La Neuville-en-Beine | Villequier-Aumont | Frières-Faillouël |
La commune est desservie par les trains TER Picardie à la gare de Flavy-le-Martel, sur la ligne d'Amiens à Laon.
Flavy-le-Martel est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6 %), forêts (20,4 %), zones urbanisées (11,8 %), eaux continentales[Note 3] (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
On a retrouvé au sud du territoire (vers le Coquerel) des pointes de flèches, de lances, des couteaux, des grattoirs, des scies… datant de l'époque néolithique. Des traces de forges gallo-romaines, des monnaies romaines attestent de la présence humaine pendant l’Antiquité. Si les documents écrits de l’époque mérovingienne sont inexistants, notre connaissance du passé se précise ensuite : au IXe siècle, le pays, jusqu'à l'Oise, appartient à la « Maison de Vermandois », qui donna en fief Flavy à des seigneurs particuliers. C'est ainsi qu'en 1150, le domaine appartient à un certain Eudes (ou Odon), dont les successeurs se transmettront le fief jusqu’à la fin du XVe siècle.
Parmi les nombreux seigneurs, parfois célèbres, nous pouvons évoquer, dans l'ordre chronologique :
• Marie de Luxembourg (1462-1546) héritière de la maison de Luxembourg-Saint-Pol, elle épouse François de Bourbon ; chef de la maison de Bourbon-Vendôme, elle est l'arrière grand-mère du roi de France Henri IV. Elle fut duchesse de Vendôme, dame de La Fère, Ham, Vendeuil, comtesse de Saint Pol, de Ligny, de Marle et de Soissons mais aussi seigneur de « Flavy » ;
• Jeanne d'Albret, reine de Navarre, mère de Henri IV, fut seigneur de Flavy en 1570.
En 1590, Henri IV assiège et s'empare du château de Savriennois, occupé par les Ligueurs. Son camp était établi à Annois[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1910 | après 1910 | M. Tavernier-Renaux[9] | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1983 | 2001 | Gilbert Levert | ||
mars 2001 | mars 2008 | Robert Sansalone | ||
mars 2008[10] | mai 2020 | Danielle Lanco | DVG | Retraitée de l'enseignement Réélue pour le mandat 2014-2020[11] |
mai 2020[12] | En cours (au 28 mai 2020) |
Patrick Julien |
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne depuis 1988, elle faisait partie jusqu'en 1986 de la quatrième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Simon[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Ribemont.
La commune faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[14] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[15].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 1 669 habitants[Note 4], en augmentation de 1,64 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 800 | 1 673 | 1 847 | 1 957 | 2 366 | 2 375 | 2 365 | 2 472 | 2 454 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 378 | 2 392 | 2 324 | 2 276 | 2 271 | 2 174 | 2 162 | 2 011 | 1 946 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 830 | 1 810 | 1 841 | 1 361 | 1 473 | 1 439 | 1 407 | 1 510 | 1 522 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 507 | 1 543 | 1 560 | 1 504 | 1 563 | 1 520 | 1 571 | 1 578 | 1 636 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 676 | 1 669 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D’hermine à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d’or[22].
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Détails | Blason adopté par la municipalité. |
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