Flammerans est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Flammerans | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Dijon |
Intercommunalité | Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône |
Maire Mandat |
Éric Loichot 2020-2026 |
Code postal | 21130 |
Code commune | 21269 |
Démographie | |
Population municipale |
445 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 13′ 52″ nord, 5° 26′ 54″ est |
Altitude | Min. 181 m Max. 213 m |
Superficie | 16,55 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auxonne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Lamarche-sur-Saône | Vielverge, Soissons-sur-Nacey | Pointre (Jura) | ![]() |
Poncey-lès-Athée | N | Peintre (Jura) | ||
O Flammerans E | ||||
S | ||||
Auxonne |
Flammerans est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), forêts (28,7 %), prairies (21,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %), zones urbanisées (3,6 %), eaux continentales[Note 3] (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Flammerans a compté plus de 800 habitants au milieu du XIXe siècle et était descendu à 260 habitants vers 1980. La commune est signalée comme étant la dernière en France à subir une attaque de loup enragé, en décembre 1887[8].
C’était un village traditionnellement agricole. Sa prospérité, pendant des siècles, s’est établie sur les trois zones de son territoire : autour du village, des terres agricoles ; à l’ouest, des prairies qui nourrissaient les bovins, dans la plaine inondable de la Saône ; à l’est, la vaste forêt communale qui nourrissait les porcs et fournissait le bois.
Les rues sont larges et bordées de vastes bas-côtés herbeux. La plupart des maisons traditionnelles sont orientées selon l’axe nord-sud et ont leurs ouvertures principales à l’est, au soleil du matin. Les cours et les jardins sont balayés par les vents dominants.
Aujourd’hui, il ne reste que quelques agriculteurs, de rares artisans, beaucoup de retraités, et les actifs vont travailler dans les villes voisines. Les nombreux pavillons, récemment construits, ont attiré une population rajeunie qui justifie le maintien de deux classes primaires.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
vers 1920 | Quenot | |||
2008 | 2020 | Dominique Girard | Droite Modérée | Retraité de l'enseignement Conseiller général puis départemental |
2020 | En cours | Éric Loichot | Agent de la fonction publique |
En 2019 , la commune de Flammerans comptait 445 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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634 | 639 | 646 | 705 | 809 | 840 | 825 | 840 | 830 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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741 | 757 | 757 | 762 | 760 | 754 | 691 | 667 | 636 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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602 | 606 | 561 | 491 | 462 | 451 | 418 | 373 | 390 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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317 | 303 | 262 | 322 | 358 | 335 | 381 | 392 | 416 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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416 | 445 | - | - | - | - | - | - | - |
Église Saint-Léger (monuments historiques)[11]. Voie bleue (randonnée le long de la Saône).
Flammerans est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[12].
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Histoire de Flammerans, par Daniel et Thérèse Dubuisson, auto-édition, 2001