Flamarens (Flamarens en gascon) est une commune française située dans le nord-est du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau du Métau et par divers autres petits cours d'eau.
Flamarens est une commune rurale qui compte 157 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 547 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Flamalingois ou Flamalingoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, classé en 1965, et l'église Saint-Saturnin, inscrite en 1993.
Flamarens est une commune de Gascogne située sur l'ancienne route nationale 653 entre Valence et Fleurance, dans la Lomagne. Elle est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.
Sistels (Tarn-et-Garonne) |
Saint-Antoine | |
Miradoux | ![]() |
Mansonville (Tarn-et-Garonne) |
Peyrecave |
La Lomagne se divise en deux : la Lomagne dite calcaire et la Lomagne de terre. Flamarens se situe dans cette dernière. Cette région du Gers est caractérisée par une agriculture d'une haute technicité : blé et maïs, mais aussi melon, ail, graines de semences, représentant l'activité essentielle d'une population clairsemée. Les élevages de basse-cour jouent aussi un grand rôle.
Flamarens se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le ruisseau du Métau, le ruisseau de Caussiac, le ruisseau de la Teulère, le ruisseau de Meynard, le ruisseau de Montret, le ruisseau de Pitoulens, le ruisseau de Pourchet, le ruisseau de Sirech et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le ruisseau du Métau, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la rivière de l'Auroue à Dunes, après avoir traversé 3 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994[11] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 740,2 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à 24 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[15], à 13,4 °C pour 1981-2010[16], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Flamarens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'habitat humain, qu'on peut observer à Flamarens est le fruit de cette activité économique. Il est caractérisé par de vastes maisons basses, isolées, couvertes d'un immense toit de tuiles creuses, sous lequel cohabitent les hommes, le cheptel et les récoltes.
Certaines de ces maisons ont des façades animées par de grands porches appelés « emban » ou « balet » ouverts sur l'extérieur par des poteaux, des colonnes, des arcades.
Près des habitations ont été construits les bâtiments annexes :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), forêts (9 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Flamarens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Métau. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999 et 2009[27],[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 101 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 101 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Selon une légende locale, le village se serait appelé autrefois Arens mais à la suite d'un violent incendie les habitants auraient associé la notion de flamme à l'ancien vocable qui serait ainsi devenu Flam-arens[30].
Quand Flamarens ne se nommait point encore
Et quand pourtant sur ce coteau
Veillait sur la vallée un village
Un terrible incendie resté dans les mémoires
Ne laissa debout que de rares chicots[31]
En réalité, le nom du village n'est attesté que sous les formes anciennes : de Flamalingis en 1097, Flamarenxs en 1289[32].
La finale -ens (parfois -eins cf. Tonneins) est fréquente dans la toponymie du sud ouest, moins ailleurs dans le sud. Elle remonte généralement au germanique -ing(en), suffixe marquant la présence et la propriété. Il a été romanisé en -ingos[33].
Albert Dauzat et Charles Rostaing[34] expliquent le premier élément par les noms de personnes germaniques *Fladmal conjecturel, basé sur le thème Flad- commun dans l'anthroponymie germanique, ou alors Flatamar que l'on retrouverait dans le nom de lieu burgonde Flammerans (Côte-d'Or, Flamerens 1139).
Ernest Nègre[35] leur préfère le nom de personne germanique Filemar(us).
Le gentilé des habitants les Flamalingois est basé sur la forme la plus ancienne Flamalingis.
Les vicomtes de Lomagne, les Durfort, les Galard, puis les Grossoles possédèrent cette seigneurie.
En 1466 Jean de Grossolles, nouveau propriétaire, possède environ 8 000 hectares de terre dont 2 000 sont cultivés. Il décide en 1469 de construire un château neuf, sur l'emplacement d'un castrum, attesté en 1289, et convoque pour cela un maçon limousin du nom de Jean de Cazanove qui établit un bail à ouvrages[36].
Il s’engage à construire, en deux ans, un corps de logis de deux pièces et un donjon (aujourd’hui la tour d’escalier), moyennant 241 écus d’or, 50 mesures de blé, 21 pipes de vin rouge, bon, pur, naturel et marchand, 3 pipes de piquette, 5 vaches convenables, 7 porcs âgés de 2 à 4 ans, des paires de poules, de canards et d’oies, des douzaines d’œufs (payable par deux fois à la Saint Barthélemy et le ravitaillement au fur et à mesure des besoins).
En 1535, le fils de Jean de Grossolles, Barnard, va agrandir le château. C’est Georges Dauzière, lui aussi maçon limousin, qui sera chargé des travaux.
Sur les deux pièces restantes du château du XIIIe, il surélève les murs sur trois niveaux et rajoute une énorme tour de 12 mètres de diamètre.
À la suite de cette construction, il va aussi agrandir l’église, consacrée en 1545 (suppression du mur entre la petite tour salle du XIIIe et l’ancienne église).
La Maison de Grossoles, dont les seigneurs de Flamarens sont une branche, est une des plus considérables et des plus distinguées dans la province de Guyenne, où elle a possédé des emplois et des dignités très honorables, ecclésiastiques et militaires, et pris des alliances avec les maisons les plus illustres du royaume.
Parmi cette lignée célèbre, certains personnages ont marqué leur temps :
- Jean de Grossoles, le premier occupant du château de Flamarens, est celui qui y entreprend la construction du château en 1466. - Un siècle plus tard, en 1545, Herrard de Grossoles, élu évêque de Condom en 1521, est à l’origine de la construction de l’église de Flamarens. Qualifié de grand bâtisseur, c’est à lui que l’on doit l’achèvement des travaux de la cathédrale de Condom ainsi que la réalisation du cloître, sans compter de nombreuses chapelles dans son diocèse. - On remarque, en 1560, Renaud de Grossoles, sénéchal des pays de Marsan, puis sénéchal des Tursan et de Gavaudan, gouverneur de Mont-de-Marsan et chevalier de l’ordre du Roi. Le roi Henri III lui écrira plusieurs lettres en citant cette distinction. - En 1609, un autre Jean de Grossoles épouse Françoise d’Albret, cousine d’Henri IV.
À la suite de cette alliance, la branche des Flamarens est rattachée à la branche des Bourbons et les Grossoles de Flamarens sont autorisés à porter « écartelées, dans leur blason, les armes de France. - En 1641, Antoine Agesilias de Grossoles est célèbre pour avoir été l’amant de mademoiselle de Montpensier. - Quelques années plus tard, François Gaston de Grossoles, quant à lui, doit sa renommée à son exil en Espagne pour cause de duel.
Cette grande famille disparaît en 1878 avec la mort de Jules Alexandre, comte de Flamarens, conseiller général et sénateur du Gers sous Napoléon III. Sans postérité, la maison de Grossoles s’éteint après avoir fourni une brillante lignée de 15 seigneurs-marquis de Flamarens.
Le château est vendu en 1882 et devient alors la propriété de la famille Galard-Magnas jusqu’en 1963.
Cette famille va l’habiter jusqu’en 1920-1930, puis l’abandonner car les toitures sont en trop mauvais état (faute de moyens pour faire les réparations nécessaires). Ils essaieront de le vendre en 1928, et voudront même le donner à l’État en 1939.
C’est probablement au XVIIe siècle que le château est à son apogée, on disait d’ailleurs en gascon Lo castèt de Flamarens, bèt dehore, bèt deguèns (le château de Flamarens beau dehors comme dedans). Il était alors la résidence préférée de la marquise Marie-Françoise de Flamarens, parente de Madame de Sévigné.
En , un incendie dû à la foudre brûle la plus grande partie des toitures. Dans les années 1960, le château est alors vendu en pièces détachées (cheminées en marbre, carrelage, parquet, poutres, etc.).
En 1963, M. Coustaing, dentiste à Paris, va le racheter et faire des travaux de sauvegarde : réfection de la moitié de la toiture de la partie XVe, réfection des trois fenêtres de la grosse tour avec leurs meneaux (1970).
En 1983, il est racheté par une SCI familiale, la famille Gadel, et une nouvelle campagne de restauration commence
Durant la Seconde Guerre mondiale, les habitants du village sont victimes des exactions des troupes d'occupation allemande, comme ceux de Dunes dans le département voisin du Tarn-et-Garonne où 11 hommes sont pendus. « C'est généralement à tort que l'on attribue à des troupes SS ces exactions qui ont été le plus souvent données par le haut commandement allemand à la Wehrmacht » confirme l'érudit gersois Guy Labedan[37].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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octobre 1947 | 2001 | Yvan Ducom | PCF | |
mars 2001 | mai 2020 | Xavier Ballenghien[38] | DVD | Exploitant agricole - Conseiller départemental |
mai 2020 | En cours | Dominique Blanc | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].
En 2019, la commune comptait 157 habitants[Note 5], en augmentation de 21,71 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
515 | 509 | 536 | 535 | 547 | 538 | 516 | 482 | 480 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
454 | 473 | 465 | 467 | 449 | 406 | 394 | 368 | 347 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
404 | 325 | 276 | 296 | 295 | 301 | 264 | 278 | 227 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
189 | 164 | 168 | 145 | 146 | 115 | 125 | 144 | 157 |
Flamarens fait partie des huit communes qui participent à la Ronde des Crèches, une manifestation hivernale où chaque village expose une crèche d'après un thème commun qui diffère chaque année[43].
Début août, un festival de chansons françaises organisé par l'association Art Terre 32 se déroule sur trois jours dans la cour du château[44].
Flamarens se situe sur la via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
L'étape précédente de ce pèlerinage est la commune de Saint-Antoine-sur-l'Arrats, la suivante étant Miradoux, ancienne bastide.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 64 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 140 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 510 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,8 % | 11,6 % | 6,8 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 79 personnes, parmi lesquelles on compte 81,1 % d'actifs (74,3 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 18,9 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 60, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,4 %[I 10].
Sur ces 60 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
11 établissements[Note 8] sont implantés à Flamarens au [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantées à Flamarens), contre 14,4 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole occupant le nord-est du département du Gers[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 26 | 21 | 17 | 12 |
SAU[Note 10] (ha) | 984 | 883 | 813 | 839 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 21 en 2000 puis à 17 en 2010[47] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[48],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 984 ha en 1988 à 839 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 38 à 70 ha[47].
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